http://marcogee.free.fr/ovni/jpp/presentation_livre1.htm
Jean-Pierre Petit
OVNI, le voile se déchire
Albin Michel
Sortie d'ici la fin 2002
10 juillet 2002
Cher Marc,
Les ovni ? Je n'en avais
pas parlé depuis 1995, depuis la parution du "Mystère des
Ummites". Cela fait plus de sept ans.
Pourquoi ce silence ? Ma foi, je n'ai pas de
raison toute prête à fournir. Disons que cela s'est passé
ainsi. Je crois que ce qui
m'avait le plus traumatisé c'étaient
les dernières émissions de télévision auxquelles
j'avais participé. Dans l'une d'elles j'ai
été confronté à des
"ufologues-savants" et je me suis tellement ennuyé que j'ai failli
m'endormir. Vraiment.....
Pendant toutes
ces années j'ai continué à informer le petit groupe
de fidèles constituant l'association GESTO. C'est une
association que nous avions créée
en 1987, Perrin de Brichambaut et moi. Selon les statuts, celle-ci s'intitule
Groupe d'Etude
Scientifique des Traces Associées au Phénomène
Ovni. Tout y était, pensions-nous, sauf que si vous examinez les
initiales
vous verrez c'était déjà
pris.
J'ai pondu un nouveau
livre. La presse n'en parlera pas, pas plus qu'elle n'a parlé des
trois ou quatre livres précédents.
Ca n'a pas beaucoup d'importance puisque, dans
les faits, quelques milliers d'exemplaires arrivent à se vendre
par simple
bouche à oreille me dit mon éditeur,
Albin Michel. Je finis ce nouvel ouvrage. Je le peaufine, j'améliore
des illustrations. Il y
en aura beaucoup. Sortie à l'automne,
en principe. Je ne vais pas tarder à rendre ma copie. Je suis content
parce que j'ai
l'impression d'apporter une réponse. Cela
parait incroyable après toutes ces années d'incertitudes
mises bout à bout. Ces
vingt cinq années ont passé comme
un éclair. Quand on achète un magazine consacré au
sujet on y trouve une sorte de
rétrospective, un "musée de l'ovni",
on se promène dans les années cinquante dans une ambiance
merveilleusement rétro et
où la soucoupe Avrocar ressemble à
une vieille Buick.
En 1999 l'association
COMETA, présidée par un ancien pilote, le général
Denis Letty, retraité, a sorti une plaquette
arborant un titre fracassant "Les OVNI et la
défense, à quoi devons-nous nous préparer ?". Quand
je repense à cela je songe
au roman de Dino Buzatti "le Désert des
Tartares", et au film superbe qu'on a fait à partir de ce roman.
Nous attendons dans
la forteresse la venue des "Tartares". Les hommes
ont l'arme au pied, les officiers devisent gravement. Les gens du groupe
SETI scrutent le cosmos avec des cylindres de
carton. A l'horizon la chaleur fait danser les images et certains imaginent
y
trouver des formes fugitives. L'ufologue-savant
prêche la plus grande prudence. Pour mieux faire il roule avec le
frein à
main.
Les responsables
vieillissent, grisonnent ou se déplument, mais les discours ne changent
pas. Des ufologues tempêtent
contre cette affaire Ummo qui les déconcerte.
Ils vont chercher ici ou là des signes infaillibles que tout cela
est bien terrestre
et cela les rassure, semble-t-il. Si je consulte
mon générateur de mot, le Logotron, que j'ai inventé
en 1977, un dimanche
pluvieux, je vois apparaître un mot qui
me semble convenir :
butyrocinèse
de butyros, le beurre et kinesis, le mouvement.
Les ufologues pédalent dans la margarine. Les officiels de l'ovni
publient une
plaquette "déposée sur les tables
du premier sinistre et du président de la république". Le
public se jette sur ces feuilles.
Soixante dix mille exemplaires s'envolent sur
les plages mais la montagne accouche d'une souris. Il est facile de démonter
les rouages de cette prose. A un endroit il est
écrit "personne n'ayant jamais vu ou entendu fonctionner un système
de
refroidissement d'ovni il est possible que ces
machines ne soient conçues que pour ne fonctionner que pendant un
temps
limité". Insondable profondeur de l'analyse.
Vertige des suggestions proposées : "renforcer les moyens du SEPRA".
