Des ovnis et des armes
par Jean-Pierre Petit
http://www.ufocom.org/pages/v_fr/m_articles/le_voile_se_dechire/livre.htm
{Pour les images, voir l'autre texte}
J'ai envoyé ce matin 24 juillet le manuscrit finalisé de ce livre à mon éditeur, Albin Michel. Il comportera 150 illustrations de ma main, plus des photos. Le titre est indiqué ci-dessus. Il est construit un peu comme un thriller. Tout se passe en trois jours et c'est effectivement le temps que j'ai passé en janvier 2001 dans une université anglaise proche d'une station balnéaire. J'y étais allé un peu par hasard. Je dois dire que ce que j'ai appris là-bas m'a laissé pantois. Volontairement, je ne citerai aucun nom, ou des noms d'emprunts. Les gens qui m'ont fait des confidences là-bas ont en effet souhaité que les leurs ne figurent ni dans un livre, ni dans des articles. Appelons le premier Black. Quand je suis arrivé là-bas, il est venu à moi dans les dix minutes suivant mon arrivée.
- Vous êtes Jean-Pierre Petit
?
- Oui
- Ravi de faire votre connaissance.
Savez-vous quelle était la première fois où j'ai entendu
parler de vous ?
- Non.
- En 1977, lorsqu'on m'avait donné
vos notes aux Comptes Rendus à l'Académie des Sciences de
Paris à analyser.
- Diable, mais cela remonte à
un quart de siècle ! Et pourquoi vous avait-on donné ces
travaux à examiner ?
- C'est moi qui ai mis au point
la torpille MHD américaine.
- La quoi ?....
Black est actuellement "responsable
des projets spéciaux de la NASA'". Par lui par son collègue
"Penniger" (qui n'est pas non plus son vrai nom) j'ai appris énormément
de choses pendant ces trois jours.
Carte de visite de Penninger montrant Aurora
Cela m'a rappelé les conversations que j'avais maintes fois eues avec le regretté Pierre Guérin. Pierre était à l'écoute de beaucoup de choses. A travers lui nous provenaient souvent des échos issus d'outre-atlantique à propos de différentes machines, volantes ou navigantes. C'est dans sa bouche que j'ai entendu pour la première fois des mots comme "Groom Lake", "Aire 51". La question de la MHD où j'avais produit pas mal de contributions en vingt ans revenait souvent sur le tapis. A chaque fois je soulevais l'objection du poids de l'alimentation électrique qui serait nécessaire pour produire les effets allégués.
Avant de venir en Angleterre j'étais
tombé sur un papier d'Alexandre Szamès, dans Air et Cosmo,
parlant du projet d'hypersonique Russe Ajax qui n'a jamais pu voir le jour
faute de financement et dont le patron était un certain Fraidstadt.
La revue reproduisait une vue d'artiste de l'engin, aux formes très
élancées, mais d'allure somme toute assez conventionnelle.
Le projet Ajax russe
Ce qui était curieux c'étaient les informations collectés par Szamès à propos de cet appareil ainsi que son mode de propulsion le chiffre de Mach 12 était avancé. Pourtant l'appareil était censé évoluer avec des turboréacteurs conventionnels. On parlait beaucoup de MHD, en particulier de "pontage MHD" et "d'effet Hall". Les gens qui liront mon livre auront l'impression de lire du Conan Doyle. En effet, percer les secrets d'Ajax (et au-delà de son frère jumeau américain "Aurora") relève d'une démarche à la Sherlock Holmes. On verra en particulier que la MHD permet de faire fonctionner un turboréacteur en ... hypersonique. Mais je laisserai au gens le soin de découvrir comment. J'ai été personnellement assez décontenancé, je l'avoue, d'avoir eu ces choses sous les yeux, ne serait-ce que dans mes propres travaux, et d'être passé plus de vingt années complètement à côté. Décontenancé et même, avouons-le, carrément honteux, mortifié au dernier degré. De quoi rendre modeste.
Comment Ajax, s'il avait été construit, aurait-il protégé ses bords d'attaque de l'intense flux de chaleur lié à une croisière hypersonique de longue durée ? En y créant un coussin protecteur de plasma, à l'aide d'une décharge haute tension. Actuellement "l'électro-aérodynamique" devient à la mode, pour des tas de raisons, ne serait-ce que parce que c'est la solution la plus efficace pour la furtivité : voler en s'entourant de gaz ionisé. Les gens de Dassault rêvent de pouvoir entourer leurs machines de plasma, mais ne savent guère d'où tirer l'énergie et comment créer ces hautes tensions. En fait tout cela est faisable pour qui maîtrise bien la MHD. Malheureusement, en France, et en règle général en Europe cet "art" a totalement disparu depuis un quart de siècle. J'ai moi-même abandonné en 1986, après dix ans d'une lutte épuisante et stérile. Je reparlerai de tout cela un peu plus loin.
En matière de science et de technique ils suffit souvent de savoir qu'une chose est faisable pour se poser les bonnes questions et trouver les bonnes réponses. Sinon on ne fait... rien. A questions non posées, réponses absentes. Regardez cette machine et essayez d'admettre qu'elle puisse voler en hypersonique et même, plus encore, qu'elle le fasse en utilisant ses turboréacteurs, les mêmes qui lui ont servi à décoller. Bien sûr, il est un peu exclu qu'elle conserve cette géométrie d'entrées d'air. Quelque chose doit changer. Quoi ? Réponse dans mon livre. Ce que je peux vous dire c'est que c'est extraordinairement astucieux. Toute honte bue je tire mon chapeau aux Russes et aux Américains.
