Revue " Science
et vie" n° 682 de Février 1974 dans la
rubrique "Botanique".
LA VIE " AFFECTIVE" DES PLANTES
Un fonctionnaire
de police new-yorkais l'a démontré avec un détecteur de mensonges : les plantes éprouvent du plaisir et de la douleur .
D'autres expériences indiqueraient même qu'elles subissent des émotions
complexes.
Aristote pensait que les plantes
ont une âme . Charles Darwin
comparait certaines parties d'une plante à un cerveau, et joua une fois du
basson devant son mimosa pudica pour tenter (sans
succès) d'en faire bouger les feuilles. Quant à Goethe, qui n'était pas seulement poète mais aussi
botaniste et directeur des mines du Duché & de Saxe Xeimar, il avait fait
des découvertes fondamentales sur la métamorphose des plantes, et
entrevoyait une essence spirituelle derrière leur forme
matérielle.
Aujourd'hui, le monde scientifique tend à
considérer de telles notions avec un
scepticisme teinté d'ironie. Pourtant
depuis des quelques années, de nouvelles
expériences et observations
réalisées dans plusieurs pays,
commencent à révéler un
monde inconnu et mystérieux, dans lequel les
plantes souffrent, éprouvent des émotions, lisent la pensée humaine, et
tentent de communiquer avec nous .
Ce monde, qui voisine et parfois se
superpose avec celui de la science-fiction, est décrit dans un
ouvrage étonnant, The Secret Life of
Plants (la vie
secrète des plantes) que vient, de publier aux États-Unis
Peter Tompkins en collaboration avec
un biologiste, Christopher
Bird.
L'événement qui semble avoir contribué
plus que d'autres au renouveau d'intérêt que porte la science à ce
monde mystérieux s'est produit à New York en 1963, dans les
bureaux d'un expert de la détection du
mensonge, Cleve
Backster, consultant auprès de la police new-yorkaise.
L'un des paramètres dont tient compte la détection du mensonge est la
résistance galvanique de la
peau.
Un jour, par impulsion, ou curiosité
intellectuelle ou peut-être, parce qu'il
n'avait rien d'autre à faire, Backster plaça
les électrodes de son détecteur
de mensonge sur une feuille de dragonnier, ou dracaena, une plante d'appartement que
sa secrétaire avait achetée. Puis, il arrosa la plante.
Des plantes s'émeuvent
en percevant loin d'elles la mort violente de quelques crevettes ébouillantées
Il
s'attendait à ce que le galvanomètre ( à la suite d'une
teneur d'eau accrue) indique une résistance plus faible
au courant électrique, mais c'est précisément le contraire qui se produisit.
Perplexe, Backster se demanda alors ce qui se passerait si la plante
"souffrait". Il décida de brûler, avec son
briquet, la feuille même sur laquelle il avait placé les électrodes. Quelle ne
fut pas sa surprise, au moment où sa décision était prise et avant même d'avoir extrait le briquet de sa
poche, de voir l'aiguille enregistreuse bondir soudainement,
pour indiquer une conductivité superficielle accrue. Le tracé graphique
lui rappelait curieusement celui d'un homme lorsqu'on
lui pose une question-piège ou lorsqu'on le menace.
Témoin à charge
et détecteur de mensonge
Lorsqu'il brûla effectivement la feuille,
la réaction galvanique était plus faible. Plus tard, lorsqu'il fit semblant de
brûler la feuille, mais sans avoir vraiment l'intention de le faire,
il n'y eut aucune réaction, comme si
la plante savait qu'il s'agissait d'une fausse menace.
D'expérience en expérience, réalisées
avec une instrumentation raffinée, Backster devint convaincu que les plantes percevaient les sentiments
humains,
et qu'elles éprouvaient quelque chose comme des sentiments
envers leur maître. Une expérience
particulièrement spectaculaire, à laquelle ont
participé quelques agents de la police new-yorkaise,
semblait montrer que les plantes ont également une
mémoire.
