Date : Thu,
31 Jan 2002 21:04:15 -0000
De :
Objet : ARCANE VIIII
- L'ERMITE
Dans la décomposition de
la lumière frappant un prisme pointé vers le
bas, la cinquième couleur
à se manifester est le jaune. Celui-
ci "implique toujours un certain
degré d'intellectualité". Il
représente l'intelligence,
les pensées, la sagesse.
Il rend gais. Mais être
gai, c'est sentir qu'on est intérieurement
animé d'une vie de l'âme
intensifiée. Par le jaune, nous sommes en
fait orientés davantage
vers notre Moi. En d'autres termes, nous
sommes pénétrés
par l'Esprit.
Enfin, "le jaune développe
les cellules scientifiques et
philosophiques."
Il est attribué ici au neuvième arcane: l'Ermite
DESCRIPTION DE L'ERMITE:
L'Ermite est un vieillard, à
la barbe blanche et longue, aux yeux
pénétrants, au visage
ridé. Il est debout, droit comme une colonne
du temple. Il tient dans
sa main droite élevée une lanterne allumée,
voilée en partie par un
grand manteau dans lequel il est enveloppé.
Ses vêtements ressemblent
à ceux des moines: manteau avec capuchon,
robe longue, sandales. Mais
la couleur en est différente: son grand
manteau est brun-rouge à
l'extérieur et bleu à l'intérieur. Sa robe
est jaune. Il avance prudemment
sur un sol fait de sillons, se
laissant guider par un bâton
à sept noeuds. Un serpent, à la langue
sortie, l'accompagne.
L'Ermite porte le nombre neuf et la lettre Teth.
NOMBRE NEUF
Le nombre neuf. dernier des nombres
simples, résulte de la
multiplication du trois par lui-même
(3 X 3 = 9)
D'Après Corneille-Agrippa,
les nombres, comparés aux choses
naturelles, ont en eux des qualités
plus grandes, plus merveilleuses,
plus cachées et plus efficaces,
"parce qu'ils sont plus formels, plus
parfaits et qu'ils se trouvent
dans les corps célestes". Ainsi, le
neuf exprime la constance, la plénitude,
la perfection et
l'initiation.
Il signifie aussi "la tète
humaine, c'est-à-dire l'homme manifesté,
le résultat du principe
créateur par lequel la puissance Divine
s'exprime dans le monde.
Le nombre neuf représente le résultat
définitif de chaque vie.
Personne ne peut aller au delà du nombre
neuf".
Il est le nombre des Muses, des
ordres angéliques, de l'initiation.
Le nombre par lequel l'homme, Adam,
est défini numériquement. Le
nombre de la gestation, des processus
achevés.
Il possède aussi de nombreuses
propriétés. Entre autres, il est le
nombre qu'on obtient toujours en
exécutant les opérations suivantes:
choisisser un nombre composé
(ex: 1825), additionner les nombres le
composant (1+8+2+5=16), soustraire
ce résultat du nombre initial
(1825 - 16 = 1809), additionner
les composants de ce nouveau nombre
(1+8+0+9 = 18) on obtient donc
(1+8 = 9) 9 comme résultat.
Il est enfin le nombre de la circonférence.
Et, c'est pour cette
raison, "que la division
de celle-ci s'effectue normalement suivant
des multiples de neuf (90 degrés
pour le quadrant, et par suite 360
pour la circonférence entière.
Il est la valeur numérique de la lettre TETH.
LETTRE TETH :
Cette lettre est la neuvième
de l'alphabet hébraïque. Lettre simple,
elle est: "la neuvième
du TOUT: c'est la lettre qui s'illumine dès
l'En-haut, près du commencement
et qui y est jointe. Elle annonce
quelque chose d'heureux."
Hiéroglyphiquement, elle
représente "l'asyle de l'homme: le toit
qu'il élève pour
se protéger, son couclier. Comme signe grammatical,
elle est celui de la résistance
et de la protection."
Le nom divin lui correspondant est
Tehor (mundus purus) qui se
manifeste par les Anges du neuvièmes
ordre, lesquels président à la
naissance des hommes.
INTERPRÉTATION:
Une observation attentive du personnage
de l'Ermite permet de faire
ces quelques remarques.
D'une part, parce qu'il avance légèrement
la tête pour mieux voir qui
vient à sa rencontre, il
a exactement la forme du neuf (9). Ce qui
laisse présager qu'il a
un certain lien avec la perfection.
D'autre part, par son maintien,
par son attitude, il ressemble
particulièrement à
trois penseurs de l'Antiquité.
Le premier, Lao-Tseu, philosophe
chinois du VIe s. avant J.C. qui,
d'après les historiographes,
avait pour titre honorifique "Pe-Yang"
(lumière supérieure).