Mais revenons dans cette station
balnéaire anglaise en cet hiver 2000-2001. A l'instant je me revois
descendant le Nil, quelques mois plus tôt aux côtés
d'un ingénieur qui avait travaillé à l'usine de torpilles
de Saint Tropez. On est bavard, en croisière, surtout quand on ne
sait pas qui se trouve assis à côté de vous. C'était
amusant. La France possède deux types de torpilles, à hélices
carénées contra-rotatives. Les plus rapides équipent
des hélicoptères. Elles utilisent comme source d'énergie
un mélange un peu instable. Vitesse : 120 km/h. le Koursk était
équipé de vieux modèles de ce genre. L'explosion de
l'un d'eux a entraîné la perte du submersible. Les Français
ont préféré ne pas enfermer ces "bombes" dans leurs
sous-marins qui sont équipés de torpilles à propulsion
électrique, plus lentes : 100 km/h. Sept mètres de long,
400 ampères. Source d'énergie : des piles qu'on active au
dernier moment en les remplissant avec un électrolyte. Les Anglais
sont déjà plus avancés. Ils ont un engin nommé
Spearfish (le Narval) qui est propulsé par fusée à
poudre. Dans l'eau, le problème, c'est le frottement. L'engin Anglais
injecte du gaz à l'avant, et celui-ci l'entoure alors complètement.
Cela réduit le frottement. Les Russes ont une torpille du même
genre, la Sqwal ("Squale") :
La torpille russe Sqwal
Sur cette vue trois-quart arrière on voir le "coquetier" de la fusée et les tubes servant à éjecter vers l'arrière le gaz en excès. Chez les Russes il s'agit d'un modèle antédiluvien, qu'ils vendent d'ailleurs aux ... Chinois. En France ce concept de "torpille hypervéloce" émerge à peine. J'oubliais la vitesse : 400 km/h. Reste l'engin MHD Américain. Quand j'avais discuté avec Joe Black j'avais hasardé un chiffre : six ou sept cent kilomètres à l'heure....
- Oh, much more ! .....
Combien ? Deux mille kilomètres
à l'heure, sous l'eau, en 1980. Plus, maintenant. Peut-être
trois mille, valeur inférieure à la vitesse du son dans l'eau.
D'où vient l'énergie ? D'une simple fusée à
foudre. Enfin, quand je dis "simple", c'est un mot. Comme les sous-marins
actuels sont susceptible de descendre jusqu'à mille mètres
il faut que ces propulseurs fusée puissent fonctionner avec une
pression extérieure allant de une atmosphère à cent.
J'ai été ingénieur d'essai de fusées à
poudre en 1965 à la SEP d'Istres.
J.P.Petit à la Société d'Etude de la Propulsion par Réaction en 1965
C'est un sacré problème technique comme c'est également un problème de convertir une bonne partie de l'énergie du jet en électricité, laquelle actionnera un accélérateur pariétal, secret de telles vitesses. Propulsion : 30 % pour la fusée, 70 % pour l'accélérateur MHD qui entraîne l'eau de mer vers l'aval à cette vitesse inimaginable. Comment est fichue cette torpille? Il y aura tous les plans dans le livre. La DGA (Délégation Général à l'Armement) en achètera sûrement quelques exemplaires, comme elle le fait à la sortie de chacun de mes ouvrages.
Les conséquences sont considérables sur le plan stratégique. De telles torpilles mettent les plate-formes de tir des sous marins à quelques secondes avant impact. Or le premier geste de guerre serait précisément la destruction de toutes ces plate-formes. Ce temps très bref correspond aussi à la durée de vie de ces propulseurs.
Tous se rappellent le film "Octobre Rouge" avec
Sean Connery. J'avais suggéré dans un livre que ces "chenillards",
ces mystérieux propulseurs volés par les Américains
à ceux qu'on appelaient encore à cette époque les
"soviétiques" pouvaient être des propulseurs MHD. Que les
Russes aient continué assez tard la MHD, on le sait. Mais il y a
eu en fait deux MHD, totalement différentes. Dans la première,
civile, on se polarisait sur les rendements. Normal, on cherchait à
produire de l'électricité en exploitant les calories délivrées
par exemple par des réacteurs nucléaires. J'ai travaillé
sur de tels projets entre 1965 et 1971. Je signale au passage que si ces
"convertisseurs MHD" avaient pu fonctionner on aurait alors développé
des réacteurs nucléaires "HTR" (high temperature reactors)
qui auraient travaillé à 1500°, mais Dieu dans son infinie
sagesse a préféré qu'il n'en soit pas ainsi. Un réacteur
normal est déjà potentiellement dangereux. Imaginez ce qu'auraient
pu être ces réacteurs à haute température. Il
est un fait que cette MHD civile a commencé à battre de l'aile
à
partir de 1965. Au congrès de Varsovie
de 1967 Ricateau, patron de Typhée", générateur expérimental
construit au CEA de Fontenay-aux-Roses avait admis que "nous nous étions
heurtés au mur de l'instabilité découverte par Vélikhov
en 1964, par le calcul". Cette instabilité, se développant
en un millionième de seconde, interdisait tout fonctionnement en
"bitempérature" (avec une "température électronique"
supérieure à celle du gaz). Pas d'angoisse : c'est ce qui
se passe dans le premier tube au néon venu. Vous avez du "bitempéraure"
dans votre cuisine. . Le gaz d'électrons est à dix mille
degrés alors que vous pouvez tout tranquillement poser votre main
sur le tube. Après ce virage du congrès de 1967 tous les
labos civils ont fermé, les uns après les autres. Les Russes
ont insisté quelques années de plus avec un générateur
nommé U25, qui achève de rouiller dans un hangar près
de Moscou. Je visité ces reste dans les années quatre vingt
avec mon ami et complice Patrice Van Eesrel, guidés par mon vieil
ami Golubev, ex co-worker de Vélikhov. Bref toute cette MHD civile
est partie en live au fil des années. Je me souviens d'un congrès
à Chicago, en 1985 si mes souvenirs sont exacts, où les responsables
des anciens projets, comme J.F.Louis, de l'AFCO se demandaient en soupirant
"si un jour les affaires pourraient reprendre". Tout le monde hochait la
tête en songeant "ahrrr.. la MHD... gross malheur !". Pourtant, cinq
ans plus tôt la torpille MHD américaine avait atteint 2000
km/h. Fou, non ?