Six sujets,
les yeux bandés, tiraient d'un chapeau un papier
plié. Sur l'un des papiers était
rédigé l'ordre d'arracher et de
détruire l'une des deux plantes se trouvant dans la
pièce. Le crime était ensuite
perpétré en secret, sans que ni les sujets,
ni Backster lui-même, ne sachent qui était le
coupable; le seul témoin était l'autre
plante, celle qui n'était pas détruite.
Ensuite, on fixait des électrodes sur
la plante témoin, et les suspects défilaient devant elle un à un. On observait
alors que lorsque le coupable s'en approchait, l'aiguille du galvanomètre
s'affolait. De deux choses l'une : ou bien la plante "reconnaissait" celui qui avait tué l'un des
siens, ou bien elle percevait, par une sorte de télépathie, la culpabilité que
l'on essayait de dissimuler. En tout cas, le criminel était démasqué.
Lors d'une autre expérience, qui a été
plusieurs fois répétée devant des jurys scientifiques, Backster réussissait à transformer une plante en détecteur de
mensonge. Des électrodes étaient placées sur une plante, et un
homme - sans électrodes - s'asseyait devant
elle. Backster disait à l'homme qu'il allait lui citer une série d'années en lui
demandant si elles correspondaient à sa date de naissance, et qu'il fallait
toujours répondre "non".
Invariablement, Backster pouvait deviner l'année de naissance -
qui correspondait sur le graphique à une courbe galvanique bien marquée.
Quelque temps plus tard, Pierre Paul Sauvin
un ingénieur électronicien,
américain également, réussissait à apprendre à un philodendron à
arrêter un petit train. Le train, lorsqu'il marchait sur
ses rails, provoquait un choc électrique, qui était ressenti non pas par la plante, mais par Sauvin
lui-même. La plante, réagissant à la douleur qu'éprouvait son
maître, coupait, par l'intermédiaire d'un
relais le circuit du train électrique.
Une autre expérience, réalisée par
Backster pour éliminer tout facteur humain et subjectif, consistait à placer
dans une pièce close quelques crevettes vivantes sur un plateau basculant.
Lorsque le plateau basculait (en l'absence de toute
intervention humaine) les crevettes tombaient dans une casserole
d'eau bouillante. Dans une chambre voisine, close également, une plante branchée
sur galvanomètre émettait au moment de la mort des crevettes un tracé
soudainement turbulent.
Le tracé était différent de celui qui
enregistrait une émotion, et Backster se demanda s'il ne correspondait pas à
une sorte de perception par un groupe de cellules de
la mort d'un autre groupe de cellules. De nouvelles expériences
lui permirent d'établir que la même forme de réaction se retrouvait lors de la
mort "perçue" par la
plante, de bactéries, levures, cultures diverses, amibes, cellules sanguines, et
spermatozoïdes.
Cette dernière expérience rappelle
celle de chercheurs soviétiques, qui
ont démontré que des cellules vivantes pouvaient
"communiquer" à travers une
paroi de quartz. En fait, remarquent
les auteurs, il semble que ces communications ne se font pas par l'intermédiaire
d'ondes électromagnétiques, car elles ne sont interrompues ni par une cage de
Faraday, ni par une paroi de plomb.
Il semblerait même que lorsqu'une
"empathie" (faute d'autre terme ) (note du
webmaster: faculté intuitive de se mettre à la place d'autrui, de percevoir ce
qu'il ressent) est établie entre une plante et son maître,
ni la distance, ni les obstacles n'interrompent le
"rapport". Des expériences
lors desquelles le tracé de plantes était enregistré pendant que le
"maître" voyageait,
montraient des soubresauts galvaniques correspondant aux moments mêmes des
diverses péripéties du voyage. Sauvin a constaté, en rentrant dans son
laboratoire, après un week-end à la campagne, pendant lequel l'activité
galvanique de ses plantes était automatiquement enregistrée, des paroxysmes qui
correspondaient au moment même de ses ébats amoureux avec une amie.
