9 - L'ERMITE
Par TUESDAY LOBSANG RAMPA
Monaco :Éd. Rocher, 1987, 222 p. et 1991, 256 p.
Paris : Éd. J'ai Lu, 1989, 250 P.
Montréal, Éd. de l'Homme, c1971, 222 p.
{L'Ermite, par Rampa: (pages 143 à 157)(Extraits)}[56] Visite du continent, puis de la résidence du Maître dans un autre continent.
« Je m'élevai plus haut et je vis un merveilleux océan de couleur safran. De grands rochers bordaient la côte; jaunes, violets, de toutes sortes de teintes, de toutes sortes de nuances... Je ne comprenais pas cela, car peu de temps auparavant l'eau semblait d'une autre couleur. Je compris la raison de cet état de choses en regardant en l'air: l'un des soleils s'était couché tandis que l'autre se levait, ce qui faisait maintenant trois soleils! Et avec l'ascension du troisième soleil et le coucher d'un autre de ces astres, les couleurs variaient. La teinte même de l'air semblait se modifier. Mon regard stupéfié contemplait l'herbe qui changeait de couleur. De rouge qu'elle était, elle virait au violet; de violet, elle virait au jaune; la mer elle-même changeait graduellement de couleur. ... Je soupçonnai que les couleurs évoluaient constamment sur cette planète.
«... mon esprit désincarné fit demi-tour et suivit rapidement oendant quelques milles une côte rocheuse et des régions de culture émaillées de petites exploitations agricoles. ... J'amorçai une descente au ras du sol et vis de près les petites plantes qui croissaient en bouquets à la surface de cette planète. Avec la lumière changeante du soleil, elles avaient l'apparence de petites fleurs violette avec des tiges brunes ressemblant à de la bruyère....
« J'avais l'impression de ne pas me trouver là pour m'amuser, pour mon plaisir, mais afin que d'autres personnes puissent voir par mon intermédiaire. Une fois de plus, je me sentis soulevé, projeté haut dans les airs et aiguillonné jusqu'à atteindre une très grande vitesse. J'apercevais une terre, un large cours d'eau, une autre parcelle de terrain et, une fois de plus, la mer. Je fus propulsé contre ma volonté au-dessus des flots jusqu'à ce que j'atteignisse ce qui de toute évidence paraissait être une autre terre, un autre pays. Là, les villes étaient plus petites, mais vastes malgré tout. Accoutumé comme je l'étais maintenant, leurs dimensions me paraissaient modestes, bien qu'elles fussent de beaucoup supérieures à celles de toutes les villes que je pouvais espérer voir sur la Terre [vers 1877].
« Le mouvement qui m'animait se trouva freiné d'une façon plutôt brutale et je me retouvai soudainement pris comme dans un tourbillon, une spirale. Je regardai en bas. Sous moi se trouvait le plus merveilleux domaine que l'on puisse imaginer. Au milieu des bois on pouvait voir ce qui semblait être un ancien château. Ce dernier se trouvait dans un excellent état, et je m'émerveillais en contemplant ses tours et ses remparts qui n'étaient certainement d'aucune utilité dans une telle civilisation. Pendant que je réfléchissais, la Voix interrompit mes songes: « C'est la résidence du Maître; un lieu très ancien, l'un des plus vénérables édifices de ce vieux monde. C'est un sanctuaire où se rendent tous ceux qui aiment la paix. ILs se tiennent à l'extérieur des murs où ils peuvent adresser leurs remerciements en méditant sur la paix, sur cette empire; une lumière jamais interrompue par l'obscurité, car ici il y a cinq soleil et les ténèbres sont inconnues. Notre métabolisme est d'ailleurs différents de celui des êtres de votre monde. Nous n'avons pas besoin des heures d'obscurité pour dormir convenablement. Nous présentons des caractéristiques différentes des vôtres. »
**************