LES SOCIÉTÉS SECRÈTES,
ET
LEUR POUVOIR AU 20E SIÈCLE, par Jan van Helsing, Éditions
EWERTVERLAG.
(Un fil conducteur à travers l'enchevêtrement
des loges, de la haute finance et de la politique. Commission trilatérale,
Bilderberger, CFR, ONU)©1995.
LA FAMILLE ROTHSCHILD
.......Lorsque le prince Guillaume dut s'enfuir au Danemark à cause des troubles politiques, il déposa à la banque Rothschild le salaire des mercenaires, soit 600 000 livres. NATHAN ROTHSCHILD (le fils aîné de Mayer Amschel) emporta avec lui cet argent à Londres grâce auquel il put ouvrir aussi une banque. L'or qui servit de garantie était issu de la "East India Company". Nathan obtint une plus-value de 400% en prêtant de l'argent au DUKE OF WELLINGTON qui finançait ainsi ses opérations militaires et en vendant aussi, plus tard, de façon illégale l'or qui devait servir de garantie.
Ces transactions furent à l'origine de la fortune gigantesque de la famille Rothschild. C'est alors que débuta le commerce bancaire internationale : chaque fils ouvrit une banque dans un pays différent, Amschel à Berlin, Salomon à Vienne, Jacob à Paris et Kalmann à Naples.
Salomon Rothschild était membre des francs-maçons.
MAYER AMSCHEL ROTHSCHILD écrivit son testament dans lequel il indiquait comment la fortune de famille devait être gérée à l'avenir. La fortune serait administrée par les hommes et ce serait l'aîné qui aurait le pouvoir décisif et trancherait en cas de désaccord. Toutes les tenues de compte devaient rester absolument secrèetes, particulièrement pour le gouvernement.
En 1773, MAYER AMSCHEL ROTHSCHILD aurait rencontré en secret dans sa maison des Rothschild, rue Juive à Francfort, douze bailleurs de fonds juifs aisés et influents (en fait les Sages de Sion) pour mettre à l'étude un projet qui contrôlerait toute la fortune mondiale.
Aux dires de Herbert G. Dorsey, ces bailleurs de fonds auraient souligné, entre autres, le fait que la fondation de la "BANQUE D'ANGLETERRE" avait permis d'exercer une influence considérable sur la fortune anglaise. Ils déclarèrent aussi qu'il serait nécessaire que cette banque exerce un contrôle absolu afin qu'ils puisse créer les bases qui permettraient de contrôler la fortune mondiale. Ils en retinrent les grandes lignes par écrit.
Selon les documents de Dorsey et William Guy Carr "Pawns in the Game", ce plan aurait finalement été connu sous le nom de "PROTOCOLES DES SAGES DE SION". L'origine des Protocoles remonte, en fait, à des siècles en arrière, ils auraient été remaniés par ROTHSCHILD avant d'acquérir leur vraie signification. Ces Protocoles furent gardés secrets jusqu'en 1901, date à laquelle ils tombèrent dans les mains de professeur russe S. Nilus. Celui-ci les publia sous le titre "le danger juif". Victor Marsden les traduisit en anglais en 1921 sous le titre "THE PROTOCOLS OF THE LEARNED ELDERS OF ZION" ("Les Protocoles des Sages de Sion").
Sur les 24 Protocoles
j'en résumerai douze. La traduction de l'anglais s'éloigne,
peut-être, un peu du texte original mais le contenu y reste fidèle.
Le recueil complet des Potocoles dépeint la situation actuelle de
notre monde.
LES PROTOCOLES DES SAGES DE SION
1- Le contrôle de l'argent
(....) "Le contrôle des nations sera assuré par la création de gigantesques monopoles privés qui seront les dépositaires d'immenses richesses dont dépendront même les non-initiés ou étrangers. (....)
(....) C'est ainsi que le jour qui suivra l'effondrement politique verra leur anéantissement en même temps que celui du crédit accordé aux États. (....)
(....) Des crises économiques porteront atteinte aux États ennemis en leur soustrayant l'argent mis en circulation. En accumulant de grands capitaux privés qui sont ainsi soustraits à l'État, ce dernier va être obligé de s'adresser à nous pour emprunter ces mêmes capitaux. Ces emprunts consentis avec des intérêts seront une charge pour les États qui en deviendront les esclaves, sans volonté propre. Ils s'adresseront à nos banquiers pour leur demander l'aumône au lieu d'exiger des impôts du peuple. Des emprunts étrangers sont comme des sangsues, il n'y a aucunne possibilité de les éloigner du corps d'État, car elles ne peuvent que se détacher d'elles-mêmes ou être rejetées par l'État. Cependant, les États non-initiés ou étrangers ne les rejetteront pas, ils s'en attireront sans cesse d'autres, ce qui les conduira à une fin inexorable.
Les dettes
de l'État rendront les hommes d'État corruptibles, ce qui
les mettra encore plus à notre merci. (....)"
Remarque sur la situation actuelle (1994-95) :
Les dettes de
l'État, des Länder et des communes en Allemagne se montaient
en 1992 globalement à 1 300 milliards de Marks allemands.
2- Le contrôle de la presse
(....) "Nous procéderons de la façon suivante avec la presse :
Son rôle est d'exciter et d'enflammer les passions chez le peuple (...) et le public est tellement loin de pouvoir imaginer qui est le premier bénéficiaire de la presse (....) Parmi tous les journaux, il y en aura aussi qui nous attaqueront mais comme nous sommes les fondateurs de ses journaux, leurs attaques porteront exclusivement sur des points que nous leur aurons précisés auparavant. (....)
(...) Aucune nouvelle ne sera publiée sans avoir reçu notre accord. C'est déjà le cas maintenant, car toutes les nouvelles du monde sont regroupées dans seulement quelques agences. Ces agences étant sous notre contrôle, elles ne publient que ce que nous avons approuvé. (...)