La clef de tout cela s'appelle désinformation.
L'enjeu de cette MHD militaire était énorme. Les yankees
et les Russes l'avaient compris, pendant que les Français et en
règle général tous les Européens avaient dételé
depuis 1971. Pour parfaire un tel plan les Américains ont donc désinformé
leurs propres chercheurs et ingénieurs, les civils. Extraordinaire,
non ? Eh il fallait pour que ça passe que même les civils,
les universitaires américains tombent dans le panneau. Revenons
en arrière. En 1967 se publie chez Mac Graw Hill un ouvrage absolument
remarquable intitulé "Engeneering magnetohydrodynamics". Dans les
années qui suivent la MHD américain s'étiole. Pas
de nouveaux ouvrages, plus d'enseignements, plus de bourses, plus de contrats,
plus de phd. Un discipline entière disparaît dans une fondrière.
Les Européens se disent "Si les Américains abandonnent tout,
comme cela, c'est que cela ne doit pas présenter d'intérêt".
MHD civile et MHD militaire
En fait, dans les sanctuaires militaires on développe
des projets avec des budgets "noirs" comparables à ceux des projets
Appolo ou Manathan. Où ? Dans la fameuse aire 51, entre autre et
à Livermore et Sandia, deux bons "sanctuaires". Tout à l'heure
nous évoquions une torpille qui filait en 1980 à 2000 km/h.
J'oubliais le sous-marin, plus lent, quand même. Vitesse moitié.
Comment de tels gadgets ont-ils pu échapper à la surveillance
? Réfléchissez. Où a été conçu
et essayé le F-117 A ? Réponse : dans la base de Tonopah,
Nevada, sous une couverture.
Le F-117 A
La base où étaient effectués les essais était officiellement une unité d'entraînement équipée de T38 "Talon" biplaces. A partir de 1983 le F-117A devint opérationnel sur cette même base de Tonopah. Cet avion fit son premier vol.... la nuit. Jusqu'en 1989 il ne vola jamais de jour. Présentation officielle à la presse en 1990 (vous vous souvenez peut être de la couverture de Science et Vie titrant "l'OVNI, c'est lui !" : les Américains avait à cette époque décidé de griller leur avion furtif ultra-secret pour essayer de dégonfler en catastrophe la vague belge). Il y eut deux crashes. Les épaves furent prestement remplacées par de fausses épaves de T38, tenues prêtes en cas de problème. Personne n'a jamais vu naviguer le sous-marin MHD Américain, pas plus que son équivalent Russe d'ailleurs. Tout cela demande de grosses infrastructures, bien banalisées. L'enjeu en vaut la peine. On se croirait dans un film de James Bond. Mais songez à l'exemple du F-117A. En 1980 cette affaire aurait pu sembler sortir tout droit d'un film de James Bond. Personne ne savait rien.
Pourquoi les Américains ont-ils développé
de telles recherches, avec un tel luxe de moyens et dans un tel climat
de secret ? Simplement parce qu'ils savaient qu'ailleurs, autrement, cela
avait déjà marché. Chez les Russes ? Non. L'épave
récupérée à Roswell était une navette
hypersonique (mais pas une machine capable de franchir les années-lumière).
Pourquoi s'était-elle crashée ? Pourquoi une "vaisseau"-mère
n'était-il pas venu aussitôt récupérer au moins
ses occupants ? Ca, c'est un autre problème, une discussion fort
vaste pour laquelle nous pourrions avoir des réponses dans le peu
d'années à venir, mais pas forcément des réponse
qui pourraient nous réjouir. Il a fallu du temps aux Américains
pour apprendre à "lire" cette épave, mais ils ont fini par
y parvenir. Evidemment, dès qu'ils ont disposé de cette preuve
de l'origine extraterrestre des ufos le mot d'ordre a été
"désinformation immédiate". Avouons que cela a marché
à l'échelle quasi-planétaire, sauf chez les Russes
qui ont peut être aussi disposé de leurs propres éléments
de conviction très tôt. On notera qu'avec les torpilles, les
sous-marins MHD puis avec ce projet d'hypersonique Ajax les Russes avaient
eux aussi soigneusement évité de mélanger MHD civile
et MHD militaire. Si on se met à penser "désinformation"
alors tout ce qui a émergé des USA depuis 1947 fait sens.
Il faut concéder à l'équipe du rapport COMETA cette
justice : ils ont subodoré en 1999 que les Américains détenaient
des infos. Voir les extraits ci-joints. Les phrases citées ont un
côté naîf et attendrissant. Elles montrent que notre
MHD militaire française est inexistante. Etant donné qu'il
n'existe plus sur notre territoire (et je dirais même plus dans l'Europe
de l'ouest toute entière) de spécialiste de MHD (dans les
gaz) cela ne risque guère de changer. On sait que j'ai fait des
efforts désespérés pendant dix ans pour démarrer
des recherches. Mais la crainte de voir ces travaux déboucher sur
une crédibilisation de l'ovni en tant que machine extraterrestre
(à cause de l'annihilation des ondes de choc) était supérieure
à l'envie de voir ce qu'on pourrait faire avec cela. Eh puis les
français avaient une excuse : à la différences des
Américains ils ne savaient pas que cela devait obligatoirement marcher.
Le gag c'est cette visite que nous avions faite en 1983, mon ami Elio Flesia
et moi-même, invités par le responsable des essais en bassin
de carène des futurs sous-marins français, installé
à Toulon. Celui-ci voulait simplement savoir, après avoir
lu "Le Mur du Silence" (qui venait de sortir) et plus précisément
sa page 30 s'il serait envisageable de supprimer le sillage turbulent derrière
un périscope de sous-marin.