Les chercheurs soviétiques (dont beaucoup semblent avoir un penchant pour les sciences un tant
soit peu occultes)
ont accumulé une masse importante de données,
dont la plupart ont été
systématiquement et pendant longtemps
rejetées par l'Occident, mais qui ont
récemment stimulé quelques
expériences, notamment aux États-Unis. Il y a quelques
semaines à peine, la très
sérieuse revue américaine Medical World News
publiait, en article de couverture, le résultat de travaux soviétiques aussi
bien qu'américains sur la "photographie de
Kirian", qui permet d'obtenir une image de l'aura de
plantes aussi bien que d'hommes, et parfois de diagnostiquer certaines maladies,
par exemple, une grippe, dès l'infection, pendant qu'elle est encore à l'état
latent.
Des cellules qui
communiquent entre elles
Les Soviétiques également ont été les
premiers (on le comprend) à inculquer à des
plantes des réactions conditionnées quasiment pavloviennes. Une équipe de
chercheurs à l'université d'Alma Ata, dans le Kazakhstan, a ainsi appris à un
philodendron à se méfier d'une certaine roche minéralisée, en soumettant la
plante à diverses tortures (brûlures, coupures, chocs électriques) chaque fois que la roche en question était placée à
côté d'elle. Au bout d'un certain temps, la plante "s'affolait" dès
que l'on plaçait cette roche dans son voisinage - mais n'avait
aucune réaction galvanique si l'on y substituait une autre
roche, ne contenant pas de filon métallique. Il est possible,
pensent les chercheurs soviétiques, que les plantes puissent un
jour être utilisées pour la prospection géologique.
Un psychologue moscovite,
le Prov. V.N. Pouchkine, et son
collaborateur, V.M. Fetisov,
ont vérifié avec soin les
expériences de Backster, et en arrivent à peu
prés aux mêmes conclusions. Pouchkine et
Fetisov ont réalisé l'expérience
de la perception des émotions par une plante
grâce à l'intermédiaire d'une
jeune fille que l'on hypnotisait, lui suggérant divers états d'esprit. "Nous
obtenions une réaction électrique,
grâce à un encéphalographe
branché sur un géranium en pot, à chaque émotion que nous
suggérions."
Le géranium pouvait aussi
"détecter le mensonge" et
deviner, sans coup férir, un nombre entre 1 et 10 choisi par la jeune
fille.
En tentant d'expliquer ce qui se passait,
Fouchkine écrit :
" Il se peut qu'entre deux systèmes
d'information, les cellules de la plante et les cellules nerveuses, existe un
lien. Le langage de la cellule de la plante peut être en rapport avec celui de
la cellule nerveuse. Ainsi deux types de cellules totalement différentes les
unes des autres peuvent "se comprendre"
".
Lors d'une réunion à l'Institut de
Médecine Clinique et Expérimentale à Novosibirks, le Dr S.P. Shchurin et deux de ses collaborateurs de
l'Institut d'Automation et d'Électronique ont été recompensés par l'État pour
leur découverte de "conversation" entre deux groupes de cellules
humaines, chacune des cultures étant placée dans une boîte de quartz
complètement hermétique. Alors que le premier
groupe était infecté par un virus, le second
semblait éprouver les mêmes
symptômes. De même, les deux cultures étaient
tuées lorsqu'une seule était soumise à une
dose mortelle de poison
ou de radiation.
Un mystère : la
nature du "canal télépathique" par lequel
correspondent les cellules.
Avec un amplificateur électronique et
un photomultiplicateur, Shchurin parvint à détecter des variations dans le
rayonnement ultraviolet émis par les cellules infectées, variations perçues par
la culture de cellules voisine à travers la paroi de quartz.
Ce genre de communication semble pouvoir
s'établir également de plante à plante. Le Dr A.R.
Bailey, un sourcier britannique, a tenté l'année dernière
l'expérience suivante : il plaçait dans une serre hermétiquement close deux
plantes, dont on enregistrait l'activité électrique. Les deux plantes étaient
privées d'eau, et lorsque l'une d'entre elles était arrosée par un tuyau venant
de l'extérieur, l'autre avait une réaction galvanique instantanée.
Les plantes, aussi invraisemblable que
cela puisse paraître, manifestent également un certain éclectisme musical.
