Éradication des prêtres, des sages et de leurs connaissances

12 - Les univers secrets

Par TUESDAY LOBSANG RAMPA
Paris :  Éd. J'ai Lu, 1991, 312 P.
Montréal : Éditions La Presse [c1972] {1er trimestre}, 222 pages, tirage de 1979.
Montréal : Éditions Stanké, [c1979] ,  [1989?]

12- Les univers secrets / traduit de l'anglais par Henriette Nizan, sous la direction de Jean-Louis Morgan.  -- Montréal : Editions La Presse [c1972] tirage de 1979, 318 p. ; 17 cm. -- Paris : Éditions J'ai lu, 1991, c1972.*  -- [Montréal] : Stanké, [c1979] , 222 p. ; 21 cm.,  [1989?]

{Les Univers Secrets, par Rampa: (pages 85 à 88 )(Extrait)}[28] Éradication des prêtres, des sages et de leurs connaissances.

    « Il paraît que le pharaon prend des mesures très sévères contre les prêtres, » dit le vieillard.

    « Oui, dit l'autre avec un air de sombre satisfaction. J'ai vu les gardes envahir des temples. Ils ont arrêté quelques prêtres, en ont menacé d'autres et ont emporté des ballots de papyrus. Et ils avaient l'air très déterminés. »

    « On ne sait plus comment on vit! répondit l'ancien. Il n'en était pas ainsi dans ma jeunesse. Le monde court à sa ruine! »

    « Par ordre du pharaon! cria le capitaine des gardes en pénétrant majestueusement, entouré de ses hommes, dans les appartements du grand prêtre. Vous êtes accusé de donner asile à des mécontents qui complotent contre lui et de jeter des sorts contre sa personne! » Et, se tournant vers ses hommes: « Fouillez ces lieux, et emportez tous les papyrus! »

    Le grand prêtre soupira et remarqua tranquillement: « De tout temps, ceux qui aspiraient aux plus hautes connaissances ont été persécutés par des ignorants qui avaient peur de la vérité et pensaient en savoir plus long qu'eux. En détruisant nos écrits de sagesse, vous éteignez la flamme de toute science. »

    La journée avait été pénible, avec tous ces soldats en alerte, ces gardes qui emmenaient les suspects - dont la plupart avaient été dénoncés par un voisin. Des charrettes tirées par des esclaves roulaient par les rues, chargées de papyrus confisqués. Mais le jour touchait à sa fin, comme il l'a toujours fait et le fera toujours, quelque interminable qu'il paraisse aux yeux des victimes de l'oppression.

    De petites vagues venaient frapper les rives du Nil.

    Nul ne se hasardait dans les rues. Car les hommes du pharaon étaient partis pour une chasse à l'homme; une chasse aux prêtres, aux savants, à tous ceux capables de lire dans les présages et dans le ciel l'annonce de la mort prochaine du souverain.

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