Extrait de la page 30 du "Mur du Silence"
(Pour avoir une copie du Mur du Silence, plus 18 autres BD, sur CD, envoyer 16 euros à J.P.Petit, Villa Cardinale 1, 6 Allée du Parc 13700 Venelles)
Ma réponse ayant été positive, il avait été satisfait et m'avait alors dit "il existe une autre source de bruit, dans les sous-marins, ce sont les hélices. Verriez-vous une possibilité pour réduire cette signature ?". J'avais répondu "simple, vous les enlevez et vous tapissez la coque avec des accélérateurs pariétaux". Nous nous étions alors pratiquement faits jeter dehors, à une époque où la torpille US, elle-même flanquée de dispositifs semblables, dépassait les 2000 km/h.
Et les engins volants ? Ca c'est une aventure passionnante dont le lecteur pourra découvrir tous les détails dans mon livre, doté de nombreuses annexes techniques, assez abordables du reste. On peut toujours douter. Dans un Air et Cosmos récent on mentionnait une phrase d'un ingénieur de l'ONERA, questionné à propos de cette mystérieuse "électro-aérodynamique" (en fait la MHD rebaptisée) qui avait fait cette réponse succulente :
- Les lois de la physique étant les mêmes partout, je considère ces idées américaines comme farfelues.....
En d'autres termes : "Je ne comprends pas, donc c'est idiot". Cela rappelle la définition du sceptique donnée par mon ami Rémy Chauvin : "c'est celui qui ne se doute de rien". Imaginez qu'on n'ait jamais essayé de bombes atomiques sur des villes japonaises. Imaginez que dès le départ (comme cela a été par exemple le cas au Pakistan) on ait opté d'emblée pour des explosions nucléaires souterraines. Imaginez que le secret ait été très bien gardé, que des tas de pays aient été dissuadés astucieusement de se lancer dans des opérations aussi coûteuses, par exemple parce que les Américains et les Russes auraient monté des manips-bidon en concluant que "ça n'était pas rentable". Vous souriez ? Vous avez tort. Lisez l'affaire Heinsenberg" publié il y a une dizaine d'années chez Albin Michel. Vous verrez comment Heinsenberg et Von Weisacker s'y sont pris pour faire croire aux Nazis que la masse critique était si élevée qu'il seraient exclu de concevoir sur cette base une bombe. Je vous le dis : si les secrets du nucléaire avaient été bien gardés et qu'on ait suffisamment désinformé des tas de pays, leurs ressortissants croiraient encore, comme jadis Poincaré "qu'il est impossible de détruire une ville avec une livre de matière". Dans le cas du nucléaire, ça aurait été un peu plus compliqué, vu que ces idées sont nées en même temps dans de nombreux pays, en Angleterre et en France entre autre. Mais une chose est sûre : si le public n'avait pas été confronté aux photographies montrant les destructions opérées au Japon jamais l'homme de la rue n'aurait pu se faire une idée des possibilités de destruction des bombes A, puis H. Ces capacités destructrices seraient au-delà de ses capacités imaginatives. Et il faut avouer qu'il y a une telle différence entre les bombes chimiques et les bombes nucléaires que le saut conceptuel reste difficile. Qui peut imaginer soixante millions de tonnes de pains de TNT, empilés, et a fortiori largués d'un avion ? Pour info on peut négocier une explosion nucléaire souterraine d'une bombe d'une mégatonne en creusant un puits ayant une profondeur minimale de 1500 mètres. A plus forte profondeur, disons deux ou trois fois plus, le cratère d'effondrement ne se formerait pas en surface. Pour des bombes de plus faibles puissance, en les faisant détoner dans des terrains susceptibles d'absorber les ondes sonores (par exemple sous une couche de lignite, à mille mètres de profondeur pour un engin de 3 kT) l'explosion serait "totalement furtive". Avez-vous au passage été assez ingénus pour croire que les explosions nucléaires souterraines avaient disparu de la surface de la Terre ? En fait, maintenant, le signal des bombes essayées (de puissance modeste) est devenu assez faible pour qu'il puisse se perdre dans le bruit de fond sismique terrestre.
Le lecteur trouvera tout cela dans mon ouvrage, qui paraîtra dans quelques mois, assez vite, j'espère. Mais il y a les vacances et la "fabrication" d'un livre, qui prend quelques mois quand il y a autant d'illustrations à incruster dans le texte. Le livre est conçu comme un thriller avec plusieurs rebondissements dont je vous laisserai la surprise. Pourquoi les Américains ont-ils accepté là-bas de se montrer aussi bavards ? Simplement parce qu eles Russes ont commencé à parler. C'est un peu actuellement la manière dont ils se "vengent" en un sens. Un secret partagé n'est plus un secret. Ceci dit, combien de temps faudra-t-il aux militaires français pour réaliser l'ampleur du désastre, ça je n'en sais rien et je m'en moque éperdument. En tant que spécialiste je dis que cela représente au bas mot "vingt cinq années d'un retard devenu irrattrapable", plus des avancées technologiques secrètes concernant par exemple les supraconducteurs. Si la MHD est "confidentielle défense" alors la technologie des supraconducteurs l'est aussi. Tant pis pour pour l'industrie civile. Tout cela implique une rétention d'informations tant techniques que scientifiques dont on n'a pas la moindre idée.
Comment peut-on maintenir un tel secret pendant aussi longtemps ? En utilisant la désinformation. regardez "Mars Attack". Vous y verrez un pilote traînant un extraterrestre carrément monstrueux dans son parachute, et gagnant l'aire 51, aux tréfonds duquel on retrouvera le "savant fou" étudiant l'épave récupérée il y a des décennies dont les pilotes baignent dans du formol. Ces extraterrestres, d'ailleurs, vont de planètes en planètes, comme des sauterelles, pour les ravager. Après, amusez-vous à suggérer qu'il ait pu y avoir quelque chose de sérieux là-dessous.
Il s'agit d'armes ? Non, pas seulement. Ces avancées sont des concrétisations d'études menées sur le dossier ovni. J'ai évoqué plus haut un premier hypersonique. L'engin américain c'est le mythique "Aurora". Ce qui est à hurler de rire ce sont les essais faits en ce moment avec une prétendue maquette d'engin hypersonique, lâché en altitude par un B52 et propulsé par une fusée à poudre... aux yeux.