Impressionant d'audace.
Un contrat
ayant été passé entre l'association et le groupe assurant
la diffusion de la plaquette, celle-ci en retirera
quelques subsides. De quoi se réunir,
hocher gravement la tête.
Un peu plus
tard des gens reçoivent une invitation, des gens "triés sur
le volet" sont conviés à assister à la projection
d'un film, au sénat. Il est précisé
qu'il faut être à l'heure, car "les premières minutes
sont capitales". Quand je repense à ce
film, le fou-rire me saisit. Combien de séquences
où le caméraman, n'ayant pas grand chose à filmer,
a inscrit sur sa
pellicule des images de camions roulant à
vive allure sur les Highways américaines. Il y a d'autres plans
où deux
personnages se passent et se repassent gravement
un plateau de fromage. C'est du Woody Allen.
Et pourtant j'ai
titré "OVNI, le voile se déchire". Vous imaginez bien que
si j'ai mis un titre pareil c'est que j'avais mes
raisons. Oui, le voile se déchire, et
bien. L'ensemble de l'Europe s'apprête à plonger dans le ridicule
le plus complet. Je dis
bien l'ensemble des pays européens, France,
Angleterre, Allemagne, Italie, etc....
Les Américains,
mes amis, nous ont couillonnés jusqu'au trognon. Je leur tire mon
chapeau. On les croyait lourdingues, eh
bien pas du tout. C'est nous qui nous sommes
faits rouler dans la farine. J'ai bien ri, dans ce colloque où j'ai
découvert le
pot-aux-roses, dans une station balnéaire
anglaise en plein mois de janvier. J'ai pensé à ces pauvres
Français, à ces pauvres
Anglais, etc. largués, grugés par
les yankees pendant un demi-siècle. L'addition arrive, elle traverse
l'Atlantique et va être
comme lui salée, très salée.
On a toutes les preuves. Des preuves techniques, évidemment. Je
ne vais pas vous faire languir
plus longtemps. En 1947 les Américains
ont été confrontés à des preuves concrètes,
qui leur ont ôté toute incertitude
concernant l'origine de ces fameux ufos. Evidemment,
le résultat n'a pas été grandiose au plan humaniste.
Mais
rassurez-vous, si la même chose était
arrivée dans un pays d'Europe, les réactions auraient été
identiques. Ah, les ovni
existent donc ! De plus ils ne viennent pas de
chez nous. Ce ne sont même pas des Russes. Ils ne sont quand même
pas si
petits, avec des têtes pareilles. Donc
cela vient d'ailleurs. Les pilotes de ces étranges machines, ou
de celles qui les
portaient en leurs flancs, puisque l'engin récupéré
était une navette hypersonique, non une nef interstellaire, avaient
donc
franchi des distances se chiffrant en dizaines
d'années lumière. Donc ils possédaient un savoir,
à analyser, à comprendre,
avec lequel on pourrait s'en faire..... des armes
nouvelles.
On décida
un black out total. Pas question de partager ce gâteau-là
avec d'autres pays. On fait donc deux choses. Des
recherches sont entreprises, maladroitement sans
doute dans les débuts, mais à un niveau de secret que personne
ne pourrait
sans doute imaginer. L'aire 51 sera au coeur
de cette affaire-là. Elle a même été conçue
pour cela. A l'autre bout de la chaîne
on désinforme, à tour de bras,
à tire larigot. Et ça marche, au delà de toute espérance.
Les premiers complices sont les
scientifiques eux-mêmes.
Imaginez que le
Christ soit revenu sans crier gare, avec quelques anges, aux commandes
d'un engin qui malheureusement
se plante (Le Christ a perdu la main), dont les
débris par exemple provoqueraient des miracles, permettraient de
guérir les
maladies les plus incurables. Imaginez qu'on
n'ait pas envie que ça se sache. Quel serait l'auxiliaire le plus
efficace d'une
désinformation bien orchestrée
? Le Vatican, probablement
La religion moderne s'appelle
la science. Le dieu dominant est le hasard. S'il vivait encore, Fermi et
son célèbre
paradoxe serait le pape de notre savoir.
- Mais où sont-ils ?