(...) Nos journaux seront de toutes les tandances, aristocratique, socialiste, républicaine, voire même anarchiste, tant qu'existera la Constitution. (....)
(...) Ces idiots qui croiront que le texte d'un journal reflète leur propre opinion n'auront fait, en réalité, que répéter notre opinion ou celle que nous souhaitons voir exprimée. (...)
Remarque sur la situation actuelle :
Presque toutes
les agences d'information du monde sont déjà contrôlées
par la "Commission trilatérale" et le "CFR", tous deux étroitement
reliés (j'explique plus loin ce que sont ces organismes).
3- L'extension du pouvoir
(....) "Nous serons pour le public l'ami de tous. (...)
(...) Nous
les soutiendrons tous, les anarchistes, les communistes, les fascistes
(...) et particulièrement les ouvriers. Nous gagnerons leur confiance
et ils deviendront ainsi, pour nous, un instrument très approprié.
(...)
4- Le contrôle de la foi
(...) "Nous ôterons aux hommes leur vraie foi. Nous modifierons ou supprimerons les principes des lois spirituelles. (...) L'absence de ces lois affaiblira la foi des hommes puisque les religions ne seront plus capables de donner quelconque explication. (...)
(...) Nous
comblerons ces lacunes en introduisant une pensée matérialiste
et des supputations mathématiques. (...)"
5- Le moyen d'amener la confusion dans les esprits
(...) " Pour avoir la mainmise sur l'opinion publique, il nous faut les amener à un certain niveau de confusion. (...)
(...) La presse nous sera un bon outil pour offrir aux hommes tant d'opinions différentes qu'ils en perdront toute vue globale et s'égareront dans le labyrinthe des informations. (...)
(...) ainsi,
ils en viendront à la conclusion que le mieux est de ne pas avoir
d'Opinion (politique). (...)
6- L'aspiration au luxe
(...) "Pour accélérer la ruine de l'industrie des non-initiés ou étrangers, nous susciterons chez eux une soif de luxe. Le commun des mortels n'en aura, cependant, pas jouissance, car nous ferons en sorte que les prix soient toujours en hausse. Ainsi, les travailleurs devront autant travailler qu'auparavant pour satisfaire leurs désirs. (...)
(...) Ils
seront piégés dans le système avant d'avoir pu l'identifier."
7- La politique utilisée comme instrument
(...) "En distillant un souffle de libéralisme dans les organismes d"État, nous modifierons tout leur aspect politique. (...)
(...) Une Constitution n'est rien d'autre qu'une grande école de discordes, de malentendus, de querelles, en un mot une école de tout ce qui sert à fausser les rouages de l'État. (..)
(...) À "l'époque des républiques", nous remplacerons les dirigeants par une caricature de gouvernement avec un président élu par nos marionnettes, nos esclaves que sont le peuple. (...)
(...) Les élections seront, pour nous, un moyen d'accéder au trône du monde tout en faisant croire au modeste citoyen qu'il contribue à façonner l'État par sa participation à des réunions et par son adhésion à des associations. (...)
(...) Dans le même temps, nous réduirons à néant l'Impact de la famille et son pouvoir éducatif. Nous empêcherons aussi l'émergence de personnalités indépendantes. (...)
(...) Il suffit de laisser un peuple se gouverner lui-même un certain temps (la démocratie) pour qu'il se transforme en une populace où règne le chaos.
(...) La puissance de la populace est une force aveugle, absurde, irraisonnée, ballotée sans cesse de droite ou de gauche. Mais un aveugle ne peut pas en conduire un autre sans tomber dans le précipice. Seul celui qui, dès sa naissance, est éduqué pour devenir un souverain indépendant a la compréhension de la politique. (...)
(...) Notre
succès, en traitant avec les hommes dont nous avons besoin, sera
facilité par notre façon de toucher toujours le côté
le plus sensible de la nature humaine, c'est-à-dire la cupidité,
la passion et la soif insatiable de biens humains et matériels.
(...)"
8- Le contrôle de la nourriture
(...) "Notre puissance réside aussi dans la pénurie permanente de nourriture. Le droit du capital, en affamant les travailleurs, permet sur eux une mainmise plus que ne pouvait le faire la noblesse avec son roi. (...)
(...) Nous agirons sur les masses par le manque, l'envie et la haine qui en résulte. (...)
(...) mais
tout propriétaire rural peut être un danger pour nous puisqu'il
peut vivre en autarcie. C'est la raison pour laquelle il nous faut à
tout prix le priver de ses terres. Le moyen le plus sûr pour y arriver
est d'augmenter les charges foncières, (...) d'accabler de dettes
les propriétaires rurales (...)"
9- Le rôle de la guerre
(...) "Nous mettrons en rivalité toutes les forces pour amener ceux qui ont soif de pouvoir à abuser de leur pouvoir. Il nous faut fomenter des dissensions, des inimitiés dans toute l'Europe et par l'intermédiaire de l'Europe dans d'autres parties de la Terre. (...)
(...) Il faut
que nous soyons capables d'anéantir toute opposition provoquant
des guerres avec les pays voisins. Au cas où ces voisins oseraient
nous tenir tête, il nous faut leur répondre par une guerre
mondiale. (...)"
10- Le contrôle au moyen de l'éducation
(...) "On n'incitera pas les non-initiés ou étrangers à tirer une application pratique de leur observation impartiale de l'histoire mais on les invitera à des réflexions théoriques, sans faire de relations critiques avec les événements qui vont suivre. (...)
(...) Dans ce jeu, sachez que la chose principale est de les avoir convaincus d'accepter les nécessités de la science. (...)
(...) Tenant compte de ce fait, nous n'aurons de cesse de créer une confiance aveugle en ces théories (scientifiques) et les journaux nous y aideront bien. Les intellectuels parmi les non-initiés ou étrangers se vanteront de leurs connaissances. (...)