- Usque tandem patientia nostra abuserat.....
Aurora vole depuis 1990. Il décolle avec ses turboréacteurs, pas tellement différents de ceux du Concorde puis escalade le ciel. Mach 2, 3, etc.... A partir de Mach trois-quatre il modifie sa configuration et devient un hypersonique. Vous trouverez l'astuce dans le livre. Il n'annihile pas ses ondes de choc mais les atténue en les faisant se former sur des bourrelets de plasma. Il vole alors comme un "wave rider" en surfant sur son onde de choc (il n'y a qu'une onde disposée sous l'appareil dont la partie supérieure est plate comme la main, "dans le lit du vent"). J'ai appris en Angleterre, de la bouche de "Penninger" qu'il était satellisable au prix d'une poussée additionnelle délivrée par des fusées. Cela devient alors un satellite d'observation en orbite ultra-basse (80 km). Il peut virer en descendant reprendre appui sur les hautes couches, comme un surfer. Aurora c'est la version techno du "surfer d'argent". Pour la rentrée atmosphérique, pas de problème, pas besoin de bouclier thermique. C'est encore la MHD qui fournit le freinage (en douceur). Vous découvrirez tout cela dans le livre. A moins que vous ne trouviez ces astuces par vous-même avant. Aurora est un avion espion, digne successeur du SR-71. Mais avouez qu'un avion espion satellisable, c'est classe. Pourquoi ne pas concevoir un bombardier ? Celui-ci existe et a été vu une fois, de nuit, à proximité de la base Edwards. Allez voir l'image sur mon site. Vous me direz "mais c'est le B2 !". Oui et non. Il lui ressemble comme un frère, vu d'en dessous, mais c'est le HB (hypersonic bomber), pas le B2 qui est un leurre subsonique, une brave brouette qui joue son rôle très honnêtement et se laisse photographier sous tous les angles.
En disant cela je m'avance. Mais quelqu'un pourra-t-il m'expliquer pourquoi seulement vingt et un B2 seulement ont été construits à ce jour, pourquoi chacun est censé coûter 2 milliards de dollars (les 2/3 du prix du porte avions Charles de Gaulle) et enfin pourquoi l'ensemble de ce programme, débouchant sur une flotte de subsoniques, a coûté 260 milliards de dollars (quatre vingt cinq fois le prix de notre porte -avions national, estimé à 3 milliards de dollars). Pensez au F-117A et à sa couverture (les T38 d'entraînement). L'enjeu était si énorme (il s'agit d'une maîtrise planétaire) que cela valait le coup d'inclure dans le projet la conception et la réalisation (avec quelques éléments en commun) d'une flotte d'avions-leurres, en l'occurrence les B2.
Ces bombardiers hypersoniques HB (qui, comme Ajax n'ont pas de cockpit) ne volent que la nuit. Ils filent à 10.000 km/h, à soixante km d'altitude. Distance franchissable : 40.000 km. Capables en décollant des Etats-Unis d'aller bombarder n'importe quel point du globe et de revenir, en l'espace d'une nuit : en 4 heures de vol. Les bombes sont équipées de boucliers thermiques et sont évidemment pilotables en phase de rentrée.
Est-ce tout ? Non. L'avance américaine
défie les imaginations les plus débridées. La seule
façon que j'aurai de pouvoir appuyer mes dires sera de donner dans
les annexes toutes les solutions techniques en rapport avec ces engins,
sinon on pourrait qualifier les contenus de ce livre de bruits de couloirs.
Ceci dit, la dernière confidence recueillie concerne un drone discoïdal
capable de filer à mach dix en air dense. Là, il faut une
autre source d'énergie : de l'antimatière embarquée,
stockée dans une bouteilles magnétique. Et c'est là
que l'énergie embarquée par l'engin se présente sous
une forme offrant une masse quasi négligeable. On achoppe ainsi
sur un thème nouveau : les Américains auraient mis au point
un procédé leur permettant de synthétiser massivement
de l'antimatière. Avec elle ils peuvent propulser des drones MHD
"à induction, façon J.P.Petit, voir compte Rendu de l'Académie
des Sciences de paris, 1977" (le fait de trouver ce système dans
mes bandes dessinées divertit fort nos tenants de "black programs").
En dopant des cristaux avec des antiprotons, "confinés
électrostatiquement" ils disposent de
bombes propres, dont les puissances peuvent être réduites,
sans limite inférieure (par opposition aux bombes A où il
est bien difficile de descendre en dessous de la kilotonne de TNT). Les
"bucky balls" made in USA, grosses comme des balles de golf, écran
thermique compris, représentent seulement 4 tonnes de TNT. Déversées
par myriades sur une installation ou une région elles y créent
des ravages sans hiver nucléaire. Progrès essentiel : ces
bombes de 4° génération, "écologiques" deviennent
utilisables. Les Américains auraient d'ores et déjà
la capacité de rayer la Chine de la carte, et ils le feront sans
état d'âme si un jour celle-ci devenait trop dangereuse pour
eux. N'oubliez pas que les Chinois "envisagent une implantation sur la
Lune". Traduction : leurs fusées ont 12.000 km à franchir
pour atteindre les USA. Elles doivent donc être hyper-puissantes.
La Chine, ils s'en foutent comme de leurs première nattes.
Avec de l'antimatière on peut aussi alimenter
un accélérateur MHD donnant des vitesses d'éjection
de 500 km/s ( dit "à très forte impulsion spécifique").
