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http://www.jacquesfortier.com/Zweb/JF/LivresJF/LivresHTML/MUTATION.htm#APPAUVRISSEMENT
INSTITUTIONNALISÉ
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APPAUVRISSEMENT
INSTITUTIONNALISÉ, AUTOMATIQUE
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PRÉDÉTERMINÉ,
INCONSCIENT MAIS RÉEL
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Comme vu dans le chapitre précédent, l'appauvrissement incidenciel existe bel et bien. Ce problème est institutionnalisé par une législation savamment montée et incrustée dans des lois. Le problème vient peut-être de l'origine des parlementaires et des partis politiques. Des hommes d'affaires et des industriels ont donné une impulsion orientée à l'organisation sociale, au moment où tout était possible et permis. On pouvait développer l'industrialisation et croître par bénéfices, sans trop s'occuper de la pollution et de la compétition, et sans craindre d'appauvrir les concitoyens. Au contraire, cela entraînait leur prospérité et donnait l'espoir d'un monde meilleur, mais orienté par eux. Les effets négatifs ne pouvaient pas être vraiment discernés, et le pli a été donné à la société. Le travail des autres pouvait profiter en dehors de toute idée d'imposition. L'investissement pouvait apparaître et rapporter. C'était très certainement louable même, si certains pensaient déjà principalement à leur intérêt. Mais déjà ces gens s'appropriaient certains acquis de civilisation, pour que cela profite à des chefs d'entreprises et à tout un monde patronal, qui en feraient un usage original et bien synthétisé dans un ensemble intégré. Déjà le train était en marche. Le bien populaire existait dans la mesure où on obtenait des travailleurs en quantité suffisante et qu'il surgissait parallèlement, sans créer de problème majeur au monde patronal.
Puis vint la détermination patronale des prix et des salaires basés sur leur bon sens. La manipulation de l'activité populaire commençait et s'orientait en fonction d'une économie patronale en primauté. Et un début de fonctionnement législatif couronnait le tout, par des règlements et des lois améliorées et ajustées par eux.
Un souci véritable, pour le bien commun et le bien-être des gens, vint donner du goût à leur travail et à leur groupement tout en le modifiant légèrement et lentement. L'intervention cléricale et son activité globale aidèrent grandement cette amélioration. Mais, l'Institutionnalisation de l'impulsion initiale s'incrusta quand même, et les effets, invisibles et imperceptibles à cette époque, s'accumulaient et se développaient.
Qui sont les véritables possesseurs de la politique et des gouvernements actuels? On peut se le demander. Mais chacun s' en fera une idée personnelle. Cependant, les réactions et les soubresauts de l'économie, manipulée par le monde patronal, devant la menace de groupes originaux s'immisçant dans le monde politique et gouvernemental, ...montrent bien l'influence orientée et déterminante des vrais chefs de notre société dans sa condition actuelle.
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La loi du plus fort se perpétue encore. Et les groupes qui arrivent tant soit peu à s'imposer et à prendre leur place sous le soleil, comme les mouvements syndicaux, le font au détriment des moins bien nantis. Ces derniers voient les prix grimper plus vite que leur salaire, sans qu'ils puissent faire imposer leur point de vue ou leur revendication. Mais, la société fonctionne avec les plus forts d'abord et elle s'occupe ensuite des plus faibles quand ses remords deviennent trop criants.
Quand on sait que la loi initiale prévoyait que, pour devenir candidat à une élection, il fallait être possesseur d'un bâtiment ayant une valeur minimale "x$",on comprend immédiatement quels intérêts étaient protégés et appelés à croître en premier. Cela explique un peu ce qu'était la situation des locataires par rapport à celle des propriétaires (individuellement ou collectivement parlant) à travers les époques.
La manipulation des échanges
entre les "indiens" du Canada et les arrivants au nouveau monde donnait
un avant goût du type d'exploitation qui s'est installé sur
la planète et qui s' est institutionnalisé. La démesure
existe toujours dans le monde économique. Remarquez que les "vaches
à lait" ont toujours existé.
Voici quelques formes, ou modes,
d'appauvrissement:
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* Jadis, le travail d'une personne par famille pouvait permettre à celle-ci de vivre. Aujourd'hui, on transite vers un état où, pour arriver, il faudra deux travailleurs pour assurer la subsistance d'une plus petite famille.
* La femme et l'homme devant travailler, des dépenses de garde et de préposé(e) à l'entretien ménager doivent être envisagées. Ces dépenses, en elles-mêmes, constituent une dévaluation supplémentaire du nouveau salaire. (Cela, sans penser aux dépenses supplémentaires de transport, de repas à l'extérieur et de vêtements spéciaux ... etc.)
* Plus de travailleurs (hommes et femmes maintenant) pour un résultat salarial semblable représente collectivement une perte, mais un gain individuellement du point de vue de l' émancipation personnelle et collective.
* Le développement technologique, accaparé par les propriétaires d'entreprises, diminue la quantité de travailleurs requis pour fabriquer encore plus. Le coût des produits ne diminuant pas, ou très peu, il s'ensuit une diminution du pouvoir d'achat globalement, même s'il y a exportation. Car dans l'ensemble, d'autres exportent chez nous leur surplus. Une partie du surplus que nous leur importons provient du travail de machines technologiques qui ont enlevé l'emploi
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de certains de leurs salariés. On s'échange donc les résultats tout en les subissant. De plus, cela draine l'argent de tout le monde vers les goussets de "vous savez qui". C'est une activité parasitaire et une certaine forme de vampirisation (vampirisme).
