FRANKLIN DELANO ROOSVELT  LE PRESIDENT DU CHRONOVISEUR

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12 Février 1933, à bord du yacht THE NOURMAHAL que lui a prêté généreusement son ami l’industriel Vincent ASTOR, le néo-Président élu des États–Unis, Franklin DELANO ROOSVELT, achève une courte vacance aux BAHAMAS.

Dans son carnet de rendez-vous, il a prévu une halte dans la ville de MIAMI qu’il affectionne particulièrement depuis des années où il vient en vacances. Une rencontre avec le Maire de la ville R B GAUTIER est prévue ainsi qu’une parade et un discours en ville.

Je monte à bord du yacht alors qu’une étrange discussion à lieu dans la cabine personnelle du Président ROOSVELT. Celui-ci est en grande discussion avec des membres de la loge de la Fraternité ALPHA DELTA à laquelle il appartient depuis son passage à HARWARD en 1899.

Le Secret service, garde « prétorienne » du Président, également assiste à la réunion.

On lui remet un document « secret » tiré de photogramme provenant d’un mystérieux engin. La lecture de celui-ci surprend et déconcerte le Président ROOSVELT; il y a une coupure de presse, datée du 16 Février 1933 , où l’on parle d’un attentat contre sa personne advenue en date du 15 Février 1933 à MIAMI, soit dans trois jours !

On mentionne également l’attaque surprise de l’armée japonaise contre la base de PEARL HARBOR du 07 décembre 1941.

Ces informations inédites et franchement incroyables mettent le Président ROOSVELT dans une situation inédite et délicate.

À partir de ce moment-là, les pensées et la destinée du 33ème président des États-Unis changent radicalement; il est en connaissance d’informations capitales sur son futur et le rôle crucial que cela implique dans la politique des États-Unis durant les prochaines années.

Franklin Delano ROOSVELT n’a jamais reculé devant la peur ou le danger.

Il décide de se rendre, contre l’avis du Secret service qui veille sur lui, à cette manifestation en se remettant dans les mains de la providence.

Une chose pourtant m’interpelle : il est mentionné nul part dans la coupure de presse de la réelle victime de l’attentat, soit le Maire de CHICAGO, Anton CERMARK, qui poursuit une guerre implacable à la criminalité de sa ville et qui se trouve en vacances en FLORIDE, accompagné de deux bodyguard [garde du corps] pour sa protection.

Dans la ville ensoleillé de FLORIDE, se trouve également un certain Giuseppe ZANGARA, anarchiste d’origine Italienne, venu exprès de CHICAGO, certainement pas pour passer des vacances, mais plutôt pour exécuter, au sens propre comme au figuré, une « mission » commanditée par certains de ses « amis » des bas fonds de CHICAGO.

On lui a remis, pour accomplir ses basses œuvres, un pistolet de calibre 22 qu’il tient dissimuler dans la poche droite de son veston. De sa petite taille (un mètre cinquante), il n'en mène pas lourd, mais sa détermination est d’acier !

Il se met en marche, en direction de BAYFRONT PARCK où doit avoir lieu un rassemblement citoyen en honneur du Président fraichement élu. Nous sommes dans la matinée du 15 février 1933, une belle journée. Une foule immense est déjà sur place dans l’attente de l’arrivée du Président ROOSVELT.

Parmi la nombreuse foule, je détecte la présence de deux inquiétants personnages qui ne sont pas là pour applaudir le président ROOSVELT mais pour s’assurer qu’il soit bien éliminé !

Ce sont des agents secrets allemands appartenant aux SS d’HIMMLER du parti NAZI dont le chancelier Adolf HITLER est au pouvoir depuis février 1932. Leurs présences attestent de l’implication d’une « alliance hétéroclite » entre deux pouvoirs obscurs: ceux des NAZI et ceux des bas fonds de CHICAGO dont le but est le même : se débarrasser d’une personne gênant leurs affaires.

Alors que le « complot » se met en place, le Maire Anton CERNARK arrive à BAYFRONT PARCK accompagné de son garde du corps James BOWLE; il souhaite saluer le Président ROOSVELT avant de continuer ses vacances.

Le
convoi présidentiel arrive maintenant à proximité de la balustrade qui a été érigée pour l’occasion; la voiture décapotable du Président se gare au bas de celle-ci et le Président ROOSVELT commence à serrer les mains de ses admirateurs. C’est alors qu’il aperçoit son « ami » le Maire Anton CERNARK mais pourtant farouche adversaire qui avait contesté vivement sa nomination à la convention du parti démocrate à CHICAGO en août 1932.

Il lui demande, de sa place, pour venir lui serrer la main, Le Maire CERNARK commence à se bouger en ce sens, suivi de son garde du corps. Je tourne mon attention pour repérer où se trouve Giuseppe ZANGARA ainsi que les deux agents secrets allemands.

ZANGARA est en train de se hisser sur une chaise pour apercevoir sa « cible », il vient de sortir son arme et s’apprête à faire feu.

Les deux agents allemands ont, eux aussi, dégainé leurs propres armes, mais sont placés au-dessus de la balustrade avec un champ de vision plus clair: à ce moment- là, ZANGARA commence à tirer à plusieurs reprises; cinq personnes sont touchées dont le Maire Anton CERNARK.

Le bruit des détonations accompagnées du mouvement de foule font immédiatement intervenir les hommes du Secret Service qui, de leurs corps, montent une muraille au tour du Président.

Cela rend impossible d’éventuels tirs des agents allemands qui, dépités, s’esquivent discrètement de la scène sans avoir accomplis leurs missions.

Tandis que Giuseppe ZANGARA est maîtrisé et quasi lynché par la foule, le Président ROOSVELT emmène dans son véhicule le Maire Anton CERNARK à l’hôpital le plus proche, ces conditions sont graves et il mourra de ses blessures le 07 Mars 1933.

De retour en sécurité à bord du Yacht THE NOURMAHAL, le Président ROOSVELT demande à être informé de la situation, briefée par le Secret Service ; on lui annonce l’arrestation du tireur Giuseppe ZANGARA, mais il y a plus :  l’arrestation d’un rapport du contre espionnage américain atteste de la réalité de la situation.

Un informateur inconnu a transmis des informations capitales qui laissent entrevoir le but de deux complots; le premier, fomenté par l’Allemagne NAZIE, était d’abattre le Président élu pour mettre à sa place un « homme faible », le vice-Président John Nance GARNER, et favoriser ainsi la victoire finale du III REICH durant le second conflit mondial.

Le deuxième visait le grand pourfendeur de la criminalité de CHICAGO le Maire Anton CERNAK.

Ces informations ont été obtenues par l’utilisation d’un appareil inconnu que le Secret Service appelle le CHRONOVISEUR; son origine est européenne et il consent une exploration du futur comme du passé. Grâce à ce système, ils ont pu déjouer l’attentat contre ROOSVELT

Malheureusement, les informations sur l’attentat du Maire Anton CERNAK étaient absentes.

Quoi que nous fassions, nous ne pouvons tout contrôler en cette journée de février 1933; le monde a certainement été « sauvé » de la barbarie NAZIE, mais l’autre partie de l’obscurité a gagné sa victoire !