Est-ce que vous avez
vu le film Mash ? Au début du film quelques personnages, les médecins
d'une antenne médicale au
Viet-Nàam, attendent un hélicoptère
amenant les blessés. Ils regardent tous dans la même direction,
se servant de leurs mains
comme pare-soleil. On entend le bruit de l'appareil
et celui-ci arrive... de la direction opposée.
Les ovni sillonnent
inlassablement nos cieux et tout le monde s'en fout. En France, on a tellement
désinformé que la
marche arrière s'avère impossible.
On a tellement eu peur de l'ovni qu'il n'y a plus personne pour gérer
ce fichu problème. Il
n'y a pas un scientifique qui oserait risquer
un orteil dans une affaire aussi pourrie. Dans ce contexte les appels vibrants
de
certaines personnes dans le rapport COMETA ont
quelque chose de pitoyable.
- Oui, nous vous avions dit pendant des décennies
que tout cela c'était de la blague. Eh bien non, en fait c'est très
sérieux.
Rejoignez-nous, oublions le passé et travaillons
main dans la main et tournons ensemble nos regards vers les étoiles.
Mais c'est
trop tard. Le ridicule s'est installé, durablement. L'opération
de discrédit a totalement échappé à ses auteurs,
est devenue irréversible. Alors, dans
ce contexte, qui s'amuse ? Ceux qui ont cueilli "les fruits de l'ovni",
les Américains. Et
alors là, mes amis, vous n'imagineriez
pas. La clef s'appelle "MHD". Au début des années soixante-dix
la désaffection a été
quasi-planétaire, sauf dans deux pays
: les USA et l'URSS. Aux USA cette MHD s'est enfoncée dans des abysses
de secret,
au Lawrence Livermore Laboratory, à Sandia,
et dans l'aire 51. Rien, vous m'entendez, rien n'a transpiré pendant
des
décennies. Mais comment, me direz-vous,
conserver intacte une telle chape de secret ? C'est simple : en désinformant.
Je cite
un exemple. Les Américains se lancent
dans la propulsion sous-marine à coup de MHD. Alors sort le film
"Octobre Rouge"
avec Sean Connery. Le sujet est dès lors
"folklorisé". Si quelqu'un s'imaginait que des recherches puissent
avoir un semblant
de réalité, quelqu'un s'écrirait
aussitôt "bien sûr, ça ressemble au film". Et le tour
est joué. Les voyages interstellaires ? Tout
le monde sait que c'est "Startrek". Les extraterrestres
ont les oreilles de monsieur Spok ou ressemblent à Yoda, le gnome
de
la Guerre des Etoiles. A moins que ça
ne soit Dark Vador. En envahissant l'imaginaire des gens le sujet écrase
tout sens
critique.
Des preuves, des faits, vite ! De quoi nous parlez-vous ?
D'accord... d'accord. Qu'est-ce
que vous diriez, par exemple, d'une torpille américaine MHD qui,
en 1980, filait à 2000
km/h. La source d'énergie ? Un propulseur
fusée, couplé à un générateur MHD. Le
rendement est excellent parce que la
température dans la tuyère est
fantastique : elle dépasse les trois mille degrés. A une
telle température le césium crache des
électrons libres à tout va. Mais
comment est-ce que tout cela peut tenir, à de telles températures
? Simple : la durée de vie de
la torpille est de six secondes. Elle peut parcourir
un peu plus de trois kilomètres. Mais ça suffit pour "sècher"
la
plate-forme sous-marine de tir de l'adversaire.
Les stratèges français découvrent avec stupeur ce
concept de torpille
"hypervéloce". Les yanks ont aussi des
sous-marins MHD qui dépassent les mille kilomètres à
l'heure sous l'eau. Ils ont un
air de famille avec celui que nous avions montré
à Gilbert Payan et aux gens de la DRET, en visite dans notre laboratoire,
une simple cave de 4 mètres sur 4, en
1977.
Mais les Américains
ont aussi escaladé le ciel. Ils ont un hypersonique qui vole à
dix mille kilomètres à l'heure et à
soixante kilomètres d'alttitude. Enfin,
si on peut appeler cela voler. En fait ce successeur du SR-71 est un appareil
qui
décolle par ses propres moyens, escalade
l'atmosphère à vitesse hypersonique puis se satellise à
l'aide de fusées. Sa
distance franchissable devient alors infinie.
