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VIVRE AVEC LE LAMA
Par TUESDAY LOBSANG RAMPA
[Traduit de l'anglais par Henriette Nizan].
Monaco : Éd. Rocher, 1990, 204 p.
Montréal: Editions La Presse, 1973.
Ottawa : Éditions La Presse, ©1973.
©1964-> en anglais*-> « Living with the Lama »
Éditions du Rocher, ©1990 -> réimpression en juin 2000, 206 pages.
{Vivre
avec le Lama, par RAMPA -> Montréal: Editions La Presse, 1973.
223 p. ; 21 cm.-- Ottawa : Éditions La Presse, ©1973. 1964*->
« Living with the Lama »; Éd. du Rocher, ©1990->2000.
206 pages.}{Pages 148 à 150-> Extrait 2}QUESTION DE TÉLÉPATHIE.
On m'a parfois demandé pourquoi nous ne captions pas tout le temps les messages télépathiques. Cela tient au fait que, si tous les chats se servaient constamment de leurs pouvoirs télépathiques, l'air en serait tellement surchargé qu'on ne s'entendrait plus. Les personnes elles-mêmes sont obligées de régler leurs postes de radio afin d'éviter les interférences. Les chats se mettent sur la même longueur d'onde que le chat qu'ils désirent appeler, quelle que soit la distance qui les sépare, mais n'importe quel autre chat se trouvant sur cette longueur d'onde peut entendre, lui aussi, le message. La conversation perd ainsi son côté personnel. Nous nous servons de notre langue à courte portée pour les conversations privées et de la télépathie pour les discusssions, les messages à longue portée ainsi que pour communiquer avec la communauté chatesque. Quand on connaît la longueur d'onde d'un chat - qui est déterminée par la fréquence de base de l'aura - on peut s'adresser à ce chat n'importe où, et la langue n'est pas un obstacle. Pas un obstacle? Enfin, un très petit obstacle, en tout cas. Les gens - comme les chats - ont tendance à penser dans leur propre langue et à projeter des images-pensées directement issues de leur propre culture, de leur propre conception des choses. Je ne m'excuserai pas d'entrer dans les détails de ce processus, car si mon livre pouvait donner aux personnes ne fût-ce qu'une légère compréhension des problèmes et des pensées chatesques, il serait déjà inappréciable à ce seul titre.
Une personne et un chat voient les mêmes choses, mais d'un point de vue différent. La personne voit une table et ce qui se trouve sur cette table. Un chat ne voit que le dessous de la table. Nous voyons les choses d'en bas. Le dessous des chaises, le dessous des automobiles, des jambes qui montent vers le ciel, comme les arbres d'une forêt. Pour nous, un plancher est une vaste plaine parsemée d'immenses objets et de pieds maladroits. Un chat, où qu'il soit, a la même vision du monde que les autres chats, et c'est pourquoi n'importe lequel d'entre eux comprend le sens du message qu'on lui envoie. Comprendre les messages des personnes, c'est une autre histoire, car elles projettent une image dont la perspective, le point de vue, nous sont tellement étrangers que cela nous trouble un peu. Les chats vivent avec une race de géants. Les personnes vivent avec une race de nains. Vous qui me lisez, couchez-vous sur le sol et vous verrez ce que voit un chat. Les chats grimpent sur les meubles et sur les murs pour parvenir à voir ce que voient les personnes et, de la sorte, comprendre leurs pensées.
Les pensées humaines ne sont pas contrôlées et irradient dans toutes les directions. Seuls des gens comme mon Lama savent contrôler leurs radiations et diriger leurs pensées de manière qu'elles n'interfèrent pas avec celle des autres. Gov'nor, un jour, nous a dit, à Kou et à moi, qu'il y a fort longtemps, les hommes communiquaient par télépathie, mais qu'ils se servirent mal de ce pouvoir et, du coup, le perdirent. C'est là, dit Gov'nor, le sens de l'Histoire de la tour de Babel. Comme nous, les hommes utilisaient jadis le langage vocal pour les conversations privées, à l'intérieur d'un groupe, et la télépathie pour les grandes distances et les rapports collectifs. Maintenant, évidemment, les hommes, tout au moins la plupart d'entre eux, ne se servent plus que du langage vocal.
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