19 - LE SAGE DU TIBET / Par Tuesday Lobsang Rampa --Montréal : Éditions Stanké, ©1980. {(pages 35 à 37)(Extrait 02)}. Hibernation.
Chapitre deuxième
Nous nous trouvions dans une sorte de couloir dont les parois étaient constituées de placards et de casiers divers. Je tirai une poignée au hasard et un immense tiroir vint à moi, coulissant aussi bien que s'il eût été neuf. Il renfermait toutes sortes d'objets étranges. Le lama Mingyar Dondup qui regardait par-dessus mon épaule prit quelque chose et s'exclama : « Ce sont sûrement des pièces détachées ! Je suis sûr qu'il y a ici de quoi faire fonctionner à nouveau la machine. »
Nous refermâmes le tiroir
et allâmes plus loin. Le faisceau de lumière nous précédait
et, dans les lieux que nous quittions, la lumière diminuait progressivement.
Nous atteignîmes bientôt une très grande pièce
qui s'illumina dès que nous y pénétrâmes. Quelle
ne fut pas notre surprise de la voir remplie de monde ! C'était,
semblait-il, le poste de pilotage, et les individus que nous voyions étaient
assis chacun en un endroit bien précis. L'un d'eux regardait attentivement
ce qui devait être un tableau de bord, où se trouvaient une
multitude de cadrans ; il semblait se préparer au décollage.
« Comment se fait-il, m'écriai-je encore tout abasourdi, que
ces êtres soient encore là après des millions d'années
! Ils ont l'air tellement vivants, seulement profondément
endormis. »
Un autre homme était assis devant une table sur laquelle étaient étalées d'immenses cartes qu'il consultait la tête dans ses mains et les coudes appuyés sur la table. Nous parlions à mi-voix. Tout cela était presque effrayant et nos petits acquis techniques, dont nous étions si fiers, paraissaient plutôt pitoyables dans ce milieu.
« Ces hommes sont en état d'hibernation, m'expliqua le lama. Je suis certain qu'il existe un moyen de leur redonner vie, mais je ne le connais pas et je me demande ce qui se passerait si je le connaissais. Tu as vu comme moi d'autres cavernes dans cette montagne ; beaucoup contiennent des choses assez étonnantes, des échelles mécaniques, par exemple, tu t'en souviens ? Mais cet endroit est vraiment exceptionnel, je n'en ai jamais vu de pareil. En tant qu'aînés, nous avons, certains autres lamas et moi, la responsabilité de ces lieux. Il nous revient de les garder intacts, et je peux te dire que c'est ici l'endroit le plus merveilleux. Je me demande s'il y a encore d'autres salles à découvrir. Mais examinons celle-ci d'abord. Nous avons une semaine devant nous, car il me faudra bien tout ce temps avant que je sois capable de redescendre dans la vallée. »
Nous nous approchâmes des autres hommes ; il y en avait sept en tout. On avait l'impression que chacun était à son poste et qu'ils s'apprêtaient à décoller. Mais le décollage avait dû être interrompu par une catastrophe subite ; peut-être un tremblement de terre qui aurait fait s'effondrer des rochers sur ce qui devait être un toit à glissière.
Le lama s'arrêta à la hauteur d'un homme qui tenait un livre, une sorte de journal de bord, et il semblait qu'il venait d'y inscrire quelque chose peut-être les derniers incidents. Mais nous ne pouvions comprendre son écriture. Étaient-ce des lettres, des idéogrammes ou bien seulement des symboles techniques ? Nous n'en savions rien. « Nous n'avons jamais réussi à traduire ces signes, dit le lama, mais, attends un instant... N'est-ce pas un appareil à enregistrer, là-bas ? (Il montrait du doigt l'appareil, en proie à une vive excitation. De toute façon, ça m'étonnerait qu'il soit en état de fonctionner », reprit-il comme nous nous dirigions vers l'appareil en question.
(Voir aussi plus loin)
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