15 - Par TUESDAY LOBSANG RAMPA ©1974
Il semble que ce que je dis dans mon dernier livre, Candlelight - que Jésus est allé au Japon et que c'est son frère que l'on a crucifié à sa place - a vivement intéressé certains d'entre vous. Aussi conviendrait-il peut-être que je fasse ce que vous avez été nombreux à me suggérer : parler un peu plus de quelques-uns de ces vieux récits bibliques. Une quantité surprenante de lecteurs m'ont écrit pour me dire : « Encore! Encore! »
On doit avoir toujours présent à l'esprit qu'il n'y a guère d'allusions à ces choses-là ailleurs que dans la Bible. C'est ainsi, par exemple, que aucun de nos grands auteurs qui vivaient il y a deux mille ans n'a écrit sur Jésus. Cela mérite réflexion. Aujourd'hui, n'importe quel événement est partout rapporté avec abondance de détails erronés et avec tous les embellissements que la presse peut inventer. Mais, tout au long de l'histoire, les grands écrivains ont invariablement parlé des événements du moment et le fait que, à l'époque de la crucifixion, pas un seul n'ait évoqué celle-ci laisse à penser que personne ne connaissait Jésus en dehors d'un nombres très restreint de gens.
Rappelons-nous simplement ceci: le christianisme n'est apparu que longtemps après la mort du Christ. En fait, les fondations du christianisme ont été établies lors du synode de Constantinople, 60 ans après la date de la prétendue crucifixion. Aux yeux des grands auteurs grecs et romains contemporains, Jésus était une espèce de trublion qui avait un certain nombre d'idées. Aujourd'hui, on dirait : « Oh! C'est seulement le mombre d'une bande de hippies ou le chef d'un gang de voleurs. »
Cela vous scandalise? Eh bien, vous avez tort parce que vous n'étiez pas là., vous ne connaissez pas les faits, vous ne savez que ce que la Bible et les récits bibliques vous ont mis dans la tête. Les grands auteurs de l'époque dont les oeuvres ont survécu et sont parvenues jusqu'à nous ne soufflent mot de Jésus.
Encore une chose qui appelle la réflexion : si une personne est mise en croix et si, à la fin du jour, quand on la descend de sa croix, on peut la ressusciter, c'est que la CRUCIFIXION NE L'A PAS TUÉE! En réalité, être suspendu par les bras, ce qui était le cas d'un crucifié, gênait la respiration et la rendait très difficile. Il était impossible d'inspirer à fond parce que, pour cela, on doit dilater la poitrine et que c'est impossible lorsqu'on est suspendu par les bras. J'ai été ainsi suspendu par les bras dans un camp de prisonniers de guerre et je peux donc en parler d'expérience. Par conséquent, la crucifixion n'entraînait pas la mort. Au lieu de cela, le supplicié tombe dans un état d'épuisement extrême et ne tarde pas à sombrer dans le coma. Sa respiration s'amenuise, s'amenuise de plus en plus tant et si bien qu'on pourrait dire qu'il meurt d'asphyxie.
D'après ce que je sais, la même chose se produit lorsque l'on électrocute un condamné. Les muscles contrôlant la respiration sont paralysés ou fonctionnent de façon défectueuse, de sorte que l'organisme ne reçoit plus assez d'air pour fournir au cerveau l'oxygène nécessaire à maintenir la conscience. Dans ce cas, le sujet s'évanouit et, SI L'ON N'INTERVIENT PAS, il finit par mourir. Si, en revanche, on coupe le courant et si l'on pratique la respiration artificielle, on peut presque toujours le ranimer.
Je crois que les annales des prisons américaines font état de personnes électrocutées qui sont ensuite revenues à la vie et, d'après ce que l'on m'a rapporté, les suppliciés étaient « achevés » par les médecins. Peut-être les garde-t-on simplement sous surveillance pour s'assurer que l'on ne pratiquera pas sur eux la respiration artificielle ou emploie-t-on d'autres méthodes qu'il est inutile d'évoquer ici. Mais j'ai lu un récit particulier, une histoire abominable. Un Noir très robuste avait été électrocuté. Transporté à la morgue, il y resta plus longtemps que d'habitude pour des raisons inexpliquées... et il ressuscita! Cette information m'a été donnée en toute bonne foi et je la crois véridique car je sais ce que c'est que d'être électrocuté et de ressusciter.
Savez-vous qu'e« en ces temps-là » une loi stipulait de façon formelle que le corps des crucifiés devait être descendu de la croix à la tombée de la nuit? Avant de le déclouer, on lui brisait les jambes pour porter un coup supplémentaire à l'organisme, apporter une contrainte supplémentaire au thorax et, par conséquent, aux muscles de la respiration. Mais, pour en revenir à Jésus, n'oublions pas que ses os ne furent pas brisés, la chose est attestée de manière précise. Si donc il n'a pas eu les os rompus, s'il n'a pas subi ce traumatisme supplémentaire, son corps a pu être rappelé à la vie.
Comme il a été dit ci-dessus, le corps de Jésus a été décloué sans qu'on lui ait brisé les jambes et il fut transporté - rappelez-vous que personne n'a dit que c'était un cadavre - en toute hâte dans une grotte où il fut pris en charge par un groupe d'hommes et de femmes très particuliers et très doués.
Vous avex entendu parler des Esséniens, vous avez entendu dire que c'était une société très particulière formée de gens extrêmement savants dont l'apprentissage et les talents échappent à la compréhension de l'homme de la rue.
