10 - Les Clés du Nirvâna
Par TUESDAY LOBSANG RAMPA
Paris : Éditions J'ai lu, 1976, 1985, 1988. {N° 1831}
©1969-> en anglais
"Les clés du nirvâna" Par TUESDAY LOBSANG RAMPA; -- Paris : Éditions J'ai Lu, 1831, 183 p. ; 17 cm.;©1973. En anglais ©1969 -> « Beyond the tenth ». {(pages 12 à 17)(Extrait 02)} La Vie Après la Mort et l'Astral.
La première question que l'on nous pose a pour but de savoir quelle est la vie après la mort, et s'il est possible de communiquer avec ceux qui ont quitté cette terre. Considérons d'abord le cas d'une personne qui s'en va de ce bas monde. Généralement, elle est très, très malade, et la « mort » résulte inévitablement de la détérioration des mécanismes corporels. Le corps devient alors intenable, inopérant, ce n'est plus qu'une enveloppe d'argile retenant par force l'âme immortelle qui ne peut supporter cette prison, et s'envole donc. Quand elle a quitté le corps mort, qu'elle a échappé à sa prison terrestre familière, elle se trouve soudain dans un environnement inconnu, où les sens et les facultés sont beaucoup plus nombreux, et différents de ceux qui existent sur la terre. Ici-bas, nous sommes obligés de marcher, ou de nous enfermer dans une boîte métallique que nous appelons automobile et, à moins d'être assez riches pour prendre l'avion, nous sommes collés à la terre. Il en va tout autrement lorsque nous quittons notre corps parce que, sans lui, dans cette nouvelle dimension qui est le « plan astral », nous pouvons voyager à volonté, instantanément, par la seule puissance de notre pensée, nous n'avons plus besoin d'attendre le train ou le car, nous ne sommes plus tributaires des horaires d'avion ni des interminables attentes dans les aérogares.
Dans l'astral, nous pouvons voyager à la vitesse que nous voulons. Nous pouvons choisir à notre gré notre chemin, notre altitude et notre rapidité. Si par exemple nous désirons admirer les merveilleux paysages de ce monde astral avec ses prairies verdoyantes et ses lacs limpides, nous pouvons nous déplacer aussi légèrement qu'un duvet de chardon à ras de la « terre », à ras de l'eau, ou nous élever à notre gré pour planer au-dessus des montagnes astrales.
Dans cette nouvelle et admirable dimension, nous assistons à tant de changements que nous avons tendance, si nous n'y prenons garde, à oublier ceux qui nous pleurent sur ce vieux globe terrestre que nous venons de quitter. Nous oublions, certes, mais si les êtres de la terre nous regrettent trop vivement, nous nous sentons inexplicablement tiraillés, nous éprouvons d'étranges sentiments de tristesse et de chagrin. Ceux d'entre vous qui souffrent d'arthrite, ou qui ont des rages de dents comprendront se que je veux dire; on sent un violent élancement qui vous fait sursauter. De même, lorsque nous nous trouvons passés dans le monde astral et qu'une personne nous pleure en se lamentant au lieu de s'occuper de ses affaires, elle nous gêne, elle nous retient par des liens dont nous n'avons que faire, et nous empêche de progresser.
Poursuivons notre chemin dans l'astral, alons un peu plus loin que ces premiers jours, jusqu'au moment où nous entrons dans la Salle des Souvenirs où nous allons prendre une décision, pour savoir quelle oeuvre nous allons accomplir dans le monde astral, comment nous allons aider les autres, nous instruire, et imaginons que nous soyons affairés, en train de secourir autrui ou de nous instruire, et qu'alors une main vienne nous tirailler... Elle distrait notre attention, elle nous enpêche de travailler, il est plus difficile pour nous d'aider les autres parce que nous ne parvenons plus à nous concentrer sur notre tâche.
Bien des gens semblent penser qu'ils peuvent communiquer avec leurs « chers disparus » en allant trouver un quelconque médium plus ou moins charlatan, qui leur demandera quelques dollars ou quelques francs et leur relaiera un message, tout comme un intermédiaire vous fait part d'un message téléphoné. Considérons justement le téléphone! Essayez d'appeler l'Espagne quand vous êtes au Canada, ou l'Angleterre d'une ville de l'Uruguay! Il faut d'abord surmonter les difficultés présentées par un intermédiaire, la téléphoniste (qui joue le rôle de médium) qui ne connaît peut-être pas la langue que nous parlons. Il y a ensuite des parasites, des déclics, des sifflements, la communication est difficile, parfois impossible. Et pourtant, ici, sur terre, nous connaissons le numéro de téléphone de la personne avec qui nous voulons parler. Mais qui va vous donner le numéro de l'être qui vient de quitter la terre et vit désormais dans le monde astral? Comment, me direz-vous, un numéro de téléphone dans l'astral? C'est à peu près ça, cependant, car tous les êtres humains ont une fréquence personnelle. De même que la BBC, la Voix de l'Amérique ou Europe 1 ont leurs fréquences propres, les êtres ont aussi la leur, et si nous connaissons cette fréquence nous pouvons tourner le boutons de notre radio pour écouter telle ou telle station, si toutefois les conditions atmosphériques le permettent, les fuseaux horaires concordent et la station émet. Cela fait beaucoup de « si ».