Son nom signifiait "vieux Philosophe". Et son
axiome principal se résumait
en ces termes: "Ceux qui savent ne
parlent pas; ceux qui parlent
ne savent pas."
Le deuxième, Diogène
(de Sinope), philosophe grec du IVe s. avant
J.C. qui, selon l'Histoire, vivait
dans un tonneau. Il se promenait
en plein jour, une lanterne allumée
à la main, à la recherche de
l'Homme.
Le dernier, Hermès Trismégiste,
le trois fois grand, est l'illustre
Maître Égyptien,
"qui possédait la science des trois(3) mondes
(...) et qui parlait aussi
du règne minéral d'où il tirait la pierre
philosophale, du règne végétal
qui lui donnait la quintessence
appelée élixir de
la vie immortelle, et du règne animal où il
trouvait la puissance de la baguette
magique."
Ce qui suggère que l'Ermite est de la famille des Sages.
De pous, par la place qu'il occupe
dans le déroulement des vint-deux
lames majeures, il donne la PREUVE,
une fois de plus, du souci
pédagogique des concepteurs
du Tarot.
Il vient après un long cheminement
de conscientisation. Au cours des
huit premiers arcanes, le Bateleur
s'est présenté en tant qu'être
humain qui, pour des motifs de
transformation intérieure, désirait
aller au-delà de l'enseignement
officiellement dispensé. Il s'est
alors mis à l'étude
de la Science Initiatique. En se référant aux
textes des Initiés, il s'est
familiarisé avec des données basées sur
des expériences vérifiables
(son vécu). Il a trouvé une réponse
logique à ses nombreuses
questions ontologiques. Il a librement
choisi la voie de la Sagesse.
Il a compris l'urgance de travailler
conjointement avec sa personnalité
et son individualité (L'Unité, la
fusion) D'accélérer
le processus du développement de son corps de la
gloire pour enfin RESSUSCITER.
Il constate qu'il a encore bien
des notions à apprendre, bien des
efforts à fournir avant
d'arriver au terme de son entreprise. Il
est, malgré tout, disposé
à poursuivre son apprentissage.
Mais en bons pédagogues,
les Sages savent que le Bateleur, comme
tout étudiant, a besoin
de stimulation, d'espoir pour persévérer dans
sa formation. Ils reconnaissent
qu'à ce stade-ci de sa réflexion, il
est en droit de se poser certaines
questions au sujet des Initiés
dont l'Enseignement est si RÉVÉLATEUR.
Ces interrogations peuvent se
résumer ainsi: Qui
sont-ils? Sont-ils nombreux? À quels signes
peut-on les reconnaître?
En se présentant comme le
prototype, comme l'image symbolique de
l'Initié, l'Ermite répond
à toutes ces questions. Il rappelle qu'il
est un être humain qui, avec
l'aide d'un guide Mystique et après des
années d'étude, de
maîtrise de soi, est passé dans la vie réelle,
dans la vie de l'Esprit.
Il est un "être de plénitude". Il possède
de la véritable connaissance.
La connaissance de ce qui existe
réellement, en transcendance,
en toute éternité. Et cette
connaissance sublime est la contemplation
du Bien Suprème. Il
communie intiment avec la Source.
Il fait partie d'une famille sagement
structurée et ordonnée. Dans
cette hiérarchie au nombre
infini d'échelons, il y a plusieurs
catégories. Nous les
résumons ainsi pour les besoins de notre
propos: les Initiés,
les Maîtres et les Grands Maîtres. Ils ont
tous été initiés
par celui que l'Occident connaît sous le nom de
Melkhitsédek, car "aucun
Initié ne peut atteindre le sommet sans
passer par l'école de Melkhitsédek".
Et à la tête de cette auguste
famille se trouve le Christ.
L'Ermite est un Initié qui
a vaincu la mort et qui est arrivé à un
degré sublime d'existence
après un long apprentissage. Celui-ci est
un programme d'études méthodique,
scientifique, avec des étapes
réglées d'avance.
Il se compare à un sentier conduisant à un sommet
qu'il s'agit d'atteindre.
En tant que curriculum, il englobe
les grandes sphères du savoir:
l'anatomie, la physiologie, la
psychologie, la biologie, la
phrénologie, la physiognomonie,
la géométrie, l'astronomie, la
science naturelle, la sciences
des formes, des symboles, des
couleurs, des sons, etc...
Il met l'accent sur les meilleurs moyens
de se connaître, de connaître
les autres, de connaître la Divinité.
Il fournit les outils les mieux
adaptés pour décoder le langage
merveilleux de la nature pour,
à la fois, interpréter le côté
extérieur des êtres
et avoir l'intuition de leur nature profonde. Il
insiste sur l'importance d'établir
des analogies. Sur l'importance
d'appliquer dans sa vie quotidienne
les données révélées par ses
professeurs.