Mais le plus joli est qu'il opère alors sa rentrée à
28.000 k/h sans bouclier
thermique ou avec un "bouclier MHD". C'est fantastiquement
astucieux. On trouvera tous les détails dans les annexes. L'oeuf
de Colomb sera fourni avec le livre, plus la
façon de l'écraser pour qu'il reste debout, bien droit sur
son cul, comme je suis
tombé sur le mien en découvrant
tout cela en janvier 2001.
Comment ne
pas se cramer le bout du nez en pénétrant à Mach 12
dans l'air, fut-il glacé ? En créant au bord d'attaque une
décharge électrique, elle-même
donnant naissance à un coussin de plasma protecteur. Ce ne sont
plus des avions. Ces
"surfers d'argent" sont environnés de
gaz ionisés. Le successeur du SR-71 est un satellite espion qui
peut virer en s'appuyant
sur les hautes couches atmosphériques,
comme un surfer. Excellente furtivité, excellente défense
contre les tirs lasers, les
canons à électrons, les armes à
micro-ondes.
Les stratèges
français froncent les sourcils comme leurs ancêtres à
qui on avait soumis, en 1900, un engin nommé
"maitrailleuse".
- Cette machine consomme autant de munitions qu'un
bataillon. C'est irréaliste. Comment voulez-vous alimenter un tel
gouffre
?
Moi, je me marre. Les Américains
sont les maîtres du monde ? Et alors, la belle affaire ! En vérité
c'est moins dangereux
que quand ils étaient deux, quand, à
l'Est, Brejnev jouait avec sa force de frappe à lui. Si une seule
puissance domine le
globe, croyez-moi, c'est moins dangereux, même
si ce sont des JR Ewing. Et ce sont des JR Ewing. Mais nous ne valons
guère mieux. Du temps de de Gaulle notre
politique Africaine était gratinée. Nous vendons des sous-marins
aux Pakistanais
et Dieu sait quoi encore. C'est bien nous qui
avions fourni "Osirak", le premier réacteur nucléaire de
Saddam, aux Irakiens.
Fermons le banc.
Comment, diront certains,
peut-on garder des choses secrètes aussi longtemps ? Vous voulez
un exemple concret ? Prenez
le F-117A. Ce bac vol depuis 1977. Opérationnel
en 1983, à la base de Tonopah, spécialement créée
pour lui. Révélé à la
grande presse en 1990 pour essayer en catastrophe
de dégonfler la vague belge. Vous vous rappelez de la couverture
de
Science et Vie : "l'OVNI, c'est lui !".
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Sincèrement, qui en 1977 aurait
pu imaginer qu'un tel fer à repasser puisse voler ? Il faut se rendre
compte que si cet
appareil a fait son premier vol en 1977 c'est
qu'il avait été au minimum conçu, imaginé au
début des années soixante-dix.
Vous savez peut-être que ce monstre a été
testé entièrement de nuit. Il n'y a eu aucun vol diurne jusqu'en
1990, pendant treize
années. Quand en 1983 la base de Tonopah
a abrité la première escadre opérationnelle de F-117A
les hangars abritaient
deux types d'avions. Ceux-là et des "avions
d'entraînement" des T33 et des Corsair II. Les pilotes qui allaient
draguer les
filles dans la ville voisine arboraient des blousons
avec de beaux insignes sur lesquels s'inscrivaient les emblèmes
de la 83°
escadre de chasse. Vous n'imaginez quand même
pas que les F-117A étaient dessinés sur ces macarons ? Il
y a eu deux
crashes. Immédiatement les américains
ont enlevé les débris et installé des fausses épaves,
prévues à cet effet de longue
date.
Etrange appareil,
quand même. Regardez ce dessin. Il est fantastique, non ? Est-ce
que vous vous imaginez en 1970
dessinant un "piège" pareil ?
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Tout le monde sait
maintenant que ce système de facettes permet de réfléchir
les ondes radar dans toutes les directions
sauf dans celle du radar émetteur lui-même
et que l'objet qui fixe la signature de l'appareil est ... le casque du
pilote ! Le
F-117 a la réputation d'avoir une "surface
équivalente radar" de la taille d'une balle de tennis.
Le F-117 A est maintenant
un ... vieil avion. Il est dépassé. Par quoi ? Par des appareils
qui mettent en jeu une
"électro-aérodynamique" et qui
seront connus du public en 2015 ou en 2020. Même décalage.
