07 - Les Secrets de l'AuraLes émotions : nous sommes ce que nous pensons
Par TUESDAY LOBSANG RAMPAVéritable cours élémentaire de métaphysique en 28 leçons !
Paris : Éd. J'ai Lu, 1980, 1989, ©1971*, 246 p. {N° 1830}
©1965-> en anglais
LEÇON N° 20
- Les émotions : nous sommes ce que nous pensons.Si nos pensées sont trop tristes, elles engendrent un certain processus par lequel nos cellules se corrodent. Trop de tristesse, trop de misère peuvent aboutir à des maladies de foie, provoquer des troubles de la vésicule, et parfois même la mort. Imaginez un vieux couple, un homme et une femme mariés depuis très longtemps, très attachés l'un à l'autre. Soudain, la femme meurt et le veuf ne peut surmonter son désespoir. Il s'abandonne à son chagrin, il dépérit, il ne peut survivre à son épouse chérie, parce que sous le choc provoqué par cette perte le cerveau produit subitement un courant d'électricité à haute tension qui envahit le corps, pénètre dans les organes, dans les glandes, et provoque un état dépressif qui suspend les activités normales du corps. L'affligé s'engourdit, ne peut plus penser rationnellement, peut à peine se mouvoir. La stimulation excessive agit sur les glandes lacrymales et provoque des flots de larmes parce que ces glandes servent en quelque sorte de soupape de sûreté.
Le même phénomène se produit lorsque nous branchons une ampoule de 110 volts sur un courant à 220. La lumière est très vive pendant une fraction de seconde et puis l'ampoule se grille. Le corps humain peut également « griller »; il sombrera alors dans un coma et même dans la folie.
Nous avons certainement tous vu un animal qui a peur; peut-être a-t-il été pourchassé par un animal plus puissant, ou tout simplement votre chien a eu peur de l'orage. Il refusera de manger tant qu'il ne sera pas calmé, et l'on ne doit jamais obliger un animal à manger ce qu'il ne pourra digérer. Tous les sucs gastriques qui, normalement, font digérer les aliments cessent d'être sécrétés dès que l'animal a peur. Le chien refuse instinctivement de manger parce qu'il sait qu'il ne pourra digérer.
Demême on ne doit jamais forcer une personne très nerveuse ou très déprimée, car si l'intention est certainement bonne, elle est contraire aux intérêts de la personne. Le chagrin, toute émotion profonde provoquent un changement radical dans les processus chimiques du corps. L'incertitude, la souffrance peuvent influer sur l'humeur, rendre une personne insupportable, « colorer » littéralement sont point de vue, car chacun sait que les amoureux voient la « vie en rose »!
Si nous voulons progesser, nous devons cultiver l'égalité d'humeur, équilibrer nos émotions de manière à n'être jamais trop enthousiaste ni trop déprimé. Nous devons nous assurer que nos ondes cervicales n'aient ni sommets aigus ni vallées profondes. Le corps humain est destiné à fonctionner d'une certaine manière. Les chocs auxquels le soumet la civilisation moderne ne peuvent lui faire que du mal. La preuve en est que les hommes d'affaires ont des ulcères, des infarctus, sont irritables, à cause de ces hautes tensions de l'électricité corporelle dont nous avons déjà parlé. Ces tensions gênent le fonctionnement de certains organes. La personne qui souffre d'un ulcère, par exemple, refuse de manger et les sucs gastriques deviennent de plus en plus acides, au point de brûler les parois stomacales ou intestinales. Par conséquent, celui qui veut progresser, pratiquer la télépathie, la clairvoyance, la psychométrie et toutes les autres sciences ésotériques, doit cultiver l'égalité d'humeur. Il le peut!
Libérez votre esprit de toute émotion, des moindres troubles. Lorsque vous vous sentez irrité, ou quand voua avez l'impression que vos faibles épaules doivent soutenir tous les soucis du monde, respirez profondément, respirez encore, posément. Répétez-vous que ces ennuis n'auront aucune importance dans cent ans. Alors, s'ils ne vous causeront aucun souci dans un siècle pourquoi vous en inquiéter maintenant?
La nécessité de conserver son calme est d'une importance capitale, pour notre santé physique et mentale, alors nous vous conseillons, lorsque vous vous sentez irrité, de réfléchir un instant, de vous demander pourquoi vous êtes de mauvaise humeur. Pourquoi êtes-vous si triste, si chagrin? Pourquoi boulversez-vous la vie de ceux qui vous entourent et vous aiment? Rappelez-vous aussi qu'en étant sombre, irritable, en lâchant la bride à toutes les émotions mauvaises, c'est seulement à vous que vous faites mal, jamais à votre prochain. Il peut sans doute se lasser de vos caprices et de vos humeurs noires mais vous, vous vous empoisonnez aussi sêrement que si vous avaliez de l'arsenic ou du cyanure! Dans votre entourage, certaines personnes ont sans doute de plus graves soucis que vous, et pourtant elles ne paraissent pas souffrir de leurs tensions. Si vous vous laissez aller, si vous présentez les symptôme de la tension, cela signifie que vous ne voyez pas les choses telles qu'elles sont; cela peut même signifier que vous n'atteignez pas le niveau mental et spirituel de cette autre personne.
Nous sommes sur terre pour nous instruire, et jamais un être humain n'est obligé d'apprendre trop de choses en une fois. Nous pouvons avoir l'impression d'être persécutés, d'être l'objet des vindictes d'un sort malin, mais si nous voulons bien réfléchir sainement, nous verrons bientôt que personne ne nous en veut, que nous nous faisons des idées.
Encore une fois, prenons pour exemple les enfants. Un petit garçon rentre de l'école et doit faire ses devoirs; il peut penser qu'on l'accable, qu'il a bien trop de devoirs, surtout s'il a envie de sortir avec ses petits camarades, d'aller jouer au ballon, ou, s'il est plus grand, de courir après une personne de sexe opposé. Il pense tellement à ces jeux qu'il ne consacre pas un dixième de son esprit à son travail, et c'est pourquoi les devoirs lui semblent trop difficiles. Il se fatigue, son travail l'ennuie, il se sent frustré. Il finit par se plaindre à ses parents qu'on lui donne trop de devoirs à faire à la maison. À leur tour, les parents vont se plaindre à son professeur et l'accusent de rendre leur enfant malade. Personne ne songe à raisonner ce garçon qui est, après tout, celui qui doit s'instruire. Vous êtes comme cet enfant. Vous voulez faire du progrès? Alors vous devez vous soumettre à certaines règles, vous devez rester calme, vous devez suivre la voie médiane. Si vous travaillez trop, vous êtes tellement absorbé par votre travail que vous n'avez pas le temps de penser aux résultats que vous voulez obtenir.
La voie moyenne vous permet donc de ne pas trop travailler, elle vous permet de ne pas perdre de vue la forêt à cause des arbres. Cependant, vous ne devez pas non plus paresser; éviter ces deux extrêmes, et vous constaterez que vous faites des progrès. Trop de gens sont esclaves de leur travail, ils se donnent tant de mal que toute leur énergie, toute la puissance de leur cerveau est consacrée à l'exécution, et il ne reste plus de forces pour atteindre le but recherché. Si vous faites trop d'efforts, vous êtes comme une voiture qui roule constamment en première, qui fait beaucoup de bruit et n'avance pas.
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