Vision d'horreur à Lhassa

03- L'HISTOIRE DE RAMPA

          Par TUESDAY LOBSANG RAMPA
          Paris :  Éd. J'ai Lu,©1963, 1971,1980, 1981, 1984, 1986.
          Paris : Éditions A. Michel, 1972, ©1963.
          ©1960-> en anglais
 

- {L'HISTOIRE DE RAMPA: (pages 7 à 32)(Extraits)}[05] Vision d'horreur à Lhassa.

    « Le suicide, pensai-je. Les gens auront recours au suicide afin d'échapper à leurs dettes, à leurs soucis, ou afin de rendre service à d'autres en leur procurant un corps. »

    - Non, non, mon Frère, dit le vieil Abbé. Tu es dans l'erreur. Nul ne peut échapper à sa dette par le suicide et nul ne peut quitter son corps pour un autre, à moins que certaines circonstances spéciales ne le permettent. Nous devons attendre l'épanouissement de cette Ère Nouvelle et personne ne pourra légétimement abandonner son corps avant que le laps de temps qui lui est alloué n'ait pris fin. Jusqu'à présent, cela ne peut intervenir qu'avec la permission des Forces Supérieures.

    Regarde avec plus d'attention dans ta boule de cristal, mon frère, et nous nous efforcerons de te montrer le Lhassa d'aujourd'hui.

    Devant moi, le cristal frémissait, émettant une lumière bleue qui changea et tournoya au moment où je m'approchai. Comme je prenais la boule et m'en touchais brièvement la tête pour établir de nouveau un « rapport », je sentis qu'elle était tiède, signe certain qu'une source extérieure y insufflait un fort potentiel d'énergie.

    Le vieil Abbé me considérait avec bienveillance et un fugitif sourire éclaira son visage, puis tout se passa comme si une explosion s'était produite. La vision devint floue, ne fut plus qu'un kaléidoscope de milliers de couleurs disparates et de bannières tournoyantes. Soudain, j'eus l'impression qu'on avait ouvert une porte dans le ciel et que je me tenais sur le seuil. J'étais là !

 {...}

    ... Et je vis que des esclaves creusaient des fondations, sous la garde de Chinois en armes. Abomination de la désolation !

    Un camion apparut sur la route, me traversa de part en part -- car j'étais dans le corps astral, fantomal et dénué de substance -- et s'arrêta en trépidant quelques mètres plus loin. Des soldats chinois hurlants, débraillés, en descendirent, entraînant 5 moines avec eux. Des haut-parleurs se mirent à rugir,... la place où je me trouvais fut rapidement envahie par la foule. .. des Tibétains et des colons chinois, venus là de mauvais gré...

    Les 5 moines, maigres et ensanglantés, furent brutalement jetés à jenoux. Je reconnus l'un d'eux, dont le globe oculaire, arraché de son orbite, pendait sur sa joue. Un silence tomba sur la foule morne tandis qu'une jeep, de marque russe, quittait un bâtiment portant l'écritau « Département de l'Administration tibétaine », .. Tout le monde parut se figer lorsque la voiture fit le tour de l'assistance et s'arrêta à 6 mètres environ derrière le camion.

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