03- L'HISTOIRE DE RAMPA
Par TUESDAY LOBSANG RAMPA
Paris : Éd. J'ai Lu,©1963,
1971,1980,
1981,
1984, 1986.
Paris : Éditions A. Michel, 1972, ©1963.
©1960-> en anglais
- {L'HISTOIRE DE RAMPA: (pages 247 à 253)(Extraits)}[51] Le Changement de corps physique 2.
En face, au Cottage Hospital, une ambulance s'était arrêtée. Deux hommes descendirent, se dirigèrent vers l'arrière du véhicule et en sortirent une civière où une vieille femme était allongée.
- Ah, dit l'homme, elle va à l'hôpital, et moi je vais vers la liberté. (Il regarda la rue de haut en bas et ajouta:) Ma femme est au courant. Je lui ai tout expliqué et elle est d'accord. (Il jeta un coup d'oeil vers la maison et étendit la main:) Voilà sa chambre, la vôtre est là. À présent, je suis prêt.
L'un des lamas saisit la forme astrale de l'homme et passa la main le long de la Corde d'Argent. Il semblait la nouer, comme on noue le cordon ombilical d'un bébé à sa naissance.
- Prêt ! dit l'un des prêtres.
L'homme, libéré de sa Corde, s'éloigna, flottant dans les airs en compagnie du prêtre qui l'assistait. Je sentis une douleur crucifiante, une souffrance indicible que j'espère ne jamais éprouver de nouveau, puis le plus âgé des lamas me dit:
- Lobsang, peux-tu t'intégrer dans ce corps? Nous allons t'aider.
Le monde s'assombrit. J'étais plongé dans d'épaisses et poisseuses ténèbres d'un noir rougeâtre. Je suffoquais. Je sentis que l'on me forçait à entrer dans quelque chose de trop petit pour moi. Emprisonné dans ce corps, je l'explorais avec l'impression d'être un pilote aveugle dans un avion très complexe, et je me demandais comment le faire agir. « Que se passera-t-il, si j'échoue ? » me disais-je, accablé. Désespérément, je palpai, je tâtonnai au hasard. Enfin, j'aperçus des lueurs rouges, puis vertes. Rassuré, j'intensifiai mes efforts, puis ce fut comme si une persienne s'était ouverte. Je voyais! Ma vue était la même qu'auparavant, je pouvais distinguer les auras des gens qui passaient dans la rue. Mais j'étais incapable de bouger.
Les 2 lamas se tenaient auprès de moi. Désormais, je pouvais voir les formes astrales aussi bien que les formes physiques et j'étais également en mesure de garder un contact encore plus étroit avec mes compagnons resté au Tibet. « Un prix de consolation, me disais-je souvent, pour avoir été obligé de rester en Occident. »
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