Continuons ce jeu. Supposons que le B2 ne soit pas le B2 qu'on croit.
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Officiellement,
c'est un bombardier subsonique. A l'aube du troisième millénaire,
ce retour aux vertus du subsonique,
vous trouvez cela normal ? Les entrées
d'air du F-117A sont pourvues de "persiennes" (ça sera expliqué
dans le livre et c'est
bête comme chou) qui permettent de laisser
entrer l'air (celui-là est un authentique subsonique) mais de renvoyer
les ondes
radar vers le haut. Il n'y a pas un tel système
dans le B2. Il n'est pas constitué de facettes. Bref, à moins
de posséder une
"peinture magique", brevet Peter Pan, ce truc
n'est pas furtif pour un sou. De plus ses réacteurs crachent leur
gaz chaud sur le
dessus. Quand on le regarde d'en bas : faible
signature infra-rouge. Mais depuis l'espace ? De là on le voit gros
comme une
maison. Alors un officier décroche un
téléphone en disant
- Il y a une bande de B2 qui sont en approche.
Le satellite infrarouge les a détectés.
- Qu'est-ce qu'on fait ?
- Mettez-les moi au tapis.
- Avec quoi ?
- Faites à l'économie. Comme ce
sont des subsoniques, utilisez des vieilles sol-air de récup, ça
suffira. Le satellite
infra-rouge assurera le guidage (il y a des bombes
guidées par satellite).
On continue à jouer ?
Les yanks
avouent avoir construit vingt et un B2 à un milliard de dollars
pièce. Sacrément cher pour des subsoniques. Et
si ces B2 qu'on vous montre n'étaient
pas les vrais ? Si les vrais volaient exclusivement de nuit ? Même
structure interne,
pratiquement la même forme avec le même
bord de fuite en zig-zag (pourquoi cette forme? Explications dans le livre
à
paraître).
Imaginez que dans les
vastes hangars où on remise les B2 se trouvent ces leurres et "les
vrais". Mais alors, ces B2-bis,
comment fonctionnent-ils ? On a un témoin,
un journaliste aéronautique français, qui en a vu un évoluer
au dessus de la base
Edwards en octobre 1997. Il était trois
heures du matin. Il n'a pas fait de photo mais a fourni ce dessin, montrant
ce qu'il a vu
:
En bouts
d'aile : feux de position. Les feux en triangle : phares d'atterrissage
fixés sur les jambes de train. Quid de ces
barres lumineuses sur les bords d'attaque en
face des entrées d'air ? Des lumières "fixes". Eclairage
de zones de
condensation par la lumière des phares
? Non, la base Edwards est en plein désert Mojave. C'est sec comme
de l'amadou.
Alors ?
Alors : plasma.
Contrôle MHD des entrées d'air de ce "vrai B2", vu de dessous,
dont les moteurs, logés dans les ailes
(c'est pour cela qu'elles sont si épaisses)
n'ont peut être même pas de capotages. Voici d'ailleurs à
quoi pourrait ressembler
ce "vrai B2".
Plus furtif, tu
meurs. L'aile est épaisse, mais en configuration de vol hypersonique
la machine crée des décharges
électriques sur tout le bord d'attaque
et sur tout le bord de fuite. Cela diminue son "épaisseur relative".
D'où sa flèche
modérée (la vertu première
de l'aile en flèche et de diminuer l'épaisseur relative du
profil). Mais d'où viendrait l'énergie
pour créer ces décharges haute
tension ? C'est ça l'astuce fantastique. Du gaz, de l'air lui-même,
ou du gaz d'échappement de
tuyère. A ces basses vitesses l'ionisation
d'un "générateur MHD pariétal" (modèle JPP
1977) pourrait être créé par une
source de micro-ondes. Mais à plus haute
altitude la basse pression fait que ça n'est plus nécessaire.
De plus l'effet Hall
donne ces fortes tensions.
Allez au
ministère des armées. Demandez s'il y a un ingénieur
qui pourrait vous expliquer ce qu'est l'effet Hall. Même
question à poser à l'ONERA, Office
National d'Etude et de Recherche en Aéronautique. Vous ne trouverez
personne. La
MHD est une science perdue. J'en suis le dernier
survivant en Europe depuis 25 ans. En un quart de siècle les connaissances
"se dissolvent". J'en ris dans ma barbe. A moins
que l'ufologue Gildas Bourdais connaisse l'effet Hall. Tout est possible,
après tout.