(...) Le peuple perdra, de plus en plus, l'habitude de penser par lui-même et de se forger sa propre opinion, il en viendra à prononcer les mots que nous désirons entendre prononcer. (...)"
commentaire :
Citation de William
Cooper : "They just tell you, that they want you to know!" (Ils ne vous
disent que ce qu'ils veulent que vous sachiez!)
11- Le contrôle des loges franc-maçonniques
(...) "Nous créerons dans tous les pays de la Terre des loges franc-maçonniques, nous les multiplierons et y attirerons des personnalités qui sortent des rangs. (...)
(...) Nous mettrons toutes ces loges sous la domination de notre administration centrale que nous serons seuls à connaître et que les autres ignoreront complètement.
(...) Qui
ou qu'est-ce qui peut vaincre une puissance invisible? Voilà où
se trouve notre pouvoir. La franc-maçonnerie non-initié
ou étrangère nous sert de
couverture à leur insu. Mais le plan d'action de notre puissance
reste pour tout le peuple et même pour le reste de la confrérie
un secret. (...)"
12- La mort
(...) "La
mort est la fin inévitable pour tous, par conséquent, il
est préférable d'y conduire tous ceux qui nous font obstacle."
Après
avoir élaboré ce projet pour dominer le monde (le "Nouvel
Ordre mondial" = "Novus Ordo Seclorum"), la banque ROTHSCHILD aurait
chargé le juif bavarois ADAM WEISHAUPT de fonder "L'ordre secret
des illuminés de bavière".
Remarque de l'auteur :
Il y a beaucoup d'écrits positifs ou négatifs sur les "Protocoles des Sages de Sion". Il est interdit de les reproduire ou de les vendre en Allemagne où règne apparemment la liberté de presse et d'opinion. Cela vient aussi vraisemblablement du fait qu'Hitler s'est servi des Protocoles pour justifier son "aversion pour les juifs", que nous étudierons de plus près un peu plus tard. Quant à moi, auteur de ce livre, il m'est indifférent que ce soient les Rothschild et les sionistes qui utilisent les Protocoles de nos jours. Par contre, il s'agit de savoir comment le principe est appliqué. Nous avons un plan sous les yeux qui montre ce qu'il faut faire pour réduire notre monde à l'esclavage. Il faut juste savoir que ce plan est MIS EN APPLICATION MAINTENANT. À la fin de mon livre, j'exposerai avec force détails qu'il n'est pas important de savoir qui se sert de ces Protocoles. Il est, par contre, essentiel d'en connaître le principe moteur et de savoir que ceux qui sont UTILISÉS se laissent faire!
Une autre façon d'atteindre ce but est de partager la Terre en créant à l'Est une société d'esclaves et à l'Ouest une race de seigneurs. Ainsi que le décrit Rudolf Steiner dans son livre "Die soziale Grundforderung unserer Zeit" (L'exigence sociale fondamentale de notre époque), cela se passe ainsi puisqu'on n'arrive pas à établir une synthèse entre la foi à l'Est et la science à l'Ouest. La conséquence en est la suivante: Les scientifiques athées n'ont aucune envie de se pencher sur les religions de l'Est de même que les croyants de l'Est refusent la science de l'Ouest.
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Livre Jaune N° 6, Éd. Felix, par
un Collectif d'auteurs, ©2000.(page 152
)
Ces protocoles ont été publiés en Russie en 1905. Le British Museum en a obtenu une copie le 10 août 1906.
Il est trop simpliste de penser qu'il s'agit d'une conspiration juive. C'est plutôt une conspiration satanique à laquelle ont participé des Juifs.
Voici d'autres extraits de ces fameux protocoles des Sages de Sion:
Livre Jaune N° 6, Éd. Felix, par un Collectif d'auteurs, ©2000.(pages 155 à 161)
(extrait d'un discours du grand maître de la loge B'nai B'rith, en 1897, au congrès de Bâle, qui a été retrouvé dans une loge maçonnique à Budapest, après la fuite de Bela Kuhn.)
¶ 1- Rien ne serait plus erroné et nocif pour le bien de notre peuple que d'attendre l'élimination de notre ennemi, avant qu'il n'ait été reconnu, qu'il soit célèbre, et que ses paroles puissent influencer la jeunesse. Nous devons surveiller la jeunesse chez nos ennemis. Quand nous voyons le plus infime signe de résistance à notre puissance, nous devons le détruire, avant qu'il ne devienne dangereux pour notre peuple.
¶ 2- Comme nous contrôlons la presse, notre devoir primordial est d'empêcher que des personnes dangereuses aient accès à des postes, d'où ils pourraient exercer une influence favorable à nos ennemis, par la parole ou par les actes. Nous devons garder le silence et être attentifs, quand nous voyons un homme dangereux s'élever parmi nos ennemis. La plupart en seront détournés dès leur plus jeune âge par l'insuccès de leurs entreprises, ils devront gagner leur pain dans un métier qui les empêche de commettre des actes nuisibles à notre peuple élu.
¶ 3- Si un individu devait persister dans son entreprise nuisible, il serait temps d'agir contre lui avec plus de détermination, pour faire échouer ses plans. Nous lui proposerons du travail et un bon salaire, pour qu'il arrête ses actions nuisibles et qu'il travaille pour nous. Quand il aura connu la solitude et la faim, l'or et les belles paroles que nous lui donnerons le détourneront de ses mauvaises pensées. Et quand il connaîtra soudain le succès et la richesse, l'apparat et les honneurs, il oubliera son inimitié et apprendra à paître sur les pâturages que nous tenons à la disposition de ceux qui suivent notre voie et se soumettent au pouvoir du peuple élu.