* L'augmentation de chômeurs, ainsi produite, nécessite une dépense additionnelle qui appauvrit d'autant la société. Même si de nouveaux emplois sont créés et drainent une partie de ces chômeurs, l'achat par les consommateurs des nouveaux produits d'une telle activité ne fait que mettre en place le cercle vicieux, ou infernal, provoquant les genres d'appauvrissements précités. Cependant, des lois protègent cette activité en ce basant sur la notion du libéralisme économique et en défendant la libre entreprise et sa profitabilité.
* La vente à un prix normal dans un pays de produits fabriqués ou obtenus dans un autre à moindre frais sert à enrichir les compagnies de transition et augmente leur pouvoir d'emprise et d'influence pour perpétuer ou pour créer des formes d'appauvrissement et du drainage de capitaux. L'activité gouvernementale similaire et son jeu d'imposition et de taxation peuvent diminuer cet effet en aidant les pays ainsi exploités, mais elle ne l'élimine pas. Et comme tous les pays, ou presque, se font jouer ce vilain tour par des "multinationales", la ponction se fait continuellement.
* Les activités gouvernementales ou autres, incluant celles des organismes de charité, qui s'évertuent à rééquilibrer la circulation et la possession d'argent dans la société et dans le monde, ne servent qu'à déplacer les effets de l'appauvrissement tout en récupérant une infime petite partie des ponctions. Mais les dépenses, faites pour y arriver, produisent encore une dissipation globale de l'argent par l'encrassement et l'alourdissement des procédés et des organismes impliqués. Le refus de certains pays de payer leurs emprunts semble être le moyen le plus efficace et le plus juste de régler leur part du problème. Il faudra cependant voir les boursouflures crever pour que la situation globale s'améliore.
* L'usage de produits chimiques dans l'agriculture tue la terre ou la détériore. Si les bénéfices obtenus dans l'immédiat se font supplanter par des dépenses futures de réparation des sols affectés ou des pertes de productions temporaires, il en résultera un appauvrissement collectif.
* L'industrie de la guerre appauvrit la société. [C'est une destruction de l'avoir collectif et une perte sèche]
* Le monde périphérique de l'assurance des organismes privés aide certains sinistrés et donne de la sécurité aux assurés volontaires (et aussi aux autres). Mais, cette activité est une dépense qui enlève de la valeur à l'avoir collectif, et constitue une dépense supplémentaire pour nous tous par le salaire des employés et par les bénéfices des propriétaires.
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* Le manque de responsabilité patronale (et syndicale), qui produit, par une attitude de profiteur, un surcroît de stress, entraînent des maladies psychosomatiques supplémentaires à l'intérieur des changements technologiques. Les employés ne savent plus s'ils vont conserver leur emploi ou être mis de côté, et cela les angoisse grandement. Mais la société ou les individus font face à ces dépenses, ce qui appauvrit encore la collectivité.
* Il y a de multiples autres sortes d'appauvrissement indirectes, et il faudra, un jour, regarder cela de très près et essayer de comprendre ces phénomènes dans l'ensemble des faits et intervenir institutionnellement.
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http://www.jacquesfortier.com/Zweb/JF/Salaires50Ans.htm
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AVEC UNE HAUSSE DE 2% PAR ANNÉE
DURANT 50 ANS
AUGMENTATION ANNUELLE DE L'ÉCART SALARIAL AVEC LE SALAIRE MINIMUM {7$/h POUR L'ANNÉE 0}
SOMMES DES
AUGMENTATIONS ANNUELLES DE L'ÉCARTS AVEC LE SALAIRE MINIMUM {7$/h
POUR L'ANNÉE 0}
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AUGMENTATION ANNUELLE DE L'ÉCART SALARIAL AVEC LE SALAIRE MINIMUM {7$/h POUR L'ANNÉE 0}
SOMMES DES AUGMENTATIONS ANNUELLES DE L'ÉCARTS AVEC LE SALAIRE MINIMUM {7$/h POUR L'ANNÉE 0}
- L'augmentation importante des valeurs immobilières : augmentation prise directement dans l'avoir collectif et détourné dans les goussets des propriétaires.
- Les prêts sans contrepartie véritables faits par les Banques : les hypothèques par exemples. Car la signature d'un individu, pour une hypothèque, augmente immédiatement l'avoir de la Banque soi-disant prêteuse pour cette même somme. Ainsi, elle n'a pas à prêter véritablement quoi que ce soit. Toutefois, elle s'accapare d'une partie de l'avoir collectif par dilution de cette avoir. C'est comme mettre un verre d'eau dans un bocal de Koolaid pour avoir le droit ensuite de prendre un verre de Koolaid, de liqueur.! De plus, cette somme, ou chiffre, marquer comme avoir de la banque, lui donne d'autres privilèges véritables dans le domaine financier. Petite (grande) cerise sur le sunday.
- Le fait que les Banques peuvent prêter 10 fois (Banque d'Angleterre possédée par les Rothchild et celles des membres de leurs familles)) et même plus (les Banques des Rockfeller... entre autres) que la valeur possédée par ces Banques... etc. Même procédé de dilution de l'avoir collectif mondial.
- Probablement aussi par les jeux
de la Bourse... Principe similaire...