19 - LE
SAGE DU TIBET / Par Tuesday Lobsang Rampa --Montréal : Éditions
Stanké, ©1980. {(pages 69 à 72)(Extrait
03)}. Télépathie et langues anciennes.
Lobsang ! Lobsang ! s'écria mon ami, ce liquide, je le sens, va guérir mes jambes ! Je comprends certaines des inscriptions du mur, elles disent que cette eau régénère les tissus. »
Mais comment cela peut-il se faire, rétorquai-je incrédule, et comment pouvez-vous comprendre ce langage ?
C'est très simple, répondit-il. Tu sais que j'ai beaucoup voyagé, j'ai entendu parler quantité de langages, et je me suis toujours intéressé à l'étude de ces langues étrangères. Tu as remarqué que je me plongeais souvent dans les livres, essayant d'en apprendre toujours davantage. Eh bien ! cette langue, sur le mur, je crois que c'est ce qu'on appelle le sumérien ou l'une des langues principales des îles de l'Atlantide. »
Les îles de l'Atlantide ? repris-je. Mais je croyais que c'était un seul pays que l'on désignait par ce nom. » Le lama me sourit. « Non, dit-il, il n'y a pas un endroit précis qui s'appelle l'Atlantide. Ce terme désigne plusieurs bandes de terre qui ont sombré dans l'océan. »
Ah bon, dis-je, je croyais que c'était un pays où l'on était arrivé à un niveau de civilisation tel que nous autres, à côté, étions de véritables ignorants ; et maintenant vous me dites que l'Atlantide n'est pas vraiment un pays ! »
Les idées sont encore très confuses à ce sujet, reprit mon ami, et les hommes de science du monde entier jamais n'accepteront la vérité, celle que je vais te dire. Il y a très longtemps, ce monde où nous vivons n'était qu'une seule et même étendue de terre. Au-delà ce n'était que de l'eau. Puis, sous l'effet des vibrations terrestres — des tremblements de terre, si tu préfères —, cette étendue s'est fissurée et s'est brisée en plusieurs morceaux qui devinrent des îles. Lorsque ces îles étaient très vastes on les appelait des continents. Ces fragments de terre se disperserent et les gens qui les peuplaient oublièrent bientôt leur langue originelle, car ils utilisaient des dialectes propres à leur groupe. Jadis, cependant, il n'était pas besoin de parler pour se comprendre, on pratiquait la télépathie. Mais certains individus malveillants en profitaient pour saisir les pensées d'autrui qui ne leur étaient pas destinées ; aussi les groupes choisirent-ils de communiquer en un langage qui leur était particulier. Ces langues particulières se multiplièrent et furent de plus en plus utilisées, si bien que l'on perdit très vite la faculté de communiquer par télépathie, excepté au Tibet et en quelques rares endroits. Ici nous pratiquons toujours cet art, comme tu as pu t'en rendre compte lorsque je suis entré en contact avec mon ami du Potala. J'ai informé ce dernier de notre situation et il m'a répondu, toujours par la même voie, de rester ici, en attendant que la tempête se calme. Et de toute façon, il importe peu de se trouver en un endroit ou en un autre du moment que l'on y apprend quelque chose !
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