¶ 4- Si cela ne sert toujours à rien
et qu'il persiste encore dans son opposition rigide, nos hommes veilleront
à ce que le déshonneur le poursuive et à ce que ceux
pour qui il se bat et se sacrifie se détournent de lui dans la haine
et le mépris. Il sera seul et comprendra l'inutilité de ses
actions. Il finira par désespérer de son combat sans fin
contre notre peuple, et il périra.
¶ 5- Si cela ne nous conduit pas à notre objectif, s'il est assez fort pour poursuivre son chemin en poursuivant des buts qui nous sont hostiles, nous disposons toujours d'un moyen efficace de le paralyser et d'anéantir ses projets. Esther n'a-t-elle pas vaincu le roi des Perses, Judith n'a-t-elle pas tranché la tête de l'ennemi de notre peuple? N'y a-t-il pas assez de filles d'Israël qui sont assez intelligentes et séduisantes, pour gagner leur coeur et entendre leurs pensées, afin qu'aucune parole ne puisse être dite, aucun plan mûri, qui ne vienne à temps aux oreilles de notre peuple?
S'il a une position sociale, la confiance de ses amis et de tout un peuple, et que nous lui envoyions une fille d'Israël, pour l'enjôler, son plan nous sera livré et son pouvoir annihilé. Car là où les filles de notre peuple sont les reines de nos ennemis, les entreprises nuisibles seront détruites avant qu'elles ne se réalisent.
¶ 6- S'il découvrait nos stratagèmes et échappait à nos filets, si son esprit mauvais devait trouver des disciples parmi nos ennemis, il doit disparaître définitivement de ce monde. La mort est le passage obligé pour tout le monde. Il vaut mieux l'accélérer pour ceux qui nous sont nuisibles, plutôt que d'attendre qu'ils nous touchent, nous les créateurs de l'Oeuvre.
Dans les loges maçonniques, nous procédons aux punitions de telle façon, que personne, en dehors de nos frères de pensée, ne puisse avoir le moindre soupçon, pas même les victimes elles-mêmes; elles meurent s'il le faut, mais de mort apparemment naturelle. Les membres de la loge le savent, mais ils n'osent rien dire. Ce type de punition sans pitié a permis de tuer dans l'oeuf toute opposition à l'intérieur de nos loges. Tout en continuant à prêcher la libre parole pour ceux qui ne sont pas Initiés, nous tenons notre peuple et ses hommes de confiance en parfaite obéissance.
¶ 7- Comme nous vivons une époque
instable, que le crime et les pillages ont rendu la vie incertaine, il
ne sera pas dur pour nos frères d'éliminer l'ennemi le plus
dangereux, par une attaque à l'improviste par exemple. N'avons-nous
pas à notre disposition une armée d'indigents chez nos ennemis,
qui sont prêts à tout pour de l'or et un secret qu'ils garderont?
Si nous voulons éliminer l'ennemi, répandons des rumeurs
sur l'endroit où il se trouve et là où il réside,
pour qu'il vive dans la peur et le danger, et que sa vie soit menacée
à chaque instant du jour et de la nuit. Si nous voulons sa mort,
organisons des pillages là où il habite, et répandons
des rumeurs de danger permanent dans son entourage. Quand le jour de sa
disparition sera venu, les gens que nous payons travailleront parfaitement,
quand il sera mort, ils le dépouilleront de ses richesses et pilleront
le cadavre. Jamais l'auteur ne sera retrouvé, et le monde entier
pensera qu'il a été victime d'un accident. Nos ennemis ne
sauront jamais que c'est par la volonté de nos frères qu'il
a péri, pour que le nom de notre Dieu ne soit jamais désacralisé
et traîné dans la boue.
¶ 8- Pour que le nom de notre Dieu ne soit pas traîné dans la boue, les sages de notre peuple ont fait ce qu'il fallait, depuis des siècles. Nos frères russes ont trouvé des moyens en interrogeant la science, pour détruire nos ennemis sans que ceux-ci ne s'en rendent compte. N'ont-ils pas trouvé un gaz qui tue instantanément, et un autre que l'on répand juste après, et qui se mélange à lui pour effacer toute trace? Ne connaissons-nous pas les propriétés des courant sans fil, qui mettent en péril l'esprit de la personne dangereuse? Nos médecins n'ont-ils pas découvert les effets des poisons invisibles à travers leur microscope, et le moyen de les dissimuler dans le linge de notre ennemi, afin qu'il agisse sur son cerveau et détruise son esprit? Ne pouvons-nous pas nous charger également de l'autopsie, par la qualité de notre savoir, de sorte que personne ne puisse savoir de quoi il est mort? N'avons-nous pas appris à l'approcher, par un serviteur, par un voisin ou comme invité à sa table? Et ne sommes-nous pas omniprésents et tout-puissants, unis ensemble par le silence, prêts à travailler jusqu'à la destruction complète de l'ennemi? Quand nous venons avec nos paroles douces et un discours inoffensif, un seul des peuples de la Terre a-t-il réussi à découvrir nos réelles intentions et à empêcher nos décisions?
¶ 9- Si toutefois, il arrivait à échapper aux pièges que nous lui tendrons et aux statagèmes de nos frères, et qu'il connaisse et sache déjouer nos plans, vous ne devez pas désespérer et succomber à la peur, devant le regard clair du « méchant ». Car celui qui ose parler dans ce pays de nos actions secrètes et de la destruction imminente, ne trouve-t-il pas sur son chemin des hommes qui connaisent l'art d'espionner tous ceux à qui il parle pour connaître leurs intentions? Avant qu'il ne parle à nos ennemis, nous l'aurons fait. Nous les mettrons en garde, contre son esprit perturbé et le désordre qui règne dans ses sens. Quand il viendra raconter sa souffrance et décrire les dangers qu'il vient de surmonter, ceux que nous aurons mis en garde l'écouteront, souriants et pleins de condescendance et de mépris, et ils seront convaincus de sa folie. Nous travaillerons pas à pas, jusqu'à ce que les portes de l'asile se referment derrière lui. Quand il sortira et qu'il cherchera à mettre en garde le monde contre nous, nous lui aurons ôté la confiance des siens, il sera honni et maudit, ses paroles et ses écrits n'auront plus aucun poids. Ainsi, le peuple élu peut vaincre même le plus dangereux ennemi.