On peut propulser des sondes spatiales à 100 km/s. Plus besoin du
laborieux "effet de fronde". C'est aussi l'explication du peu d'empressement
des Américains à lancer un programme d'exploration de Mars
par fusées (et leur peu d'enthousiasme vis à vis du ruineux
projet de "super-tokamak"). En synthétisant cette antimatière
in situ on peut aussi développer des bombes ayant une puissance
unitaire d'un million de mégatonnes. Pourquoi faire, grands dieux
? Pour détruire un géocroiseur. On en voit beaucoup, ces
temps derniers, vous ne trouvez pas ? Ceux qui viennent de nous frôler
seraient-ils les précurseurs d'un nuage de cailloux ou de grêlons,
ou les deux mélangés, restes d'une antique planète,
éjectée sur une orbite très excentrique au moment
de la formation du système solaire. Un objet qui aurait été
au passage pulvérisé par effet de marée en passant
à l'intérieur de la "sphère de Roche" de la planète
qui lui a donné ce fantastique effet de fronde.
Armagedon
Si ce que j'avance est vrai, alors le nombre des géocroiseurs croîtra dans l'avenir, au point qu'on finira même par cacher leur existence ou par truquer les calculs conduisant à une certitude d'impact pour le pas affoler les populations. Supposez qu'un jour il devienne évident que "celui-là, on va se le payer". Que faudrait-il faire ? Aller vers lui avec une fusée ? Ridicule. Il fonce vers nous à 40 km/s et il faudrait faire demi-tour pour naviguer de conserve. Aucune fusée n'est capable d'assurer une telle mission. Puis il faudrait faire un trou dedans. A quelle profondeur ? A coeur, bien sûr. Mille mètres au bas mot. C'est là que Bruce Willis intervient, arque bouté sur sa foreuse d'installation pétrolière. Non, le forage serait assuré par une torche à antimatière, celle-ci étant synthétisée puis guidée électromagnétiquement. Au final il faudrait faire exploser au centre un engin d'un million de mégatonnes, seul suffisant pour réduire un objet de plusieurs kilomètres en fragments submétriques, assez petits pour se consumer avant d'atteindre la surface terrestre.
Il faut être réaliste. Les américains sont en train de devenir les maîtres de la planète, à quelques attentats au cutter près. Si d'ici quelques années on détecte le (ou les) géocroiseur "Armagedon" il n'y aura qu'eux pour pouvoir nous sauver de l'anéantissement, un plan qu'ils auront préparé de longue date. Ca n'est pas le genre de chose qui s'improvise en quelques années. Il faut apprendre à synthétiser de l'antimatière massivement, puis il faut mettre au point des propulseurs MHD à très forte impulsions spécifique, une torche à antimatière et enfin des bombes d'un million de mégatonnes. Il faut ensuite les essayer quelque part. Pas sur Terre. Alors, où ? Et cette foreuse à antimatière, celle de "Bruce Willis", on l'essaye où ?
Tout cela serait-il né par hasard. Imaginez des extraterrestres qui arrivent sur Terre. Au moment où ils entrent dans notre système l'un d'eux s'écrie :
- Ca y est, ils vont encore se le payer ! ....
- Quoi ?
- Ben ces débris de planète qui
sont sur une orbite à très forte excentricité, très
inclinées sur le plan de l'écliptique.
- Ah oui, ce truc...
- Si un débris tombe dans l'océan
l'énergie cinétique liée à l'onde de choc sera
dissipée en créant un immense panache de
vapeur d'eau qui stationnera en altitude, occultant
aussitôt la lumière.
- Et créant un effet d'hiver nucléaire
?
- Non, cet immense nuage de vapeur d'eau va se
comporter comme ce qu'ils appellent des cumulus. Quand ils sont trop épais
pour laisser passer la lumière leur base se refroidit et ils deviennent
des "cumulus congestus". La vapeur d'eau se condense à la base.
Des gouttes se forment qui tombent. Ils appellent ça la pluie.
- Donc il va pleuvoir.
- Ouais, disons quarante jour et quarante nuits.
C'est pas la mer à boire.
- Mais si ça tombe sur un continent c'est
plus emmerdant.
- Ca c'est sûr. Là, un milliard
de tonnes de poussières d'un micron de diamètre part dans
l'atmosphère, bon poids. La température au sol baisse de
25°, plus par endroits. Ces particules sont si fines et leur vitesse
de chute si faible qu'elle mettront dix huit mois à regagner le
sol.
- Ouh là là !
- Eh oui. La luminosité au sol est réduite
d'un facteur cinq cent (la pleine Lune terrestre). Les végétaux
dépérissent. La faune se trouve réduite. Les humains,
n'en parlons pas. Ils se les caillent. De plus comme l'atmosphère
devient plus chaude en haut qu'en bas, elle est "superstable". Il n'y a
plus d'ascendances donc plus de stérilisation par le UV en altitude.
- Alors la surface de cette planète va
devenir un bouillon de culture.
- La liste des catastrophes à prévoir
est encore plus longue. J'ai un collègues qui avait fait sa thèse
là-dessus.
- Ces terriens n'ont pas de chance avec ce truc
qui leur revient dessus périodiquement.
- A chaque fois ils se payent presque un retour
en case départ.
- Ca dépend de la taille du ou des géocroiseurs.
Dans le passé ils ont même connu un retour à l'ère
primaire.
- Carrément !
- Antérieurement ils se sont payé
le noyau de la planète.
- Ah oui, c'est ça qui a créé
leur satellite.
Formation de la Lune
- Qu'est-ce qu'on peut faire ?
Soudain, un extraterrestre arrive avec une info :
- Il y a un pays où ils ont atteint l'ère
nucléaire. Ils sont fait exploser leur première bombes A
dans un bled qui s'appelle Alamogordo.
- Vous croyez que ? ......
- Je ne sais pas. Mais ou on s'en lave les mains,
ou on leur file un coup de pouce.
- Comment ?
- Il faudrait créer dans ce pays-là
une accélération technologique suffisante pour qu'ils puissent
disposer d'armes anti-comètes d'ici, attendez, je regarde,... soixante
douze ans.
- Ca peut être jouable.
- Ce pays détiendra alors une maîtrise
complète sur le reste de cette planète.
