02 - LAMA MÉDECIN
Par TUESDAY LOBSANG RAMPA
Paris : Éditions J'ai lu, 1981, 1988, c1960., 278
P.
Paris : Éd. Albin Michel, c1960 , 250 p. (tirage
de 1979).
London : Souvenir Press, 1959*
LAMA MÉDECIN [par RAMPA] (Page 232 à 234)[Ville de géants]:
« ... Enfin, nous arrivâmes à la mystérieuse ceinture de nuages (1). Au fur et à mesure que nous la traversions, le sol se réchauffait sous nos pieds et l'air ambiant devenait de plus en plus doux et de plus en plus reposant. Émergeant peu à peu du brouillard, nous arrivâmes dans un charmant sanctuaire, un paradis verdoyant. Devant nous s'étendait un pays d'un âge révolu.
Cette nuit-là, nous nous reposâmes bien au chaud, en savourant le bien-être du Pays secret. C'était merveilleux de dormir sur un moelleux tapis de mousse et de respirer le doux parfum des fleurs. Il y avait dans ce pays des fruits que nous n'avions jamais goûtés et dont nous fîmes nos délices. Quelle volupté aussi de pouvoir se baigner dans une eau tiède et de se prélasser à son aise sur la grève dorée.
Le lendemain, nous repartions; notre voyage nous amenait à des altitudes toujours plus hautes, mais la clémence du climat rendait notre avance facile. Sur notre passage, nous rencontrions des massifs de rhododendrons, des noyers et bien d'autres arbres dont le nom nous était inconnu. Ce jour-là, nous ne pressâmes pas l'allure. Une fois de plus la nuit tomba sur nous ...
Nous repartîmes de bon matin; à peine avions-nous parcouru trois ou quatre kilomètres que tout à coup, à notre vive surprise, nous débouchions sur un paysage sans arbres et quel paysage! Nous nous arrêtâmes net, paralysés pour ainsi dire par l'étonnement, tremblants à la pensée que nous nous trouvions devant quelque chose qui dépassait notre entendement. Devant nous s'étendait une plaine de plus de huit kilomètres de largeur. À l'autre bout se dressait un énorme mur de glace, telle une gigantesque fenêtre dressée vers le ciel, une fenêtre ouverte sur le ciel à moins que ce ne fût sur le passé. De l'autre côté, en effet, de ce mur de glace, apparaissait, comme au travers d'une eau très limpide, une étrange ville, absolument intacte, comme nous n'en avion jamais vu même dans les livres illustrés du Potala.
Sur le glacier se profilaient des édifices dont la plupart étaient dans un bon état de conservation; la glace, en effet, avait fondu si doucement au contact de l'air chaud de la vallée secrète, que pas une partie des bâtiments, pas une pierre, n'avaient subi de dégâts. Certains d'entre eux, en fait, étaient absolument intacts; le merveilleux air du Tibet, sec et pur, les avait préservés depuis d'innombrables siècles. Certains même avaient l'ai si neuf qu'ils auraient pu dater de la semaine précédente.
Mon guide, le lama Mingyar Dondup, rompit notre silence empreint d'une crainte respectueuse.
- Mes frères, dit-il, voici où vivaient les dieux, il y a cent mille ans. Il y a cinq cent mille ans, cet endroit était une agréable station balnéaire habitée par des savants d'une race et d'un type différents. Je vous raconterai un jour leur histoire. Sachez cependant qu'ils étaient originaires d'un tout autre pays, et qu'après que leurs expériences eurent provoqué une catastrophe sur la terre, ils se sont enfuis, abandonnant derrière eux l'humanité ordinaire. Ils furent responsables du cataclysme; c'est au cours de leurs expériences que la mer sortit de son lit pour être littéralement transformée en glace. Vous avez sous les yeux une ville que les glaces de ces temps immémoriaux ont protégée, une ville qui fut engloutie sous les flots lorsque la terre en se soulevant entraîna la mer avec elle, et qui fut aussitôt recouverte de glace.
Fascinés, nous écoutions silencieusement mon guide poursuivre son récit, nous parlant du passé et des vieux documents gravés sur des feuilles d'or et enfouis sous le Potala.
D'un commun
élan, nous nous levâmes pour explorer les bâtiments
les plus proches de nous. Plus nous nous raprochions et plus notre étonnement
grandissait, tant le spectacle était étrange. Pendant quelques
secondes, il nous fut impossible de comprendre ce qui nous arrivait. Nous
avions le sentiment d'avoir été d'un seul coup transformés
en nains. Puis la lumière se fit dans nos esprits. Ces bâtiments
immenses avaient été construit pour des hommes deux fois
plus grand que nous. Oui, c'était cela, l'explication. La taille
de ces hommes, de ces surhommes était le double de celle de la race
humaine actuelle. Nous entrâmes dans quelques maisons pour y jeter
un coup d'oeil. L'une d'elles en particulier, une sorte de laboratoire,
semblait-il, était remplie d'étranges appareils dont certains
étaient encore en état de marche. »
[ Rampa a souvent été mis dans des camps de prisonnières, pour les soigner après avoir survécu à de très nombreuses tortures effroyables, car les japonais voulaient le faire parler sans le tuer... Il a donc eu l'occasion d'aider et de soigner des centaines, et probablement des millers de femmes durant quelques 7 ou 8 ans où il fut fait prisonnier des japonais et malgrés deux évasions réussies. Sa troisième évasion fut définitive lors de l'explosion de la bombe nucléaire sur Hiroshima. Il se trouvait alors près de là et la consternation de ses geôliers pris de panique lui offrit la possibilité de prendre le large... Mais ses années de captivité furent terribles et atroces.]
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