¶ 10- Si tout cela ne sert à rien,
et que l'ennemi déjoue, contre la volonté de notre Dieu,
toute entreprise qui le menace, ne désespérez toujours pas,
enfants d'Israël, d'être sans pouvoir, nous sommes partout pour
détruire ses actions mauvaises et empêcher que les non-initiés
ou les étrangers ne se libèrent
du joug que notre Dieu leur a imposé. N'avons-nous pas mis tous
les moyens de notre côté, pour surprendre notre adversaire
et lui couper la respiration. Si les siens commencent à croire en
lui et à s'approcher de lui, nous l'empêcherons et couperons
les liens qu'il aura tissé dans le monde. Les lettres qu'il recevra
seront lues, pour qu'il n'ait pas d'encouragement et qu'il ne lui reste
que de fausses amitiés et des relations perfides; Les enfants du
peuple élu se dissimuleront derrières ces actes. S'il veut
utiliser le fil qui transmet les messages dans le monde, nous écouterons
ses paroles, quand l'ennemi lui parlera nous ferons avorter ces projets.
Il voudra se défendre, mais ses va-et-vient seront comme ceux d'une
bête sauvage, enfermée derrière les barreaux de sa
cage.
¶ 11-Si malgré tout, la foi en cet homme grandit chez les quelques faibles d'esprit, nous saurons empêcher que son pouvoir n'augmente et que sa parole ait une portée sur la masse de nos ennemis. Si son nom trouve une bonne résonance, nous enverrons quelqu'un qui prendra son nom et il sera démasqué comme étant l'ennemi de notre ennemi, traître et escroc, quand son nom sera prononcé, nous dirons qu'il est un traître, le peuple nous croira, et ses paroles résonneront dans le vide, grâce à la toute puissance de notre Dieu ...
¶ 12- Il a prédit que notre peuple produira des hommes qui ne sont pas de notre sang et qui ne penseront pas avec notre esprit. Ils mettront en danger la victoire de notre peuple, car ils connaîtront nos ruses, éviteront nos filets et échapperont à tous les dangers. Mais n'ayez crainte, mes frères, de ces damnés, car s'ils sont là maintenant, mais il est trop tard, le pouvoir du monde est solidement entre nos mains. Là où nos ennemis se rencontrent et conspirent contre nous, il y en aura toujours un qui sera de notre côté, par la brillance de notre or et le charme de nos femmes. Si le renégat parle à notre ennemi, notre messager élèvera la voix pour s'indigner. Et quand il viendra avec amour et sacrifice pour sauver les ennemis de notre domination, ils le mettront à l'écart et ne croiront pas à ses paroles, ses actions seront inutiles.
Notre plus grand art et notre premier devoir est d'empêcher que beaucoup ne connaissent les objectifs secrets que nous poursuivons. Quand beaucoup entendront la vraie parole, notre défense sera anéantie et le danger sera grand que les peuples se libèrent de notre joug. C'est pourquoi je vous recommande d'être vigilants, mes frères. Agissez partout, endormez l'ennemi, fermez ses oreilles et rendez ses yeux aveugles, pour que jamais ne vienne le jour de la destruction du royaume de Sion, que nous avons fait croître jusqu'à la perfection, et qui doit nous mener à la victoire et à la vengeance finale sur les peuples asservis du monde entier.
Nous ajoutons à cet endroit que pour chaque délit il y a une façon appropriée de mourir. Que ce soit dans une baignoire, dans une voiture, par pendaison (Calvi), par défenestration, chaque type de punition illustre la raison pour laquelle la personne devait mourir. « Il est impératif d'entretenir l'esprit de révolte parmi les travailleurs, car c'est par eux que nous opérerons les révolutions dans tous les pays. Les travailleurs ne doivent jamais être à court d'exigences, parce que nous aurons besoin de leur mécontentement, pour mettre en pièces la société chrétienne et encourager l'anarchie. Nous devons en arriver au point où ce sont les chrétiens qui implorent les Initiés-Élus de prendre le pouvoir ». (extrait d'un discours du grand maître de la loge B'nai B'rith, en 1897, au congrès de Bâle, qui a été retrouvé dans une loge maçonnique à Budapest, après la fuite de Bela Kuhn.)
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Deux livres secrets des gouvernants invisibles: le « Pacte synarchique » et les Protocoles
« Gouvernements invisibles et sociétés secrètes » par Serge Hutin, Éditions J'ai Lu, A269, ©1971 [Extrait pages 99 à 106]
* le « Pacte synarchique »
Le « Pacte synarchique » se présente sous l'aspect d'un gros volume relié en rouge doré sur la tranche. En tête, un avertissement menace d'une justice très expéditive les personnes qui se trouveraient mises à même, par inadvertance ou curiosité mal placée, de prendre connaissance de ce volume interdit. Ce Pacte est constitué d'un ensemble de propositions qui formulent les mesures systématiques à réaliser pour que soit instauré en France, sans qu'ils se dévoilent ouvertement, un régime conforme aux vues des synarques d'Empire.