- C'est ça ou le retour à l'âge
des cavernes, sinon pire.
- Mais comment leur faire comprendre ?
- J'ai une idée. On monte un faux crash
avec un truc qui d'une part entraîne leur conviction, d'autre part
contienne la quantité de technologie suffisante pour les orienter
à temps vers ce projet.
- On pourrait rajouter quelques corps.
- Eventuellement.
- En supposant que tout cela fonctionne convenablement
ils vont disposer des sources d'énergie suffisantes pour effectuer
des voyages interstellaires.
- Oui, mais avant qu'ils comprennent comment
ça marche....
- Ne les sous-estimez pas. Dans la moyenne ils
sont très cons, bien sûr. Mais chez eux les capacités
mentales sont très étalées. L'écart-type est
plus important que chez nous.
- Ca veut dire qu'il y a au tour d'une population
moyenne "d'assez cons", on trouve d'un côté des "encore plus
cons" et de l'autre des "beaucoup moins cons". Ce sont les classiques "queues
de distributions Boltzmanniennes".
- Et ce sont les "beaucoup moins cons" qui sont
dangereux ?
- En un sens oui. Sur cette planète c'est
totalement imprévisible.
- Bon, appelle le chef, on va aviser.....
Jean-Pierre Petit
Directeur de Recherche au CNRS
24 juillet 2002
***************8
Quelques extraits du rapport
COMETA
(1999)
http://www.ufocom.org/pages/v_fr/m_articles/le_voile_se_dechire/Extraits_Cometa.htm
12.2 Entreprendre une veille et susciter des travaux amont
Des études présentées au chapitre 8, on peut conclure que s'impose une veille technologique, au moins passive et de préférence active, dans les domaines de la propulsion de pointe, comme par exemple la magnétohydrodynamique. Il est vraiment essentiel de savoir ce que font les autres nations à ce sujet.
.....
Elles démontrent la réalité physique quasi certaine d'objets volants totalement inconnus, aux performances de vol et au silence remarquables, apparemment mus par des intelligences.
.....
: Une seule hypothèse rend suffisamment compte des faits et ne fait appel, pour l'essentiel, qu'à la science d'aujourd'hui ; c'est celle de visiteurs extraterrestres
...
2) Opinions sur Roswell
- Des interviews, affidavits et témoignages vidéo très concordants décrivent la découverte d'un matériau qu'on ne sait pas fabriquer de nos jours : une feuille mince d'apparence métallique, de très grande résistance, et si élastique qu'après avoir été froissée en boule elle reprend spontanément sa forme initiale, sans la moindre trace de pli résiduel. - Il semble bien que le crash se soit produit le 4 juillet, "Indépendance Day', vers 23 h 30. Ia date et le lieu symbolisent la puissance américaine, d'où la question suivante: si le crash est bien celui d'un vaisseau extraterrestre, est-ce vraiment un accident, ou est-ce un crash délibéré, constituant un message et/ou l'authentifiant ?
...
7.3. Les responsables américains et la politique du secret
7.3.1 L'armée américaine et les OVNI
L'armée américaine a été confrontée directement au phénomène depuis la Seconde Guerre mondiale. Elle semble avoir été la seule armée à l'avoir abordé officiellement avec des moyens non négligeables.
7.3.2 Les retombées de l'étude des OVNI
L'armée américaine a, en effet, conçu des aéronefs présentant les caractéristiques décrites par les témoins les plus dignes de foi. Les retombées sont potentiellement considérables, dans les domaines de la propulsion, des matériaux et des structures, de la furtivité, des armements.
7.3.3 Finalement, pourquoi le secret ?
Nous ignorons actuellement l'ampleur des connaissances que les militaires américains ont tirées de l'ensemble des études qu'ils ont mené sur le sujet, soit à partir d'observations, soit, comme cela a été parfois écrit, à partir de matériels qui auraient pu être récupérés.
Quoi qu'il en soit, il est clair que le Pentagone a eu, et a probablement toujours, le plus grand intérêt à cacher, du mieux possible, toutes ces recherches, qui peuvent, à terme, amener les Etats-Unis à tenir une position de large suprématie vis-à-vis d'adversaires terrestres, tout en les dotant d'une capacité de riposte non négligeable contre une éventuelle menace venant de l'espace.
Dans ce cadre, il leur est impossible de divulguer les sources de ces recherches et les buts poursuivis, car cela pourrait orienter immédiatement les concurrents éventuels vers les pistes les plus intéressantes. Le camouflage et la désinformation (tant active que passive) resteraient toujours, dans cette hypothèse, une nécessité absolue.
Ainsi, il paraîtrait naturel que, dans l'esprit des chefs militaires américains, le secret doive être gardé le plus longtemps possible.
Seule une pression croissante de l'opinion publique, éventuellement soutenue par des résultats de chercheurs indépendants, des divulgations plus ou moins calculées ou encore un accroissement brutal des manifestations d'OVNI, pourraient, peut-être, amener les dirigeants et les responsables américains à modifier leur attitude. Il ne semble pas que l'on en soit déjà là.
******* Critique : ********
http://www.ufocom.org/pages/v_fr/m_presse/Notes_lecture/JPPetit.htm
Ovnis et armes secrètes américaines
Jean-Pierre Petit, éd.
Albin Michel, 2003
Mes amis, quel pied ! Je viens de terminer un thriller de politique-fiction qui m'a tenu en haleine jusqu'à la dernière page de la dernière annexe. Car, mieux qu'un roman de Tom Clancy, qui sait aussi nous forger des intrigues par certains côtés rudement cohérentes, l'auteur a ajouté en fin d'ouvrage une série d'annexes techniques destinée à renforcer son propos. Nonobstant quelques invraisemblances, on s'y croirait. Cet ouvrage est : " Ovnis et armes secrètes américaines " de Jean-Pierre Petit (JPP).