La même chose se passe pour les êtres qui ont quitté cette vie terrestre. Il est possible de communiquer avec eux si l'on connaît leur longueur d'ondes personnelle, et s'ils sont en mesure de recevoir un message téléphonique. En général, à moins qu'un médium soit très, très expérimenté, il risque d'être égaré par des entités-nuisances, qui s'amusent , se font passer pour des humains et qui sont capables d'enregistrer les pensées du « correspondant ».
Imaginons que Mme Brown, une jeune veuve, cherche à communiquer avec son mari, qui vient de s'évader dans l'autre monde; une de ces entités inférieures, qui ne sont pas humaines, peut percevoir ce qu'elle cherche à demander à son mari, et peut deviner, grâce aux pensées de Mme Brown, la façon de parler et l'aspect physique du mari. L'entité, comme un écolier dissipé qui n'a pas été assez souvent fouetté comme il le méritait, peut alors influencer le médium le plus sincère en lui donnant une description de M. Brown qu'elle vient de découvrir dans le subconscient de Mme Brown. Le médium donnera des « preuves stupéfiantes » en décrivant par le menu M. Brown qui, dira-t-il, se trouve à côté de lui. Il est évident qu'une personne très expérimentée ne se laissera pas abuser de cette façon, mais ces personnes sont bien rares et n'ont guère le temps de se livrer à ces expériences. De plus, lorsque l'intérêt entre en jeu et qu'un médium exige telle ou telle somme, il subit les effets d'une vibration inférieure qui l'empêche de lire correctement les messages.
Il est injuste et peu charitable de laisser notre deuil blesser ou gêner une personne qui vient de quitter la terre et qui travaille à présent ailleurs. Imaginons par exemple que nous soyons très absorbés par une tâche importante et qu'une personne que nous ne pouvons voir vienne nous distraire, nous tirer les oreilles, nous communiquer des pensées stupides; nous ne pourrions plus nous concentrer et nous traiterions ce fâcheux de tous les noms. Soyez certain que si vous aimez réellement la personne qui a quitté la terre, et si elle vous aimait sincèrement, vous vous retrouverez dans l'au-delà parce que vous serez attiré vers elle quand votre tour viendra de quitter la terre. Dans le monde astral, il est impossible de rencontrer une personne que l'on déteste ou qui vous hait, car cela détruirait l'harmonie du monde astral, ce qui ne peut absolument pas se produire. Naturellement, si vous voyagez dans l'astral, vous pouvez vous rendre sur le plan inférieur qui est en quelque sorte la salle d'attente ou l'antichambre du véritable univers astral. Sur ce plan inférieur il est possible de discuter et d'avoir des différents, mais dans les plus hautes régions il ne peut en être question.
Par conséquent, rappelez-vous bien ceci : si vous aimez réellement l'autre personne et si elle vous aime aussi, vous vous retrouverez, mais sur un plan tout à fait autre. Il n'y aura plus de malentendus comme ici-bas, plus de mensonges, car dans l'astral tout le monde peut voir l'aura des autres et, si un habitant de l'astral ment, ses vibrations personnelles se déforment et les couleurs de son aura deviennent heurtées. On apprend vite à dire la vérité.
Beaucoup de gens s'imaginent que s'ils n'offrent pas au disparu des obsèques somptueuses, s'ils ne se plongent pas dans des abîmes de douleur, ils ne peuvent prouver leur affection pour le défunt. C'est une erreur; le deuil est égoïste, le deuil provoque de graves interférences et trouble douloureusement la personne qui vient d'arriver dans le monde astral. On pourrait même considérer le deuil comme une façon de s'apitoyer sur soi-même et de pleurer sa propre perte. Il vaut bien mieux prouver son amour et son respect en maîtrisant son chagrin, pour éviter les crises de larmes intempestives qui font tant de mal à ceux qui nous ont quittés.
Les mondes de l'astral (parfaitement, au pluriel!) sont très réels. Les objets, les choses y sont aussi réels et substantiels qu'ils le paraissent sur la terre, et même davantage sans doute car là-bas nous jouissons de sens nouveaux, de facultés supplémentaires, nous découvrons de nouvelles couleurs, nous entendons des sons inconnus. Nous pouvons faire beaucoup plus de choses, sur le plan astral.
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