14 - LES LUMIÈRES DE L'ASTRAL
Par TUESDAY LOBSANG RAMPA
Paris : Éd. J'ai Lu, 1990, 216 P. ;Livre de poche, ©1973. {N°
2739}
Montréal : La Presse, 1974. 246
p. ; 21 cm.
1973 -> « Candlelight »
Les Lumières de l'Astral / Par Tuesday Lobsang Rampa---- 1973 -> « Candlelight » ; Montréal : La Presse, 1974. 246 p. ; 21 cm. {(pages 223 et 228)(Extrait 55)}. Anasthésie Électrique et Électro-Chimie.
.... « Beaucoup de gens ont le sentiment qu'il est possible, grâce aux progrès de la science, de vivre bien plus vieux qu'il y a deux siècles. Où est la vérité? La durée de la vie ne peut-elle être prolongée au-delà d'un certain maximum qui nous est alloué et que nous pouvons abréger par certaines sottises? Les morts prématurées, si fréquentes dans le passé, pourraient-elles être attribuables à la pauvreté et aux mauvaises conditions de vie, etc.? »
À dire vrai, il n'y a en théorie aucune limite à la durée d'une existence humaine, car tout ceci dépend du souvenir emmagasiné dans les cellules de notre cerveau, le souvenir qui permet au corps de reproduire des parties identiques. Si nous avions une mémoire assez forte - subconsciente, s'entend - nous pourrions vivre presque indéfiniment. Malheureusemen, à notre stade d'évolution actuel, la mémoire se détériore. Il se passe pour elle ce qui se passe dans cette vieille histoire sur l'armée. Des hommes sont alignés. Ils sont environ une centaine. L'officier, qui se tient à un bout du rang, murmure quelque chose à l'homme proche de lui en lui disant de faire circuler à son voisin, qui, lui-même... et ainsi de suite. Et, quand le dernier homme délivre le message, celui-ci n'a que peu de rapport avec le sujet original.
La même chose se produit avec les humains. Nous pouvons dire qu'un fragment du tissu humain s'est usé et que l'entité-corps exige qu'on procède à une remise en état; mais, la mémoire étant un peu lasse de toutes ces répétitions, de légères imperfections se produisent alors, légères différences dans le type, la texture ou la couleur de la peau. C'est ainsi qu'une personne peut se retrouver avec une de ces plaques brunes qui sont symptôme de vieillissement ou qu'une dame difficile à satisfaire peut se retrouver avec un petit excès de tissu et, découvrant qu'elle a ce qu'elle considère comme une ride désobligeante, elle appliquera sur sa peau quelque produit destiné à la resserrer.
Un jour viendra, je ne sais quand, où les gens pourront vivre 500 ou 600 ans, et ceci ne sera pas dû à des découvertes spéciales dans le domaine de la chirurgie ou de la médecine, mais à des développements dans l'électro-chimie; ceci pour la simple raison que, si nous pouvons faire en sorte que notre équilibre chimique soit correct, alors nous pouvons obtenir les voltages corrects du cerveau et, dans ce cas, le cancer, la schizophrénie et d'autres maladies seraient guéries. Quand une personne est arrivée à l'épuisement par excès de travail, par exemple, sa structure chimique interne manque des composants producteurs de l'énergie qui la garde en condition. Mais, si cette personne prend un peu de sucre (pourvu qu'elle ne soit pas diabétique), elle aura soudain un coup de fouet, et sa fatigue s'évanouira temporairement. Sa batterie aura été rechargée et fonctionnera normalement.
Je viens juste de recevoir de recevoir de mon vieil ami Jim Dodd, qui vit en Amérique, une coupure de journal. C'est un article sur la « médecine électrique », et mes points de vue sur ce sujet l'intéressent beaucoup....
Mais cet article sur la « médecine électrique » ne fait que confirmer ce que je vous dis depuyis longtemps: « Nous nous arrêtons rarement pour réfléchir au fait que notre corps fonctionne grâce à l'électricité. C'est pourtant exact. » Et Jim Dodd me demande ce qu'il y a de vrai dans cet article. Je réponds qu'il y a une grande part de vérité, mais que la médecine, malheureusement, est presque toujours en retard d'au moins un siècle. Les médecins orthodoxes partisans du classicisme n'osent pas risquer leur réputation en tentant un quelconque traitement que l'usage n'a pas consacré depuis au moins quelques années et qui n'a pas été reconnu par les syndicats de médecins contrôleurs.
