4- LA CAVERNE DES ANCIENS
Par TUESDAY LOBSANG RAMPA
Paris : Éd. J'ai Lu, c1967, 1980, 1984, 1988,--1963*
.
Paris : A. Michel, c1967, tirage de 1979.
{LA CAVERNE DES ANCIENS [par Rampa]: Horoscope? (pages 303 à 304 )}
« - Honorable Lama, pourquoi les gens achètent-ils des horoscopes aux colporteurs, sur la Voie?
« - Comme tu le sais, me répondit mon Guide avec un sourire attristé, aucun horoscope ne saurait être valable s'il n'a pas été établi spécialement pour la personne qu'il est censé viser. Aucun horoscope ne peut être fait en série. Les colporteurs de la Route, quand ils vendent les leurs. n'ont pour objet que d'extorquer de l'argent aux crédules. Bien entendu, Lobsang, les pèlerins en possession de ces horescopes montrent, une fois rentrés chez eux, qu'ils ont un souvenir du Potala! Ils sont satisfaits, le colporteur aussi, alors pourquoi se tracasser? Tout le monde est content!
« - Pensez-vous que les gens devraient se faire faire leur horoscope? demandai-je.
« - Non pas, Lobsang, non pas. Sauf dans certains cas comme le tien. Les horoscopes servent trop souvent à épargner à l'intéressé l'effort d'agir en prenant ses responsabilités. Je suis tout à fait opposé au recours à l'astrologie ou aux horoscopes, à moins d'une raison particulièrement bien définie. Comme tu le sais, l'homme moyen est semblable au pèlerin qui traverse la Cité de Lhassa. Il ne peut pas voir la route devant lui, à cause des arbres, des maisons, des courbes et des tournants du chemin. Il doit être prêt à toute éventualité. D'ici, nous pouvons voir la route et discerner les obstacles, car nous sommes placés à un endroit surélevé. Le pèlerin, lui, est comme une personne sans horoscope. Nous qui sommes installés plus haut que le pèlerin, nous sommes pareils à des gens qui possèdent leur horoscope, car nous pouvons voir la route devant nous, ses obstacles et ses difficultés et nous devrions ainsi être en mesure de les surmonter avant même qu'ils se présentent. »
*************