Beaucoup de sceptiques considèrent le Pacte synarchique comme un canular, une sorte de serpent de mer qui revient périodiquement alimenter des journalistes en mal de copie. On se tromperait bien en adoptant cette trop facile attitude de négation. Des hommes qui n'ont rien de plaisantin ni de plumitif, des personnalités politiques, de hauts fonctionnaires, ont bel et bien eu en main ce fameux volume rouge. Ulmann et Azeau, les deux auteurs du plus récent ouvrage sur la synarchie, sont formels: « Nous témoignerons seulement d'avoir vu ce document dans le coffre-fort d'un ministre de la Libération, qui ne nous le montrait pas sans inquiétude, car il lui avait été transmis, avec les menaces traditionnelles, à ce qu'il nous dit, par un homme très sérieux, directeur d'un organisme financier de l'État ».
« Gouvernements invisibles et sociétés secrètes » par Serge Hutin, Éditions J'ai Lu, A269, ©1971 {pages 284, 285}
Pacte Synarchique
Il existe, entre le Pacte synarchique et les Protocoles des Sages de Sion des ressemblances évidentes.
Après la Libération, un rapport confidentiel, le rapport Chavin, cherchait à faire la lumière sur les courants souterrains qui avaient porté les hommes de Vichy au pouvoir, mais qui rêvaient de les utiliser comme de simples instruments. Ce rapport indiquait fort bien la tactique des synarques dans chacun des pays: « En gros, le moyen envisagé consiste à donner à chaque pays une constitution politique et une économie nationale de structure particulière, organisées conjointement en vue:
«1° - de placer le pouvoir politique directement entre les mains de mandataires des groupes (patronaux et bancaires) intéressés.
2° - de réaliser une concentration maximum dans chaque branche d'industrie afin d'y supprimer toute concurence.
3° - d'être maître absolu des prix de toute marchandise.
4° - d'enfermer l'ouvrier dans un cadre juridique et social ne permettant plus, de sa part, aucune action revendicatrice. » Ce qui était un des buts indiqués dans les Protocoles.
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* Les « Protocoles des Sages de Sion »
Un second document énonce avec plus de détails encore la tactique mondiale des gouvernements invisibles partant à la conquête de la Terre: les procès verbaux dits « Protocoles des Sages de Sion ». On considère d'ordinaire ces Protocoles comme un faux grossier fabriqué par les antisémites de la police impériale russe au début de ce siècle. D'ailleurs, ils n'ont cessé d'être méthodiquement exploités par des générations de propagandistes antisémites. Nous tenterons ultérieurement de faire toute la lumière possible sur leur véritable origine. Contentons-nous pour l'instant d'en étudier attentivement le contenu, sans nous préoccuper encore de savoir s'ils ont ou non un lien quelconque avec le judaïsme.
Les « Protocoles»
se présentent sous la forme de notes prises lors d'assemblées
générales et dans lesquelles un membre du gouvernement
invisible expose systématiquement tout un plan organisé qu'il
faudra mettre en action et développer point par point pour s'assurer
la domination universelle. C'est l'auteur russe Serge Alexandrovitch Nilus
(1862-1930) qui, ayant mis la main sur la version russe du document, la
répand dans le public en 1905, puis en 1911, 1912, enfin, dans sa
version la plus complète, en 1917, peu avant la première
révolution bolchevique. Les Protocoles, qui considèrent
le système politique libéral inefficace et néfaste,
développent la stratégie que doivent suivre les gouvernants
invisibles pour instaurer dans le monde entier, État après
État, leur système totalitaire. Il faut instaurer un régime
fort, sans pitié ni sensiblerie: « Seuls ceux qui seront absolument
capables d'un gouvernement ferme, inflexible jusqu'à la cruauté,
en recevront les rênes de nos Sages ». (Protocole 24).
Les humains sont des êtres que seules la violence et la terreur peuvent mettre à la raison. Le Protocole I stipule: (1)[Nous empruntons toutes nos citations à la traduction française de Lambelin.] « Les hommes qui ont des mauvais instincts sont plus nombreux que ceux qui en ont de bons. C'est pourquoi on atteint de meilleurs résultats en gouvernant par la violence et la terreur.
« Chaque homme aspire au pouvoir, chacun voudrait devenir dictateur s'il le pouvait. En même temps, il en est peu qui ne soient prêts à sacrifier les biens de tous pour atteindre leur propre bien. Qu'est-ce qui a contenu les bêtes féroces qu'on appelle les hommes?... Au début de l'ordre social ils se sont soumis à la force brutale et aveugle, plus tard à la loi qui n'est que la même force, mais masquée. J'en conclus que, d'après la loi de la nature, le droit est dans la force... »
Autre extrait significatif du premier Protocole:
« Sans le despotisme absolu, la civilisation ne peut exister; elle n'est pas l'œuvre des masses, mais de leur guide, quel qu'il soit. La foule est un barbare qui montre sa barbarie en toute occasion. Aussitôt la foule prend en main la liberté, elle la transforme bien vite en anarchie, qui est le plus haut degré de barbarie ».
Cependant, pour instaurer un
régime fort, capable de tenir les foules bien en main, il s'est
avéré nécessaire (« On n'attrape pas les mouches
avec du vinaigre ») de faire miroiter aux yeux des masses ignorantes
et crédules le leurre séduisant de la conquête et de
l'accroissement de la liberté. L'anonyme rédacteur des Protocoles
n'hésitait
pas à faire remonter la première application de cette politique
au déclenchement de la révolution française en 1789.
Voici un passage du 3e Protocole, très édifiant à cet égard:
« Quand le peuple vit qu'on lui faisait au nom de la liberté tant de concessions et de complaisances, il s'imagina être le maître et se jeta sur le pouvoir, mais il se heurta, tout naturellement comme un aveugle, à quantité d'obstacles; il se mit à chercher un guide, il n'eut pas l'idée de retourner à l'ancien et déposa tous ses pouvoirs à nos pieds. Rappelez-vous la révolution française à laquelle nous avons donné le nom de « Grande »; les secrets de sa préparation nous sont bien connus, car elle fut tout entière l'œuvre de nos mains.