C'est pour cela que les
"B2" coûtent un milliard de dollars pièce. Celui qui coûte
cher ça n'est pas celui qu'on montre,
mais son frère jumeau, celui qui n'aime
pas la lumière du jour, la "veuve noire".
Le "vrai B2", mes
amis, est un hypersonique capable d'opérer à 20.000 km de
sa base sans être ravitaillé, volant à
10.000 km/h et à 60 km d'altitude. Les
21 B2 qu'on montre ne sont que des leurres. Vous me direz :comment faire
face à la
consommation de kérozène liée
à la fantastique traînée d'onde à un tel nombre
de Mach ? Réponse : Vous avez raison de
soulever la question. "Le vrai B2", bombardier
"antipodal", vole sans créer d'onde de choc, comme la navette récupérée
à
Roswell en 47. Parce que les décharges
électriques modifient la valeur locale de la vitesse du son et qu'un
système de forces
J x B régule soigneusement vitesse et
pression partout. Alors, à une vitesse aussi fantastique mais dans
cet air ultra-raréfié il
consomme moins qu'un liner ordinaire.
Hénaurme ? Certes.
Mais le F-117A et la bombe d'Hiroshima étaient aussi des trucs énormes.
Si les américains avaient
dit "nous détenons une bombe de la taille
d'un engin normal qui peut détruire une ville" personne ne les aurait
crus.
- Faites-nous une démonstration !
Ils l'ont fait.
Il n'y a
pas que cela. Les yanks maîtrisent aussi la synthèse massive
d'antimatière. Ils savent doper des mini-bombes, les
"bucky balls" d'infimes quantités d'antimatière.
Taille d'une balle de golf, bouclier thermique compris. Puissance unitaire
:
40 tonnes de TNT, propre, pas d'hiver nucléaire.
Les yanks en ont assez pour raser la Chine, en cas. En descendant la
puissance à une tonne de TNT on pourrait
à la limite concevoir des armes à antimatière de la
taille d'un plomb de chevrotine
tirable avec un lance-pierre assez puissant.
Les Américains
meurent d'envie d'aller vitrifier Ben Laden dans ses sous-sols ou les ingénieurs
de Saddam dans leurs
usines nucléaires souterraines implantées
sous des centaines de mètres de roche. On a vu une photo d'un B2
"lâchant une
bombe à fort pouvoir de perforation".
Ca n'est pas comme ça que ça marche. C'est un "chalumeau"
à antimatière. Mais
l'utiliser révèlerait son existence.
Marc, les lecteurs
vont être sceptiques. Comme disait Rémy Chauvin "un sceptique,
c'est quelqu'un qui ne se doute de
rien". Mais peut-être, comme l'a écrit
un journaliste aéronautique, que "je fais du délire technologique".
Possible.
- Le supersonique, ils en sont revenus......
*********************
*********************
Le supersonique
est dépassé. Le subsonique, c'est l'avenir. Témoin
cette photo du X-47A, avion américain sans pilote
dont l'entrée d'air, obéissant
aux critères de furtivité, ne saurait fonctionner en supersonique.
Donc ce drone de 6 mètres
d'envergure est subsonique. Logique....
Vous allez voir qu'on va revenir à la marine à voile, parce que c'est furtif.
Dans le site marcogee
j'ai découvert l'archéologie mystérieuse. Des vis
dans des blocs de charbon vieux de millions
d'années. Cela voudrait dire que des extraterrestres
se seraient livrés à des opérations de maintenance,
de réparation de
soucoupes au carbonifère. A moins que
notre belle civilisation terrestre ait connu des récessions spectaculaires
de temps en
temps. Un météore par ci, une comète
par là.
- Improbable, dirait Hubert Reeves dans sa barbe.
Ouais, mais qu'est-ce qu'on
a été frôlés ces temps-ci. Deux fois la distance
de la Lune, puis la moitié. Tout ça en un an. La
prochaine fois, c'est quoi ? Rassurez-vous, on
sera prévenus à temps par le service "SOS-Comête".