Ils avaient une connaissance profonde de la vie et de la mort, ils savaient quels produits chimiques utiliser, ils savaient ranimer les corps. Ainsi, dans cette grotte, on administra rapidement des aromates au crucifié, on lui injecta certains produits et, finalement, le corps - que ce fût celui de Jésus, du frère de Jésus ou de quelqu'un d'autre - ressuscita.
Pour vous raffraîchir un peu la mémoire, rappelez-vous Lazare. Il est dit qu'il ressuscita d'entre les morts, n'est-ce pas? Cela est incontestablement attesté. Il est attesté, par ailleurs, que c'est Jésus qui le ressuscita. Jésus appartenait à la secte des Esséniens. Il est donc tout à fait vraisemblable que Jésus, « magicien blanc », possédait certaines herbes ou certains pouvoirs qui lui permettaient d'accomplir d'apparents miracles et qu'il accomplit un de ces miracles sur la personnes de Lazare, lequel était peut-être dans le coma. Après tout, rien n'interdit de penser qu'il soit se agi là d'un coma diabétique. Laissez-moi vous dire une chose : je suis diabétique, il m'est arrivé de tomber dans le coma diabétique. Dans cet état et sous certaines conditions, on peut facilement passer pour mort
Il est une autre affection conduisant à une mort simulée : la catalepsie. Beaucoup de gens en état de catalepsie ont été enterrés - enterrés vivants - car le cataleptique peut subir tous les tests à l'exception d'un seul. Il n'a pas de réactions, pas de réflexes et un miroir posé devant sa bouche ne s'embue pas. Le seul test infaillible est celui de la décomposition des chairs. Un cadavre se putréfie et, au bout de quelques temps, les yeux et l'odorat vous donnent l'absolue garantie que le corps est bien celui d'un mort. Mais cela ne se produit pas chez le cataleptique. Aussi est-il possible que Lazare ait été dans le coma ou en état de catalepsie, que Jésus, membre de la secte des Esséniens, s'en soit rendu compte et qu'il était capable de le traiter. Une chose dont nous ignorons la technique qui permet de la réaliser devient un miracle, n'est-il pas vrai? surtout si elle est, selon nos concepts, en contradiction avec les lois, les croyances ou la science établies.
Rappelons-nous seulement que la Bible contient un certain nombre de livres mais qu'il y en avait beaucoup, beaucoup plus qui n'y ont pas été incorporés. La Bible n'est évidemment qu'une collection de livres comme son nom l'indique.
Nombres d'autres « évangiles » ont été éliminés parce qu'ils contredisaient les témoignages des quelques-uns qui ont été publiés. Réfléchissez : il n'est dit nulle part que le nouveau testament soit vrai. Au lieu de cela, on vous parle de « L'Évangile SELON St Un Tel ». En d'autres termes, nous sommes loyalement prévenus que ce n'est pas forcément un livre vrai mais un livre composé SELON les déclarations d'une personne donnée. A peu près comme quand on dit : « Il m'a dit qu'il pensait que ... » Cela ne signifie pas que ce soit un fait réel. Pour employer la langue juridique, on pourrait appeler cela une preuve sur la foi d'autrui, ce n'est pas quelque chose que l'on vous rapporte comme une vérité absolue et irrécusable mais une déclaration par ouï-dire.
Si vous pouviez avoir connaissance d'anciens livres, de papyrus ou de pierres inscrites, vous constateriez de notables divergences. Savez-vous que certains textes affirment que Jean n'a jamais existé? D'aucuns soutiennent qu'il n'était qu'un personnage symbolique, mythique, comme John Bull en Angleterre ou G.I. Joe aux U.S.A.
Si vous faisiez des voyages astraux, ce que je vous conseille, il ne vous serait guère difficile de découvrir tout cela par vous-même car il y a encore un grand nombre de documents vieux de 2000 ou 3000 ans ou davantage sur lesquels l'homme physique n'a pas mis la main. Mais l'homme astral - et également la femme astrale - sont à même de les trouver et de les lire. Cela présente bien des avantages car l'âge a cimenté beaucoup de ces papyrus et si l'on essayait aujourd'hui de les développer matériellement, ils risqueraient de tomber en poussière. Mais, en condition astrale, on peut les examiner feuillet par feuillet sans déranger leur structure physique.
Sivous avez du mal à le comprendre, procurez-vous un microscope et observez... disons un fragment de roche. En procédant à des mises au point soigneuses, vous voyez différentes couches apparaître distinctement puis disparaître et laisser place à la suivante. N'importe qui possédant un microscope vous expiquera ce phénomène.
Ma femme, qui vient de lire ce qui précède, m'a fait une suggestion intéressante. « Pourquoi, m'a-t-elle dit, de ne pas leur dire qu'il y a des gens qui croient que Sherlock Holmes a réellement existé? »
C'est une bonne
idée, une très bonne idée. En effet, Sherlock Holmes
a été considéré par certains comme un personnage
réel et il y a encore des gens qui lui écrivent. Je suppose
que leurs lettres vont grossir la succession de Conan Doyle car Sherlock
Holmes était le produit de son imagination. Nous savons qu'il n'a
jamais existé une entité telle que Sherlock Holmes mais l'imagination
populaire a doté cette entité imaginaire d'une existence
et je crois même qu'il y a en Angleterre une société
ayant pour objectif de perpétuer la légende ou le mythe de
Sherlock Holmes.
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