« Depuis lors, nous menons le peuple d'une déception à l'autre afin qu'il renonce même à nous au profit du roi-despote de Sion, que nous préparons pour le monde ».
Pour parvenir à leurs fins, les dirigeants invisibles ne doivent se laisser influencer par aucune considération sentimentale. C'est précisément en développant systématiquement la misère, le désarroi, l'ignorance des masses, que le gouvernement mondial « providentiel » pourra être réalisé.
Le 3e Protocole précise:
« Par la misère et la haine envieuse qu'elle produit, nous manœuvrons les foules, nous nous servons de leurs mains pour écraser ceux qui s'opposent à nos desseins.
« Quand viendra le temps pour notre souverain universel d'être couronné, ces mêmes mains balaieront tout ce qui pourrait lui être un obstacle ».
Autre passage: « Quand nous aurons créé par tous les moyens cachés dont nous disposons à laide de l'or, qui est tout entier entre nos mains, une crise économique générale, nous lancerons dans la rue des foules entières d'ouvriers simultanément dans tous les pays de l'Europe. Ces foules se mettront avec volupté à répandre le sang de ceux qu'elles envient dès leur enfance, dans la simplicité de leur ignorance, et dont elles pourront alors piller les biens.
« Elles ne toucheront pas les nôtres, parce que le moment de l'attaque nous sera connu et que nous aurons pris des mesures pour les garantir. »
Pour organiser des mouvements
révolutionnaires efficaces, ne faut-il pas savoir susciter avec
machiavélisme, les conjectures mêmes qui sont aptes à
les engendrer? Il est donc nécessaire de plonger les masses dans
le désespoir spirituel, la détresse économique, la
déréliction morale, l'abrutissement, la destruction des valeurs
humaines.
Le Protocole VI est révélateur:
« Bientôt nous instituerons d'énormes monopoles, réservoirs de richesses colossales, dont les fortunes, même grandes, des chrétiens, dépendront tellement qu'elles y seront englouties, comme le crédit des États, le lendemain d'une catastrophe politique. »
Voici maintenant comment le Protocole XII organise la mainmise sur la presse:
« Si nous autorisons 10 journaux, nous en fonderons 30 et ainsi de suite. Le public ne s'en doutera pas. Tous les journaux édités par nous seront, en apparence, de tendances et d'opinions les plus opposées... Ce qui attirera à eux nos adversaires sans méfiance.
« Ils auront, comme le dieu hindou Vichnou, cent mains... qui conduiront l'opinion dans la direction qui conviendra à notre but... Les imbéciles croiront répéter l'opinion du journal de leur parti, répéteront notre opinion ou celle qui nous plaira...
« Tous les organes de la presse sont liés entre eux par le secret professionnel; semblables aux anciens augures, aucun de ses membres ne livrera le secret de ces renseignements s'il n'en reçoit l'ordre...
« Quand nous entrerons dans le nouveau régime qui préparera notre règne, nous ne pourrons admettre la révélation par la presse de la malhonnêteté publique. Il faudra que l'on crie que le nouveau régime a si bien satisfait tout le monde que les crimes mêmes ont disparu, »
On ne peut que constater le caractère étonnamment prophétique de ce document. Tout se passe comme si le rédacteur des Protocoles avait, au tout début du XXe siècle, méthodiquement préfiguré, et avec un hallucinante précision, les procédés qui devaient si bien réussir aux totalitarisme contemporains. Tout s'y trouve, même la nécessité, une fois le vieux système libéral renversé, d'avoir de préférence un chef pur et dur, vertueux, sans vices et même sans indulgences personnelles:
« Notre souverain doit être d'une irréprochabilité exemplaire », (24e Protocole).
Un tel document constitue un sommet du machiavélisme politique moderne, dont l'ambition n'est plus limitée à un pays mais à la Terre tout entière.
... Dans la 7e partie, Machiavel, qui est censé dialoguer post-mortem avec Montesquieu, dit: « Chef du gouvernement, tous mes édits tendraient constamment au même but: développer démesurément la prépondérance de l'État, en faire le souverain protecteur, promoteur et rémunérateur ». Parmi les moyens aptes à engendrer le nivellement des masses sont énumérés dans la même 7e partie: l'augmentation constante des impôts, le privilège de plus en plus systématique accordé à l'industrie et à la spéculation, entraînant le déclin fatal de l'agriculture et de l'artisanat.
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NOUVEAU TESTAMENT DE SATAN
Nous apprenons quelle était vraiment l'idéologie de Weishaupt par un document qui fut connu sous la désignation "NOUVEAU TESTAMENT DE SATAN", sévèrement gardé par les Illuminés de Bavière. C'est intentionnellement que je présente ici ce document, car il y en a toujours qui doutent de la véracité des Protocoles des Sages de Sion. Peut-être est-il plus facile pour ceux-là d'accepter mon plan et la progression du livre si je n'emploie pas le mot "JUIF". Ce document n'est devenu accessible au grand public qu'en 1875: un messager des Illuminés de Bavière, alors qu'il chevauchait de Francfort à Paris, fut frappé par la foudre; cet incident permit de prendre connaissance d'une partie de ces informations relatives à une conspiration mondiale.
Voici le contenu de ce document:
Le premier secret pour diriger les hommes et être maître de l'opinion publique est de semer la discorde, le doute et de créer des points de vue opposés, le temps nécessaire pour que les hommes, perdus dans cette confusion, ne s'y retrouvent plus et soient persuadés qu'il est préférable de ne pas avoir d'opinion personnelle quand il s'agit des affaires de l'État. Il faut attiser les passions du peuple et créer une litérature insipide, obscène et répugnante. Le devoir de la presse est de prouver l'incapacité des non-Illuminés dans tous les domaines de la vie religieuse et gouvernementale.