C'est ma femme qui
prend les coups de fil. Ceci étant, même
si des extraterrestres sympas nous préviennent, on fera quoi ? Vous
avez déjà les
réponses. On téléphone à
Bruce Willis. Il part avec ses copains sur une navette spatiale gonflée
se porter au devant d'un truc
qui déboule à 40 km/s. Comment
? Ca n'est pas précisé. Puis on fait un trou avec une ...
perceuse électrique et on dépose une
bombinette de 100 kt dans le trou. Bruce se sacrifie
et sauve le monde.
Désopilant.
En fait le scénario
est différent. Des modules propulsés par de l'antimatière
stockée dans des bouteilles magnétiques, qui
accélèrent (toujours la MHD) des
atomes de silicium à 500 km/s peuvent aller au devant de l'objet,
faire demi-tour et
naviguer de conserve (grâce à ce
type de propulseurs à haute impulsion spécifique le système
solaire a été entièrement
exploré en secret depuis 5 ans. Aller
sur Mars avec des fusées ? Pourquoi pas avec une voile solaire pendant
qu'on y est ?).
Puis la foreuse à
antimatière entre en jeu. La bombe ? Il faut compter un million
de mégatonnes, bon poids. Pas une bombe
atomique, bien sûr. Une charge d'antimatière
synthétisée in situ. Les fragments avec de la chance ont
alors une dimensions
sub-métrique. C'est toujours Bruce Willis
qui "de tout s'occupe", comme Tarzan. Mais la technologie est un peu plus
hard.
Dans les films on est obligé de rester
schématique.
Ca explique plein
de choses. Les bombes d'un million de mégatonnes ont été
testées d'abord sur le soleil, où c'est passé
inaperçu, perdu dans les débris
de la comête de Kreutz, puis sur Jupiter (affaire Shumaker Lévy).
Vous ne croyez pas ?
Demandez à Schumaker. Ah oui... il y a
un problème : trois ans plus tard il a eu un accident de voiture,
en Australie et il est
mort. Dommage. Les torches à antimatière
ont été testées sur Io et sur Europe. Impossible,
me direz-vous. Le satellite
Galileo aurait photographié ces traces.
Ben non, il est toujours tombé en panne à chaque fois qu'il
passait à proximité des
satellites de Jupiter. Il les boude, on dirait.
Bon, quand
même, ça se présente mieux. On pourrait être
prêts. Les petits gris, travaillant la queue dans la queue avec
les Américains, pilotent l'opération
depuis les tréfonds de l'aire 51. Je vous dis : on vit une époque
formidable. Avec du bol
on va échapper à l'apocalypse,
niquer la Bible.
Et les Ummites
dans tout cela ? Dans mon livre, on ne les oublie pas. Un gars qui s'abrite
sous le pseudonyme de Jean
Pollion a décrypté leur langage.
Pour mieux entrer dans le jeu il s'est fait tailler les oreilles en pointe
par chirurgie esthétique
pour ressembler au docteur Spock.
Pour se procurer
son livre, totalement génial, contacter son éditeur :
Vente par correspondance seulement. (Note du webmaster : Pour plus de détails sur la commande.)
Vous pouvez aussi contacter l'auteur :
Pour avoir une vue d'ensemble vous pouvez toujours envoyer
30 euros au GESTO, Chemin de la Montagnère, 84120 Pertuis.
Rapport de 44 pages envoyé par retour du courrier.
Ca vient de sortir. Ou allez jeter un oeil sur mon site http://www.jp-petit.com
Gag ultime,
la "contre-attaque" s'esquisse déjà. Il y a vingt cinq ans
on avait les "psycho-scocio". Pour le langage
Ummite ce sont les "ethno-linguistes", bardés
d'axiomes furtifs, ou flous. Ils ont déjà lassé la
patience de Pollion.
Mon Cher Marc, nous sommes dans la main de Dieu.
- Ca va si mal que ça ? Me dirais-tu ?
Je n'en sais rien. Le question
à cent euros est de savoir quand vont débouler les débris
de la X° planète, éjectée hors de
l'écliptique sur une trajectoire très
excentrique lors de la naissance du système solaire, par effet de
fronde et de plus brisée
en une multitude de morceaux par effet de marée
en passant dans la "limite de Roche" de la planète géante
qui l'a éjectée.
Trois ans, vingt ans, plus ?
Toi qui t'y connais, qu'est-ce qu'il faut consulter ? Le Talmud, la Bible, Nostradamus ou André Brahic ?
Je suis perplexe.
Amicalement,
Jean-Pierre
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