http://pagesperso-orange.fr/michel.voilque/photo.html

L' Hérétique
Seul les hérétiques font avancer la science contrairement
aux inquisiteurs et aux orthodoxes figés dans leurs dogmes.


Toutes les grandes découvertes, les révolutions scientifiques, sont le fait des hérétiques. Une des plus grandes qualités de ces hommes et ces femmes, brillants et courageux, est sans doute leur grande indépendance d'esprit par rapport à leurs contemporains qui leur donne la capacité de remettre en cause le dogme établi et d'élaborer des théories plus en accord avec les nouvelles observations.

Au lieu de dire " je ne comprends pas donc c'est impossible ", à partir du moment où les théories en cours ne peuvent expliquer les faits, ils recherchent une nouvelle théorie.

Les hérétiques ont un autre point commun, ils sont habités par l'intime conviction, envers et contre tous, d'être un peu plus près de la vérité.

Alors que les orthodoxes, plutôt que de remettre en question les théories établies, au mieux, cherchent à faire correspondre ces faits aux dogmes par une interprétation toute personnelle, ou bien, s'en remettent à leur dieu hasard ou au futur qui apportera immanquablement une explication, mais celle-ci sera bien évidemment dans le cadre établi actuel ( dormez en paix nous veillons ! ).

Au pire, ils ignorent, ils discréditent, ils dissimulent, sans même prendre la peine de les étudier, effrayés par des implications qui les dépassent, toutes ces découvertes impossibles, dont quelques-unes vous seront présentées dans ce site.

Dans les différents domaines de la science, les grandes avancées se sont toujours faites dans la douleur et les schismes. Et c'est grâce au courage et à l'opiniâtreté des grands découvreurs contre la "masse scientifique" ( les non-découvreurs, certains enseignants et autres réticents au changement... ), que des percées significatives ont finalement été reconnues, pour s'imposer à leur tour comme le nouveau dogme.

Les scientifiques seraient bien avisés de relire de temps à autre l'histoire des sciences afin de garder en mémoire le fait que, de tout temps, les théories improbables d'hier sont souvent devenues les vérités du lendemain.

En effet, ceux-là même qui se targuent d'objectivité froide, les champions de la rationalité, se transforment rapidement en inquisiteurs radicaux, et lorsqu'ils sont à court d'arguments, manient l'insulte et le mépris. Et quant à ceux qui auraient l'audace de s'intéresser à ces phénomènes étranges, on dira qu'ils ont "pété les plombs".

On jette l'anathème sur les hérétiques, on les excommunie, à défaut de les brûler, on les punit "universitairement", on les privera de thésards, de bourses ou de labos et les comités de lecture des grandes revues scientifiques les musèleront en empêchant leurs publications.

Ces agissements, contraires à l'éthique scientifique, ne sont pas toujours le fruit de la malhonnêteté, car souvent l'enjeu peut inhiber les esprits les plus brillants, et une conclusion dérangeante peut fausser l'étude d'un phénomène ; de plus, "si l'on s'est trompé, on a l'air bête", alors prudence, voire ignorance... On tient plus à sa réputation qu'au rétablissement de la vérité. Il est plus facile pour les scientifiques d'ignorer les preuves gênantes et de continuer dans la lignée établie que de construire un nouveau modèle sur des exceptions.

La grande majorité des scientifiques préfère ignorer les phénomènes qui posent problème.
Ce faisant, en pratiquant la
politique de la chaise vide, ils laissent la porte grande ouverte aux charlatans, trop heureux d'exploiter la crédulité des curieux qui s'intéressent aux phénomènes dit "bizarres".
Cet état de fait permet alors aux scientifiques de refuser tout débat, toute recherche, avec la tête haute et le sentiment du devoir accompli. En effet ils ne peuvent pas, eux, se mêler de pseudo-science, puisque c'est le domaine des charlatans.
La boucle est bouclée.

Pourtant la véritable vocation des scientifiques ne serait-elle pas liée à une constante ouverture d'esprit leur permettant d'émettre des hypothèses en fonction de l'étude des faits d'une manière rationnelle, c'est à dire avec un minimum d'arrière-pensées ( ceux qui prétendraient n'en avoir aucune seraient des menteurs ), plutôt que de nier l'évidence des faits et de rejeter d'emblée des domaines de recherche novateurs, tout simplement parce qu'ils risquent d'ébranler leurs sacro-saints dogmes ou bien parce qu'il n'ont aucune idée quant à la méthode d'investigation de ces découvertes impossibles