9 - L'ERMITE
Par TUESDAY LOBSANG RAMPA
Monaco :Éd. Rocher, 1987, 222 p. et 1991, 256 p.
Paris : Éd. J'ai Lu, 1989, 250 P.
Montréal, Éd. de l'Homme, c1971, 222 p.
{L'Ermite, par Rampa: (pages 184 à 197)(Extraits)}[67] Surveillance du Système Solaire et début de la 2e expédition pour la Terre.
« ... Sur l'un des écrans, on représentait l'univers contenant ce que nous savons maintenant être le Systême Solaire.
« La Voix reprit: « Pendant des siècles, une surveillance surveillance des plus actives s'est exercée pour parer à l'éventualité de radiations dangereuses pouvant émaner du nouveau Système actuellement en voie de formation. Des millions d'années passèrent; cependant, dans la vie d'un univers, un million d'années n'est que l'équivalent de quelquesminutes dans la vie d'un humain. Finalement, une autre expédition se mit en route de l'endroit où nous sommes, c'est-à-dire du coeur de notre empire, une expédition équipée des appareils les plus modernes, à l'aide desquels nous déterminons la planification des nouveaux mondes que nous nous proposons d'ensemencer. » La Voix se tut et, une fois de plus, je regardai les écrans.
« Les étoiles scintillaient, froides et lointaines, à travers les effarantes distances de l'espace. Elles brillaient d'un éclat dur et cassant en émettant plus de couleurs que l'arc-en-ciel. L'image se mit à grandir de plus en plus jusqu'à ce que l'on distingue un monde qui semblait ne constituer qu'un amas de nuages. De turbulentes nébulosités accompagnées d'éclairs des plus horrifiants zébraient l'image d'un bout à l'autre. « Il est impossible, reprit la Voix, d'effectuer une analyse véritable dans un monde lointain en se contentant d'entreprendre des sondages télécommandés. Pendant un certain temps, nous avons cru le contraire, mais l'expérience a démontré que nous faisions fausse route. Finalement, nous avons dépêché des expéditions depuis des millions d'années. Regarde! »
« L'univers se trouva littéralement balayé, de la même manière que lorsqu'on tire un rideau. À nouveau, j'aperçus une plaine s'étendant jusqu'à ce qui semblait être l'infini. Les constructions étaient différentes; maintenant, elles étaient longues et basses. Le grand vaisseau qui se dressait là, prêt à partir, était également différent de celui que j'avais vu précédemment. Ce navire était composé de quelque chose ressemblant à deux grandes écuelles; la partie inférieure se présentait de la manière dont se présente généralement une écuelle, tandis que la partie supérieure reposait sur l'autre, mais à l'envers. L'ensemble brillait d'un éclat uniforme, tout comme la pleine lune. Des centaines de trous ronds, hubblots garnis de vitres, ceinturaient la circonférence de l'engin. Au point le plus élevé du vaisseau se trouvait une chambre transparente en forme de dôme, qui pouvait bien avoir quelque quinze mètre de large.
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