9 - L'ERMITE
Par TUESDAY LOBSANG RAMPA
Monaco :Éd. Rocher, 1987, 222 p. et 1991, 256 p.
Paris : Éd. J'ai Lu, 1989, 250 P.
Montréal, Éd. de l'Homme, c1971, 222 p.
{L'Ermite, par Rampa: (pages 73 à 93)(Extraits)}[25]Qui êtes-vous?
« Pendant quelques instants, il se tint immobile et parut enbarassé, puis il me déclara: « Selon votre terminologie, il n'existe pas de mots, pas de concepts qui me permettraient de t'expliquer ma position. Avant de discuter d'un sujet quelconque, la première condition requise est que les deux parties, que les protagonistes qui se trouvent des deux côtés puissent comprendre les mêmes termes, soient capables de s'entendre sur certains préceptes. Pour le moment, tout ce que je puis te dire, c'est que je suis quelqu'un dont les fonctions seraient sensiblement les mêmes que celles des lamas médecins de ton Chakpori. On m'a confié la responsabilité de ton corps physique afin de te préparer à enregistrer une somme de connaissances lorsque je t'estimerai prêt à acquérir ce savoir. Tant que tu ne seras pas littéralement rempli de ces connaissances, toute discussion portant sur ce que je suis ou sur qui je suis se révèlerait inutile. Pour l'instant, sache toutefois que ce que nous faisons a pour but le bien d'autrui. Sans doute es-tu très courroncé du fait que nous prenons ce que tu estimes être des libertés à ton égard. Mais lorsque tu connaîtras nos desseins, lorsque tu sauras qui nous sommes -- et tu sais qui tu es et qui est ton peuple --, tu changeras d'opinion. » Sur ces mots, il coupa ma vue et je l'entendis quitter la pièce. ...
« ... Lorsqu'on m'aveugla, lorsqu'on me fit sauter les yeux, que les doigts crasseux des Chinois les arrachèrent de leurs orbites, je connus le martyre. Même avec mes yeux absents je voyais -- ou il me semblait voir -- de brillants éclairs, des tourbillions lumineux de formes imprécise. Ces impressions persistèrent les jours suivant. Maintenant que l'on m'avait dit qu'un appareil avait été branché sur mon nerf optique, j'étais en mesure de le croire et j'avais toutes les raisons de le croire. Mon ravisseur avait coupé ma vue, mais les souvenirs de ce sens retrouvé persistaient dans ma mémoire. Une fois de plus, dans ma tête, je ressentis cette sensation particulère et contradictoire de chatouillement et d'engourdissement.
« .... Je mis un frein à ma raison, ce qui permit à mon Sur-moi de se substituer à cette dernière. Ceci n'était pas affaire d'immagination, c'était la pleine réalité; des Puissances Supérieures se servaient de moi pour des Desseins Suprêmes. Ma peur et ma panique s'estompèrent. .... Ma conscience était nette. Mon devoir nettement défini.
***********