Oh, oui! N'oubliez jamais que les médecins ont des syndicats beaucoup plus puissants que ceux des charretiers, et que les règlements en sont très rigides.
J'affirme qu'on peut réaliser des choses extraordinaires avec l'électricité. Convenablement utilisée, elle peut hâter les guérisons et faciliter la soudure d'os fracturés. À un bout de l'échelle il y a l'électrocution, qui arrache l'individu à son corps et envoie son astral se promener à travers l'espace, et à l'autre bout on voit que l'électricité peut aider à mettre des enfants au monde.
C'est l'anesthésie électrique qui intéresse tout spécialement Jim Dodd, et l'article qu'il m'adresse me semble très dépassé, car l'efficacité de l'anesthésie électrique a été définitivement prouvée. Deux électrodes étant placées derrière la tête avec un courant assez faible, le patient plonge dans un sommeil sans rêves, l'astral pensant, en effet: « Mais, sapristi, je n'apprécie pas beaucoup ça; c'est un peu trop chaud pour mes pieds; aussi, je m'en vais! » Et c'est ainsi que l'astral abandonne en hâte le corps pour n'y revenir que quand le courant est coupé.
En fait, si quelqu'un savait comment expédier une personne dans le sommeil, ce serait dangereux, car, enfin, nous connaissons tous les histoires de proxénètes et de négriers qui endorment d'innocentes filles sans défense en leur passant devant le visage un coton imbibé de chloroforme. Mais vous n'ignorez pas que c'est inexact et qu'il faut un certain temps pour endormir quelqu'un avec ce procédé. Le coup de marteau sur le crâne est plus efficace.
Attention, tout de même! Réfléchissez avant d'essayer l'électricité ou le marteau! Parce que le meurtre est une erreur, tout comme le suicide. Aussi, en lisant tous ces détails d'ordre électrique, n'y puisez pas d'inspiration. Je vous répète que le suicide est vraiment une erreur monstrueuse.
Mais, si une personne connaît la technique simple qu'est l'électro-anesthésie, n'importe qui peut fort bien se trouver « endormi » par surprise, et à son insu. Peut-être est-ce la raison pour laquelle les médecins sont si précautionneux à ce sujet, préférant sans doute entourer la chose d'un peu de mise en scène et d'un certain rituel afin de la faire paraître plus difficile qu'elle ne l'est.
Prenons donc le patient que nous voyons emmener sur un chariot dans la salle d'opération. L'anesthésiste place simplement deux petites électrodes de chaque côté de la tête, à des points bien précis. On met le courant et le patient s'endort aussi rapidement que s'éteint un ampoule électrique quand on tourne le commutateur. Pas de halètement, pas le moindre mouvement, le patient est simplement « débranché ».
Ensuite, une fois l'opération terminée, le courant est coupé et le patient, instantanément, se réveille, sans se rappeler la moindre peine ou le moindre détail en liaison avec l'opération, et, chose intéressante, cet effet d'absence de peine dure de 12 à 20 heures, temps durant lequel le patient est pleinement conscient et agréablement raisonnable - à condition qu'il le soit par tempérament. Mais cette forme d'anesthésie sera en usage, un jour ou l'autre. Ce n'est qu'une question de préjugés à dépasser et de peur à vaincre. Le processus évoque sans doute par trop l'électrocution: s'étendre, avoir quelqu'un qui vous place des électrodes sur la tête et, quand on branche le courant, ça y est, vous partez!
L'introduction de l'électricité dans l'anesthésie est un grand bienfait, tout particulièrement pour les opérations du foie et du rein. L'opération du rein nécessite, en effet, une anesthésie très importante, c'est-à-dire qu'il faut une terrible quantité de drogue et de gaz anesthésique; le pauvre rein, outre l'opération qu'il doit subir, doit éliminer - ce qui complique sa tâche - tous les toxiques qu'il a absorbés. De plus, quelle que soit l'opération, une absorption importante de produits nocifs est susceptible de perturber le métabolisme du patient, alors que l'induction électrique supprime tous ces inconvénients. Pas de souffrances, pas de toxiques, mais seulement un profond sommeil sans suites désagréables.
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