Plusieurs expériences dans ce domaine ont été réalisées avec
une rigueur toute scientifique par une musicienne de Denver, Dorothy
Retallack, en collaboration avec un professeur de biologie,
Francis F. Broman . Trois
"chambres
environnementales"
chacune de 20 m de long, 6 m de large et 9 m de haut, permettant un
contrôle précis de la lumière,
de l'humidité et de la température, étaient utilisées dans une
expérience sur des philodendrons, radis,
maïs, géranium, et violettes africaines, et
ensuite une variété d'autres plantes. Toutes
les plantes étaient placées dans des
conditions identiques, Si ce n'est qu'une chambre
expérimentale était totalement silencieuse,
une autre contenait un haut-parleur émettant de la musique
classique, et une troisième, de la musique "rock".
Les plantes adorent
Bach et le Jazz classique
On constatait - sans pouvoir expliquer le
phénomène - que les plantes dans la seconde chambre poussaient en se penchant
vers la source de musique classique, alors que celles dans la troisième se
penchaient dans la direction opposée, comme si elles tentaient de fuir la
musique moderne.
Mme Retallack et le Pr. Broman
démontraient par la suite que les plantes en général n'aimaient pas les
percussions, et préféraient, de loin, les violons. Les musiques
"mathématiquement évoluées", avait des effets positifs, alors que certaines
cacophonies, au bout de quelques jours, pouvaient tuer une plante.
Les morceaux préférés : un extrait de
l'Orgelbüchlein de Bach,
qui faisait que les plantes se penchaient vers la source de musique avec une
inclinaison de 35 degrés, et une version de "veena"
indoue, jouée par Ravi Shankar, qui
provoquait un angle d'inclinaison de quelque 60 degrés, comme si les plantes
tentaient de se diriger directement vers le haut-parieur
Il semble aussi que la musique peut
augmenter le rendement d'une culture. Eugène
Canby, un ingénieur et agriculteur canadien de Wainfleet
(Ontario), ayant entendu parler des
expériences dans ce domaine, a installé des haut-parleurs autour d'un champ de
blé expérimental, pour émettre des sonates de violon de Johann Sebastian Bach,
et constater quelques mois plus tard une récolte de 66 % supérieure à la
normale.
Un agriculteur et botaniste américain,
George E. Smith, de Normal,
Illinois était sceptique quant à ces résultats, mais néanmoins tenta
l'expérience en faisant jouer dans l'une de deux serres, identiques en tous
points, le disque "Rhapsodie en
Bleu" de Gershwin pendant 24 heures sur 24. Il enregistra
une augmentation de 35% de sa récolte de maïs, et 20 % environ de sa
récolte de soja, dans la serre "musicale".
L'ouvrage de
Tornpkins et Bird est remarquablement bien documenté et
annoté, présentant un compendium de ce qui a été réalisé
jusqu'à présent dans ce domaine
mystérieux, ou certaines observations dépassent les limites de la
crédibilité.
Mais, se demandent-ils, ne refusons nous pas à admettre
les résultats d'expériences
réalisées depuis quelques
années, simplement parce que leurs résultats sont
tellement contraires aux conceptions qui nous sont habituelles
?
Un approfondissement de ces
connaissances nouvelles pourrait pensent-ils donner lieu à des
applications pratiques extraordinaires. Par exemple, puisque
les communications qui ont été constatées ne se
font pas par l'intermédiaire de rayonnements connus ou d'ondes
électromagnétiques, sont-elles, assujetties à la limite de
la vitesse de la lumière, ou sont-elles instantanées, reflétant une sorte d'équilibre permanent existant dans la nature
? Si c'est le cas, ce canal de communication pourrait être
exploité, notamment pour maintenir un contact immédiat avec un astronef distant
de la terre, voire pour tenter de détecter la présence de la vie sur d'autres
planètes.
Une autre application, d'ordre plus
pratique et immédiat, consisterait à réviser certaines notions de
l'agriculture moderne en fonction de ces découvertes récentes.
Dans la pyramide de la vie, écrivent
les auteurs, les plantes jouent un rôle primordial, car les animaux et les
hommes ne peuvent pas, à partir des divers éléments contenus dans le sol,
synthétiser les protéines nécessaires à la vie.
