19 - LE SAGE DU TIBET / Par Tuesday Lobsang Rampa --Montréal : Éditions Stanké, ©1980. {(pages 118 à 121)(Extrait 21)}. Ovni Cylindrique et exploration de la faune et de la flore.
Le monde ne cessait de se dérouler devant moi et de plus en plus vite car le rythme d'évolution s'accentuait. Le lama Mingyar Dondup tendit le bras encore vers une manette et de son coude gauche me donna une bourrade : « Tu ne dors pas, Lobsang ? interrogea-t-il. Ce que tu vas voir maintenant est capital ; sois très attentif. » Il tourna la manette et une autre image apparut — encore que ce terme d'image soit impropre puisque les trois dimensions y étaient reproduites ; le lama me donna une autre bourrade et me montra le ciel pourpré. Regardant dans la direction qu'il m'indiquait je vis comme un rayon d'argent qui lentement descendait vers le sol ; c'était un tube dont les deux extrémités étaient fermées. Il émergea bientôt complètement de la couche de nuages et se balança à quelques mètres du sol pour finalement s'y poser en douceur. Il resta là un moment, immobile. Il ressemblait à un animal qui, avant de se hasarder hors de sa coquille, regarderait d'un oeil méfiant ce qui l'entoure.
Sans doute l'inspection fut-elle positive car bientôt un pan de la carcasse métallique s'ouvrit et s'abattit sur le sol dans un bruit sourd. Puis quantité de personnages apparurent dans l'ouverture. Ils étaient deux fois plus grands et plus gros qu'un homme de l'espèce actuelle, et ils étaient revêtus d'une combinaison particulière qui les couvrait de la tête aux pieds. Ce qui recouvrait le visage était une matière transparente qui permettait de voir leurs traits autoritaires et sévères. Ils étaient tous penchés sur une carte, semblait-il, et marquaient des repères. Ils se mirent bientôt à descendre un par un le long de la paroi métallique qu'ils avaient jetée sur le sol mais dont une extrémité était restée attachée au vaisseau. On pouvait voir maintenant leur combinaison protectrice très distinctement. L'un de ces hommes — du moins ce qui semblait être des hommes, car il était difficile de le déterminer sous la combinaison et le casque transparent ; il y avait également beaucoup de fumée —, l'un des hommes donc, glissa tout à coup de la passerelle et tomba la tête la première sur le sol. Déjà il était encerclé par d'infâmes créatures jaillies de la végétation alentour, et ses camarades sortirent précipitamment, pour le défendre, des armes qu'ils portaient à leur ceinture. Ils le relevèrent et le remirent sur la passerelle ; sa combinaison avait été déchirée par les griffes des animaux et du sang s'écoulait. Deux des hommes le ramenèrent à l'intérieur du vaisseau et ils ressortirent en tenant quelque chose à la main. Ils s'arrêtèrent sur la passerelle et tous deux appuyèrent sur un bouton de l'appareil qu'ils portaient. Des flammes apparurent à l'extrémité d'une sorte de fuseau, et tous les insectes qui se trouvaient sur leur passage furent anéantis. Quand la plate-forme fut bien nettoyée ils la relevèrent et elle reprit sa place dans la carcasse du grand vaisseau.
Les hommes qui portaient le lance-flammes nettoyèrent pareillement toute la surface qui se trouvait au pied de l'appareil puis partirent rejoindre leurs camarades dans une véritable forêt de fougères. Il était facile de retrouver la trace de ceux qui passaient à travers ces fougères géantes car ils utilisaient une sorte de faux qui les coupait à la base.
Voulant voir de plus près ce qu'ils faisaient, je changeai de place et m'assis un peu plus sur la gauche. De là j'avais une meilleure vue et les hommes semblaient se diriger vers moi. Devant le groupe marchaient deux hommes qui actionnaient ce que j'avais pris pour une faux ; en fait c'était un appareil qu'ils poussaient devant eux et qui semblait muni d'une lame rotative. Le groupe arriva bientôt dans une sorte de clairière où se trouvaient différents animaux. Les animaux regardèrent les hommes et réciproquement. Ces derniers, voulant tester leur agressivité, prirent un tube métallique qu'ils dirigèrent vers l'un des animaux ; une petite pièce métallique s'en échappa dans une explosion formidable, et l'animal qui avait été visé éclata littéralement, tandis que ses débris retombaient alentour. Cela me rappelait un moine que j'avais vu tomber du haut de la montagne ; son corps avait pareillement volé en éclats. Quant aux autres animaux, ils prirent la fuite.
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