Aux origines de la confiscation monétaire
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Extrait de la Revue Science & Alternative NEXUS N°66
des mois de Janvier-Février
Aux pages 38 et 39

    En Europe, on estime l'origine de la Banque moderne au XVIIe siècle avec la création des premières banques centrales. Sans doute après avoir reçu de l'argent des banquiers, Napoléon Bonaparte (1769-1821) confessait : « Lorsqu'un gouvernement est dépendant des banquiers pour l'argent, ce sont ces derniers, et non les dirigeants du gouvernement, qui contrôlent la situation, puisque la main qui donne est au-dessus de la main qui reçoit. [...] L'argent n'a pas de patrie; les financiers n'ont pas de patriotisme et n'ont pas de décence; leur unique objectif est le gain ». Celui-ci savait ce qu'il disait, puisque ce sont un ou des banquiers qui avaient financé son coup d'État contre l'acceptation des statuts d'une nouvelle banque qui progressivement se verrait octroyer le monopole de l'émission de la monnaie. Jean-Pierre Collot (1764-1853) est un financier et « aurait prêté 800 000 francs-or pour financer le coup d'état de brumaire », il deviendra ensuite « directeur de fabrication de la Monnaie de Paris sous la Restauration »(1).

Monopole. « Fondée le 13 février 1800, quelques semaines seulement après le coup d'état, la Banque de France, société privée par action dirigée par des régents » reçoit le monopole de l'émission de la monnaie de papier en 1803 (Marseille)².

Les deux cents membres de son Assemblée générale avaient ainsi le pouvoir de désigner quinze membres du Conseil de régence de la Banque de France³.

Amchel Mayer Rothschild (1743-1812), dont la famille siégeait parmi les régents de la Banque de France et prospérait déjà depuis des dizaines d'années grâce à ses banques privées, affirmait ainsi : « Donnez-moi le contrôle sur la monnaie d'une nation, et je n'aurait pas à me soucier de ceux qui font ses lois ». Thomas Jefferson, troisième président des États-Unis, déclara aussi à ce propos : « Je crois sincèrement que des institutions bancaires sont plus dangereuses pour nos privilèges que des armées institutionnelles. Déjà, ils ont élevé au sommet une riche aristocratie qui a défié le gouvernement. Le pouvoir d'émission devrait être pris aux banques et redonné au peuple à qui il appartient. »(4)

Jeux d'écriture. Actuellement, nous n'utilisons presque plus d'argent « fiduciaire », c'est-à-dire des billets et des pièces frappées par les États, mais de la monaie scripturale matérialisée par les chèques et la monétique créés par les banques elles-mêmes. Maurice Alais, prix Nobel d'économie, explique que « fondamentalement, le mécanisme du crédit aboutit à une création de moyens de paiements ex nihilo [à partir de rien] (...).À chaque opération de crédit, il y a ainsi duplication monétaire. Au total, le mécanisme de crédit aboutit à une création de monnaie par de simples jeux d'écritures. »(5) Ainsi, les banquiers s'enrichissent avec de l'argent qu'ils n'ont pas entièrement, mais l'emprunteur privé ou public (l'État) doit néanmoins rembourser. Pour être plus précis, les banques privées ne peuvent en fait créer qu'environ 8 à 9 fois plus d'argent qu'elles n'en disposent réellement. [suite à une entente entre le roi d'Orange de la Hollande et les Sages de Sion(Groupe Juif) qui ont exigé de devenir les seuls fournisseurs de monnaie de l'Angleterre après avoir fourni l'argent(en or) à ce roi qui voulait s'emparer de ce royame avec des mercenaires qu'il devait payer. L'entente s'est fait en 1689 et la Banque d'Angleterre a été fondée en 1694. Dans cette entente ignoble et esclavagisante, cette Banque privée aurait le droit d'exiger 2% de frais, de prêter jusqu'à 10 fois la valeur des dépôts, d'exiger que le gouvernement impôse et taxe le peuple en créant des lois conséquentes, et tout cela devant être garder secret. (voir les fichiers : http://www.jacquesfortier.com/Zweb/JF/Lectures/Banque10à60FoisLActif.html   et  http://www.jacquesfortier.com/Zweb/JF/Lectures/BanqueDébutFrauduleux.html. Amchel Mayer en a reçu le contrôle plus tard dans les années 1700 et l'a transmis aux 5 garçons de sa propre famille de 10 enfants (ses enfants) qui se sont essaimés dans d'autres pays avec les mêmes procédés et privilèges infammes][Ajout de J.F.]
Ainsi, si une banque privée reçoit 1 million d'euros de la Banque centrale, elle détient le droit de créer 9 millions d'euros en les proposant en crédit. Si le président Pompidou n'avait pas supprimé en 1973 le droit régalien de l'État français d'émettre la monnaie, les contribuables fran¸ais n'auraient pas à rembourser 40 à 50 milliards d'euros d'impôts chaque année et la dette publique fran¸aise serait totalement remboursée depuis 2006, estime l'économiste et auteur André-Jacques Holbecq(6).