Mais les cultures intensives,
l'utilisation abusive d'engrais artificiels, dénaturent le sol, et transforment
les plantes qui y poussent, au point parfois de les rendre nocives.
Or, remarquent Tompkins et Bird,
l'agriculture moderne ignore totalement ce dont les plantes ont vraiment besoin,
et ce dont elles sont capables. Il semblerait par exemple, qu'elles soient
capables de transmuter les éléments!
Cette
possibilité extraordinaire, qui n'est
accessible que depuis peu et d'une façon
limitée à la science moderne qui a
réussi à maîtriser quelques
réaction nucléaires, était
suggérée déjà en
1873 par un allemand, le baron Albrecht von Herzeele, auteur de
"L'origine des substances
inorganiques", ouvrage dans lequel il décrivait
comment dans certaines graines et jeunes plantes,
poussant dans de l'eau distillée, le contenu de potasse, phosphore, magnésium,
calcium et souffre, augmente au-delà de la disponibilité
de ces éléments.
Tompkins et Bird
citent l'interview publié dans "Science et
Vie" en 1959 du Prof. Pierre
Baranger, directeur du laboratoire de chimie organique de
l'École Polytechnique à Paris, alors
que celui-ci avait refait des milliers de fois les expériences du Herzeele, pour
en arriver à la conclusion que chaque jour, sous nos
yeux, les plantes transmutent les éléments.., Les auteurs, qui
ont également interviewé le Prof. Baranger, remarquent que cette découverte peut
avoir une portée extraordinaire en ce qui concerne certaines pratiques agricoles
devenues courantes et qui sont peut-être nocives.
Transmutation
des éléments
Selon le Prof. Baranger, rien ne nous
empêche de croire que certaines plantes peuvent produire des éléments rares,
ayant une importance dans l'industrie, car elles sont capables de
transformations au niveau sub-atomique que nous n'avons pas encore maitrisé. On
pourrait aussi déterminer avec précision quelles plantes peuvent apporter à tel
ou tel sol ce qui y manque, pour en conserver la fertilité sans l'intervention
d'engrais qui le dénaturent.
Un autre biologiste français,
Louis Kervran, maintient également
que les "forces de la vie"
peuvent effectuer des transmutations d'éléments inaccessibles à la
physique moderne, un peu comme une clef qui ouvre un lourd coffre fort que l'on
ne peut pas forcer avec de la dynamite.
Dans "Alchimie rêve ou réalité", publié en 1973 à
Rouen par les étudiants de l'Institut National Supérieur de Chimie Industrielle,
Kervran écrit que la transmutation des éléments n'est pas réalisée par l'accrochage d'électrons
périphériques, mais par l'intermédiaire d'une
altération fondamentale nucléaire provoquée par des enzymes
- une notion qui ne va pas manquer, dit-il, d'irriter le chimiste. La science qui
expliquerait ce phénomène n'est pas la chimie, mais son langage serait, en fin
de compte, fort simple : ainsi, si l'on a du sodium, avec
11 protons, représenté par le
symbole 11Na, et de l'oxygène, avec 8 protons,
8
O, il suffit d'ajouter les protons pour obtenir le
chiffre 19, chiffre qui se retrouve
dans le symbole du potassium 19K . De même, les plantes pourraient créer du
calcium 20Ca, à partir du potassium, 19K, et de
l'hydrogène, 1H. Ou bien à partir du magnésium, 12Mg, et de
l'oxygène, 8O ou bien de la silice, 14 Si, et du
carbone, 6C. Ce seraient donc les acteurs de la vie
biotique, les plantes et les micro-organismes, qui maintiendraient l'équilibre
des divers éléments du sol.
Selon le Dr Hashimoto, qui dirige un
centre de recherches électroniques ainsi que les services de recherche de
l'importante firme industrielle Fuji Electronic
Industries, il y aurait, au-delà du monde tri-dimensionnel que
nous connaissons, un monde à quatre dimensions, non matériel et dominé par
l'esprit. C'est dans ce monde-là que les plantes, et toutes les créatures
vivantes, seraient en communication entre elles...
Alexandre
DOROZYNSKIE