14 - LES LUMIÈRES DE L'ASTRAL
Par TUESDAY LOBSANG RAMPA
Paris : Éd. J'ai Lu, 1990, 216 P. ;Livre de poche, ©1973. {N°
2739}
Montréal : La Presse, 1974. 246
p. ; 21 cm.
1973 -> « Candlelight »
Les Lumières de l'Astral / Par Tuesday Lobsang Rampa---- 1973 -> « Candlelight » ; Montréal : La Presse, 1974. 246 p. ; 21 cm. {(pages 74 à 76)(Extrait 16)}. Journaux - Journalistes - Mensonges!
Le vieil homme leva les yeux, dérangé par un bruit soudain... Une visite. Il n'avait vraiment pas besoin de ça avec tout le travail qui l'attendait. Mais le visiteur s'avançait. « Hé! » dit-il d'un ton exubérant; puis, un peu plus calme, il reprit: « Dites donc, vous ne lisez jamais les journaux de langue française? » « Non, dit le vieil homme, jamais, je ne les lis jamais... même pas un coup d'oeil. »
« Eh bien! Vous savez que vous devriez, dit le visiteur. On vous y a consacré pas mal de place dernièrement. Je ne sais pas quelle mouche les a piqués, mais ils ont vraiment l'air de vous considérer comme un ennemi personnel. Que se passe-t-il? Ne voudriez-vous pas leur donner une interview? »
« Non, dit le vieil homme, je ne me propose pas de donner d'interview à la presse, parce qu'en chaque circonstance où j'ai accepté de le faire mes commentaires ont été grossièrement déformés. Il est infiniment préférable de ne voir aucun reporter, car de cette façon nous savons que toute « interview » est purement imaginaire. »
Le visiteur se gratta le lobe de l'oreille. « Ma foi! je ne suis pas sûr de ça, parce que comment après tout allez-vous dire aux gens que vous ne donnez pas d'interview? Et, même si vous le leur dites, quand on sait comment sont les gens de nos jours, ils ne vous croiraient certainement pas. »
« Non, répliqua le vieil homme, c'est un de ces cas où, quoi que vous fassiez, vous n'aurez jamais raison. »
« Je vais
vous dire quelque chose, reprit le visiteur. Avant, je prenais votre horreur
des journalistes pour de la paranoïa; puis, après avoir lu
certaines choses, j'ai compris que vous étiez loin d'être
un schizophrène. Il semble que tout le monde a eu des ennuis avec
la presse. Écoutez ça. »
« C'est quelque chose pour vous, quelque chose que Thomas Jefferson a dit il y a pas mal d'années: « Même les moins renseignés parmis les gens ont appris que rien dans un journal n'est fait pour être cru. » Que pensez-vous de ça? E cette phrase de Churchill... un vrai joyau; il écrit: « L'essence du journalisme américain est vulgarité dénuée de vérité. Leurs meilleurs journaux s'adressent à un public de femmes de chambre et gens de maison sans expérience - et même aussi de gens bien dont ils ont tellement faussé le jugement et le goût qu'ils en sont venus à apprécier ce style. » »
Le vieil homme sourit et dit: « Oh... j'ai mieux que ça - ou , en tout cas, aussi bien... Vous savez ce qu'a écrit un jour le général William Sherman, un grand général? « Je préférerais, avait-il dit, être gouverné par Jefferson Davis qu'être dupé par une bande de sales gribouilleurs de seconde zone. D'une insolence intolérable, ils entrent dans le camp, viennent fouiner parmi les embusqués pour leur tirer les vers du nez, publient n'importe quels bobards, et l'avidité avec laquelle le public avale ces rumeurs fait que certains de nos officiers vont jusqu'à s'incliner devant eux comme des espions - qu'ils sont en vérité.» »
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