L'histoire de la Cavernes des anciens

4- LA CAVERNE DES ANCIENS

                     Par TUESDAY LOBSANG RAMPA
                     Paris :  Éd. J'ai Lu, c1967, 1980, 1984, 1988,--1963* .
                     Paris : A. Michel, c1967, tirage de 1979.

{LA CAVERNE DES ANCIENS [par Rampa]: L'histoire de la Cavernes des anciens. (pages 112 à 115)}

    « ... C'était une crevasse d'environ quatre-vingts centimètres de large sur un mètre cinquante de haut. Il n'y avait pas trace de mon Maître.

    « {...}

    « - Je reculai pour voir si mon Maître avait grimpé plus haut, continua mon Guide, mais je ne le vis pas. Je jetai un regard inquiet à l'intérieur de la crevasse. Il y faisait noir comme dans une tombe. Centimètre par centimètre, j'avançai courbé en deux. Après avoir parcouru deux mètres, je tournai un angle aigu, puis un autre, et un troisième. Si je n'avais pas été paralysé de terreur, j'aurais poussé un cri de stupéfaction, car la lumière y régnait, une lumière argentée, plus brillante que celle du plus beau clair de lune. Une lumière que je n'avais encore jamais vue. La caverne où je me trouvais était spacieuse, et le toit restait caché dans l'obscurité. L'un de mes compagnons m'écarta pour mieu voir et fut à son tour écarté par un autre. Bientôt notre petit groupe se retrouva au complet, et comtempla, silencieux et effaré, le spectacle fantastique qu'il avait sous les yeux. Si l'un de nous avait été seul, il se serait cru fou.

    « La caverne ressemblait à un immense hall qui s'étendait à l'infini, comme si la montagne elle-même était creuse. La lumière régnait parfois. Elle émanait de globes qui semblaient être suspendus dans les ténèbres du plafond. D'étranges machines s'entassaient là, des machines telles que nous n'aurions pas pu en imaginer. Je constatai à ma stupeur que certaines étaient recouvertes d'un verre d'une transparence parfaite.

« {...}

    « - Du coup nous avions complètement oublié mon Maître et quand il apparut soudain, nous sursautâmes violemment! Il se mit à rire en voyant nos yeux exorbités et nos visages affolés. Nous vîmes qu'il n'était plus en proie à cette étrange et irrésistible contrainte. Nous fêmes ensemble le tour de ces engins extraordinaires. Ils n'avaient pour nous aucune signification; Ils n'étaient qu'un assemblage de métal et d'autres matériaux, de forme bizarre, exotique. Mon Maître s'approcha d'un panneau noir, assez vaste, apparemment encastré dans l'un des murs de la caverne. Au moment où il allait en tâter la surface, le panneau s'ouvrit. Nous étions prêts à croire que l'endroit était ensorcelé, ou que nous étions en proie à une hallucination collective. Mon Maître bondit en arrière, alarmé. Le panneau noir se referma. Un de mes compagons eut l'audace d'étendre la main et le panneau s'ouvrit de nouveau. Une force irrésistible nous poussa en avant. Luttant vainement à chaque pas, nous fûmes -- j'ignore comment -- forcés de franchir le seuil. À l'intérieur, il faisait sombre, aussi sombre que dans une cellule de moine. Toujours sous l'effet d'une attirance irrésistible, nous parcourûmes un bob nombre de mètres, puis nous assîmes sur le sol. Pendant quelques minutes, nous demeurâmes là, tremblant de peur. Comme rien ne se produisait, nous fûmes un peu rassurés et c'est alors que nous entendîmes une série de déclics, comme si l'on heurtait ou raclait du métal.
 

    « Je ne pus m'empêcher de frémir. Si j'avais été là, je serais probablement mort de peur! Mon Guide continua:

    « - Lentement, presque imperceptiblement, une lueur vaporeuse apparut dans les ténèbres, devant nous. Ce ne fut d'abord qu'un embryon de lumière bleu-rose; on eût dit qu'un fantôme s'était matérialisé sous nos yeux. Elle s'étendit et s'intensifia, et nous pûmes discerner les contours des incroyables machines qui emplissaient ce vaste hall, excepté au centre, c'est-à-dire là où nous étions assis. La lumière se recroquevilla sur elle-même, tournoya, s'affaiblit, devint plus brillante, puis finit par dessiner une sphère. J'eus la curieuse et inexplicable impression qu'un mécanisme très ancien se remettai lentement en marche, après un temps infini. Littéralement fascinés, nous étions tous les cinq pelotonnés sur le sol. Quelque chose se déclencha dans mon cerveau, comme si des Lamas télépathes avaient joué à un jeu dément, puis l'impression changea et devint aussi claire que le langage parlé.

    «{...} Dans cette sphère lumineuse, nous distinguâmes des images, reprit le Lama. D'abord vagues, elles s'éclaircirent bientôt et cessèrent d'être des images. Nous vîmes réellement les événements.

    « {...} Voici ce que nous vîmes et entendîmes, et ce que tu verras et entendras dans un avenir assez proche. Une haute civilisation existait en ce monde, il y a des millénaires. Les hommes pouvaient voler dans les airs sur des appareils qui défiaient la pesanteur; Ils étaient capables  de construire des machines qui imprimaient des pensées dans l'esprit d'autres hommes -- des pensées qui apparaissaient sous forme d'images. Ils connaissaient la fission de l'atome et finirent par faire exploser une bombe qui détruisit le monde, noya certains continents sous la mer, et en fit surgir d'autres. Les populations furent décimées et c'est pourquoi toutes les religions du monde nous racontent l'histoire du Déluge.

    « [page 116] ... Il existe une salle similaire au pays d'Égypte. Il y a une autre salle contenant des machines identiques dans une contrée qu'on appelle l'Amérique du Sud. {...} Ces chambres secrètes ont été  cachées par nos ancêtres afin que les objets façonnés par eux soient découverts par une génération ultérieure, en temps voulu.... »

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