Evidemment, il faut prendre cet
ouvrage au second degré car il n'est pas envisageable que JPP ait
voulu nous décrire le
monde réel même s'il
s'appuie sur nos connaissances techniques et scientifiques du moment. Jugez-en
au vu du rapide
résumé ci-après.
Petit (il s'agit du héros principal de l'ouvrage) est invité au colloque sur la propulsion avancée qui s'est tenu à Brighton en janvier 2001. Il y rencontre un certain nombre de spécialistes américains. Ceux-ci vont lui dévoiler quelques projets ultra secrets de l'U.S. Army. L'intervention de Jean-Pierre ainsi que les discussions qui suivront le colloque permettront aux lecteurs d'être édifiés sur nombre de sujets connexes. On note une certaine unité d'action dans les sujets traités : ils ont tous, peu ou prou, rapport avec la Magnétohydrodynamique (MHD) et les Ummites, deux sujets qui ont toujours plus qu'intéressé Jean-Pierre Petit. Voyons cela.
- l'Ajax. Il s'agit du projet russe d'avion hypersonique (c'est à dire doté d'une vitesse de croisière dépassant largement mach 4). Cet avion n'a jamais vu le jour en raison de l'écroulement de " l'empire soviétique " mais il était prévu qu'il utilise la technologie MHD pour vaincre les problèmes techniques ardus induits par le vol hypersonique.
- L'Aurora. C'est le petit frère américain de l'Ajax. Contrairement à ce dernier, l'Aurora vole depuis 1990. Il croise à 10 000 km/h, 60 km d'altitude et peut être satellisé à l'aide de boosters additionnels. Cet engin est la réplique, en technologie américaine, de la navette hypersonique " alien " récupérée à Roswell. Naturellement, l'Aurora utilise à fond la technologie MHD dans laquelle les Américains sont passés maîtres. Détail amusant, ces spécialistes croisés à Bristol seraient des ardents admirateurs de JPP ; ils auraient tous lu l'excellente BD " Le mur du silence ", œuvre de Jean-Pierre Petit.
- Torpille MHD hyper véloce. Dans la même veine, les américains ont aussi conçu une torpille sous-marine qui file à 2 ou 3.000 km/h. Bien qu'ultra secrets, ces matériels sont bien connus des russes et des chinois. C'est donc de bonne grâce que nos intervenants nous dévoileront l'existence de ces engins.
- Univers jumeaux. Malgré leur habileté en matière de MHD, nos américains sont à court d'idées en matière de propulsion dans le vide de l'espace. C'est la raison d'être du colloque. Pourtant, la théorie cosmologique de l'univers gémellaire de Jean-Pierre Petit, qu'il a développé à l'inspiration de textes Ummites prétend-il, présente des propriétés fort intéressantes dans le cadre des voyages interstellaires.
- Epave de Roswell, antimatière
et extraterrestres. Au cours d'un chapitre un peu brouillon, principalement
axé sur la
fabrication d'antimatière
en quantité littéralement industrielle, Jean-Pierre réussit
à glaner des informations " top secret " sur l'épave de Roswell
et l'éventualité d'une présence alien à la
tête du " vrai " gouvernement américain. Le rapport Cometa
y est évoqué, aussi. Et les Ummites ne sont pas loin.
- Les Ummites. C'est au tour de
Petit d'apprendre à ses interlocuteurs les rebondissements de la
saga des Ummites, ces
extraterrestres qui vivraient déjà
parmi nous. Comme point d'orgue, nous apprendrons que les auteurs du texte
sur la
comète Shoemaker-Levy-9
(SL9), qui serait en réalité un essai américain de
bombe à antimatière camouflé en comète, est
d'origine Ummite !
- L'hiver nucléaire. Petit n'a pas fini d'étonner ses interlocuteurs, et le lecteur en passant. Bousculant les théories actuelles sur la formation du système solaire et la paléontologie, il nous démontre que nous sommes peut-être à la veille d'une catastrophe d'ampleur biblique avec l'arrivée probable d'un géocroiseur qui percutera la Terre et en effacera toute vie. Ce " détail " a son importance car il justifie les efforts insensés que fournissent dans le plus grand secret les Américains pour produire des armes de destructions massives jamais vues, même au Moyen-Orient. L'ambition de l'Oncle Sam est simple : disposer de la technologie nécessaire pour se débarrasser de ces géocroiseurs. Et peut-être aussi d'autres gêneurs, par la même occasion ?
- Le B2. Ces considérations épiques nous ont éloignés de la MHD. Elle revient en force car Petit n'en a pas fini. En effet il nous démontre avec des arguments fort convaincants que cet avion subsonique est, en réalité, un bombardier antipodal hypersonique qui fournit au gouvernement américain une arme invincible, comme dans Blake et Mortimer. Tout ceci grâce à la technologie MHD!
- Essais nucléaires secrets.
Le moment est venu de quitter l'auteur, avec un petit pincement au coeur.
En guise de
consolation, il nous livre ses
réflexions sur les projets du type Mégajoule ou NIF qui ne
seraient que des écrans de fumées servant à cacher
les essais de bombes nucléaires qui n'auraient jamais cessé,
notamment en France. Voilà. Du bel ouvrage. Et tout se tient.
Oh ! Bien sûr, il y a quelques faiblesses dans le récit. Comme
le synthèse de l'antimatière qui n'est que succinctement
évoquée alors que c'est un des pivots de l'histoire. Ou la
référence à SL9 qui met à mal la crédibilité
générale de l'ouvrage, voire de celle de Petit. Sans parler
des textes Ummites. On se demande aussi comment des secrets d'états
aussi énormes ont pu être livrés à notre héros...
L'argumentaire fourni à ce sujet est bien faible.
Enfin, au lecteur de se faire son opinion. Permettez-moi toutefois de vous donner un petit conseil : ne lisez pas cet ouvrage au premier degré car vous risqueriez de n'y voir alors qu'un violent pamphlet anti-américain voire même " anti-humain ". Ce serait dommage de ne retenir que cela du livre, ne pensez-vous pas?
Alain DH
Février 2003
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