Le deuxième secret consiste à exacerber les faiblesses humaines, toutes les mauvaises habitudes, les passions et les défauts jusqu'à ce que règne une totale inconpréhension entre les hommes.
Il faut surtout combattre les fortes personnalités qui sont le plus grand des dangers. Si elles font preuve d'un esprit créatif, elles ont plus d'impact que des millions d'hommes laissés dans l'ignorance.
Envies, haines, disputes et guerres, privations, famines et propagation d'épidémies (par ex. du SIDA, note de l'auteur) doivent épuiser les peuples à un point tel que les hommes ne voient plus d'autre solution que de se soumettre pleinement à la domination des Illuminés.
Un état épuisé par des luttes intestines ou qui tombe au pouvoir d'ennemis extérieurs à la suite d'une guerre civile, est, en tout cas, voué à l'anéantissement et finira par être en leur pouvoir.
Il faudra habituer les peuples à prendre les apparences pour argent comptant, à se satisfaire du superficiel, à ne poursuivre que leur propre plaisir, à s'épuiser dans leur quête éternelle du nouveau et , en fin de compte, à suivre les Illuminés. Ceux-ci parviendront à leur but en rémunérant bien les masses pour leur obéissance et leur écoute. La société une fois dépravée, les hommes perdront toute foi en Dieu.
En ciblant leur travail par la parole et par la plume et en faisant preuve d'adaptation, ils dirigeront le peuple selon leur volonté.
Il faudra déshabituer les hommes à penser par eux-mêmes: on leur donnera un enseignement basé seulement sur du concret et on occupera leur esprit à des joutes oratoires qui ne sont que simulacres. Les orateurs parmi les Illuminés galvauderont les idées libérales des partis jusqu'au moment où les hommes en seront tellement lassés qu'ils prendront en dégoût tous les orateurs, de quelque bord qu'ils soient. Par contre, il faudra rabâcher aux citoyens la doctrine d'État des Illuminés pour qu'ils restent dans leur profonde inconscience.
La masse étant aveugle, insensée et incapable de juger elle-même, elle n'aura pas droit au chapitre dans les affaires de l'État mais devra être régie d'une main de fer, avec justesse mais aussi avec une impitoyable sévérité.
Pour dominer le monde, il faudra emprunter des voies détournées, chercher à démanteler les piliers sur lesquels repose toute vraie liberté - celle de la jurisprudence, des élections, de la presse, la liberté de la personne et surtout de l'éducation et de la formation du peuple - et maintenir le secret le plus strict sur tout ce qui est entrepris.
En minant intentionnellement les pierres angulaires du pouvoir de l'État, les Illuminés feront des gouvernements leurs souffre-douleur jusqu'à ce que, de guerre lasse, ils renoncent à tout leur pouvoir.
Il faudra exacerber en Europe les différences entre les personnes et les peuples, attiser la haine raciale et le mépris de la foi afin que se creuse un fossé infranchissable, si bien qu'aucun État chrétien ne trouve de soutien: tout autre État devra redouter de se liguer avec lui contre les Illuminés, de crainte que cette prise de position le desserve.
Il faudra semer discordes, troubles et inimitiés dans d'autres parties de la Terre pour que les peuples apprennent à connaître la crainte et qu'ils ne soient plus capables d'opposer la moindre résistance.
Toute institution nationale devra remplir une tâche importante dans la vie du pays pour que la machine d'État soit paralysée dès qu'une institution bat de l'aile.
Il faudra choisir les futurs chefs d'État parmi ceux qui sont serviles et soumis inconditionnellement aux Illuminés et aussi parmi ceux dont le passé est entaché d'un coin secret. Ils seront des exécuteurs fidèles des instructions données par les Illuminés. Ainsi, il sera possible à ceux-ci de contourner les lois et de modifier les constitutions.
Les Illuminés
auront en main toutes les forces armées si le droit d'ordonner l'état
de guerre est conféré au président.
Par contre, les dirigeants "non-initiés" devront être écartés des affaires de l'État. Il suffit de leur faire assumer le cérémonial et l'étiquette en usage dans chaque pays.
La vénalité des hauts fonctionnaires d'État devra pousser les gouvernements à accepter des prêts extérieurs qui les endetteront et les rendront esclaves des Illuminati; la conséquence: les dettes de l'État augmenteront sensiblement!
En suscitant des crises économiques et en retirant soudainement de la circulation tout l'argent disponible, il faudra provoquer l'effondrement de l'économie monétaire des "non-Illuminés".
La puissance monétaire doit remporter de haute lutte la suprématie dans le commerce et l'industrie afin que les industriels agrandissent leur pouvoir politique moyennant leurs capitaux. Outre les Illuminés, dont dépendront les millionnaires, la police et les soldats, tous les autres ne devront rien posséder.
L'introduction du suffrage universel doit permettre que seule règne la majorité. Habituer les gens à l'idée de s'autodéterminer contribuera à détruire les sens de la famille et des valeurs éducatives. Une éducation basée sur une doctrine mensongère et sur des enseignements erronés abêtira les jeunes, elle les pervertira et fera d'eux des dépravés.
En se reliant aux loges franc-maçonniques déjà existantes et en créant de-ci de-là de nouvelles loges, les Illuminés atteindront le but souhaité. Personne ne connaît leur existence ni leurs buts, encore moins ces abrutis que sont les non-Illuminés qui sont amenés à prendre part aux loges franc-maçonniques ouvertes où l'on ne fait que jeter de la poudre aux yeux.
Tous ces moyens amèneront les peuples à prier les Illuminés de prendre en main le monde. Le nouveau gouvernement mondiale doit apparaître comme protecteur et bienfaiteur pour tous ceux qui se soumettent librement à lui (L'ONU, note de l'auteur). Si un État se rebelle, il faut inciter ses voisins à lui faire la guerre. Si ces derniers veulent s'allier, il faut déchaîner une guerre mondiale. (...)
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