États-Unis. De manière relativement analogue, de 1861 à 1913, l'État étatsunien disposait du contrôle de l'émission et de la circulation d'une monnaie sans intérêts. Mais le président du pays, Woodrow Wilson, signa l'acte de la Réserve fédérale du 23 décenbre 1913, le transformant en loi. Ainsi, la propriété, le pouvoir de décision et la capacité de création monétaire de la Réserve fédérale passaient du Congrès des États-Unis, composé des élus du peuple, aux plus puissantes banques privées étatsuniennes. Selon Eric Samuelson, depuis novembre 1997, la banque new-yorkaise de la Réserve fédérale détient la majorité des actions. Cette dernière est sous la propriété majoritaire de la Chase Manhattan Bank appartenant aux Rockfeller avec 32,35% des actions et de la Citibank à 20,51%. Ces deux banques privées contrôlent donc à elles seules la FED, qui est censée être un bien public aux États-Unis(7). [ Remarquez, que les Rocfeller ont détrôné les Rothschild aux États-Unis et qu'un ancêtre des Rothschild avait fait assassiné Abraham Lincoln pour avoir voulu nationalisé la monnaie étatsunienne à son époque...][J.F.]

1. Monnaie de Paris, Fondation Dosne-Thiers-Institut de France, juillet 2004, « Napoléon, profil de médaille... Profil de communicant », Catalogue de l'exposition, Éd. Monnaie de Paris.

2. Marseille Jacques, « Napoléon, ses batailles économiques », L'Expansion n° 691, novembre 2004.

3. Wolff Jacques, « La belle époque du capitalisme », Historia, n° spécial n° 37, septembre-octobre 1995.

4. Jefferson Thomas, « Thomas Jefferson à John Taylor, Monticello, 28 mai 1816 », in Ford, Paul Leicester, Les écrits de Thomas Jefferson. New York: GP Putnam's Sons, 1892-99, 10 vols.

5. Allais Maurice, La Crise mondiale d'aujourd'hui. Pour de profondes réformes des institutions financières et monétaires, Éd. Clément Juglar, 1999.

6. Holbecq André-Jacques, Derruder Philippe, La Dette puplique, une affaire rentable - À qui profite le système?, Yves Michel, 2008.

7. Carmarck Patrick S.J., The Money Masters: How International Bankers Gained Control of America, 2007.

[Rajouts Jacques Fortier 21 février 2010]
(Voir aussi LES PROTOCOLS DES SAGE DE SION dans ces textes.)
http://www.jacquesfortier.com/Zweb/JF/Lectures/RothschildManipulationBase.html
http://www.jacquesfortier.com/Zweb/JF/Lectures/SagesSion.html
http://www.jacquesfortier.com/Zweb/JF/Lectures/SION.html

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