Ils proposent les méthodes
les plus efficaces pour se tranformer
intérieurement.
. Parmi celles-ci, il
y a, tout d'abord, la CONCENTRATION.
Phénomène observable
partout, dans la nature, dans la matières, dans
l'Esprit, la concentration se définit
comme une accumulation de
forces, de rayons dans un certain
espace, destinée à produire un
effet quelconque. Attribuée
à l'être humain, elle relève du domaine
de sa VOLONTÉ, car elle
en est une manifestation dans toutes les
circonstances de sa vie.
Et la forme la plus élevée de la
concentration est la fraternisation
des êtres humains dans le but
précis de réaliser
ensemble un idéal céleste.
(Suite...)
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Message : 10
Date : Thu, 31 Jan
2002 21:49:02 -0000
De :
Objet : ARCANE VIIII
- L'ERMITE (suite)
INTERPRÉTATION (suite...)
. Vient ensuite, la
MÉDITATION, manifestation de l'intelligence.
Elle est une concentration de nature
supérieure. Une concentration
de la pensée sur un sujet
d'ordre spécifiquement spirituel, moral,
philosophique. Une concentration
qui apporte la paix, le calme, la
joie. La méditation
la plus parfait se nomme LA PRIÈRE. Celle-ci
est une communication amoureuse,
directe avec le Divin, la Source.
. La prière
la plus sublime est la CONTEMPLATION. Celle-ci est
une extase, une délectation,
une réjouissance de l'être humain tout
entier. Sa réalisation
se situe dans le processus le plus élevé de
l'identification du sujet humain
avec l'objet contemplé. Elle donne
l'ILLUMINATION. Grâce
à cette dernière, l'élève atteint un degré
très élevé
de conscientisation. Il est lié avec les Esprits les plus
lumineux. Il reçoit
d'eux conseils et savoir. Il est reçu dans la
famille des Initiés.
La contemplation de l'Invisible
amène l'Initié à vouloir communiquer
aux autres l'aventure extraordinaire
qu'il a vécue. Il réalise ainsi
l'idéal du Bateleur au devenant
semblable à la lettre ALEPH.
Concrètement, il est un
professeur d'une catégorie à part. Un
éducateur qui, par sa DOUCEUR,
son AUTHENTICITÉ, attire toutes les
créatures. Ceux et
celles qui l'approchent découvrent rapidement
qu'il ne pense qu'à les
aider, qu'à leur être utile.
Il est un modèle vivant de
perfection, de sagesse, d'amour. Et ce
qu'il suggère n'est pas
emprunté aux livres. C'est ce qu'il a lui-
même expérimenté,
vérifié.
Il apprend à ses frères
à travailler sans arrêt à tout embellir, à
tout améliorer afin qu'un
jour il soit sur la Terre comme au Ciel.
À faire le bien. À
changer les ennemis en amis. À transformer les
difficultés de la vie en
étapes précieuses pour évoluer. À obéir
aux
lois célestes. Il
est donc un guide merveilleux, un libérateur des
consciences. Il se reconnaît
à la qualité de son ÊTRE et de son AGIR.
L'apparence extérieure de
l'Ermite-Initié peut laisser croire qu'il
est un être humain ordinaire,
sans grande envergure. Mais en
réalité, aux yeux
des entités célestes, il porte des vêtements
majestueux. Car son aura
brille de tous les feux et ses qualités
exceptionnelles se comparent aux
plus belles pierres précieuses.
Et même si ses vêtements
visibles sont sobres et dépouillés, ils
n'expriment pas moins certaines
des grandes qualités de l'Initié. Sa
robe jaune or symbolise la Sagesse.
L'intérieur bleu de son manteau
désigne la recherche de
la Vérité. son extérieur rouge et brun
traduit son dynamisme et son humilité.
Son manteau le couvre, le
protège, l'isole, d'une
certaine manière, des frivolités de la
foule. Ses sandales désignent
qu'il travaille sur la terre, tout en
ayant des préoccupations
"aériennes", spirituelles.
Enfin, d'après la Science
Initiatique, l'Initié est une lampe
intérieur. Une lampe
spirituelle qui donne sa lumière. Une lampe
alimentée d'une huile particulière
qui se trouve "dans l'espace,
dans l'air qu'on respire, et surtout
auprès du soleil. Le soleil est
le plus grand dépositaire
d'huile. Si vous remplissez votre lampe de
cette huile-là, vous verrez
votre flamme briller, jaillir et rayonner
de façon formidable."
Cette huile exceptionnelle est captée
grâce aux méditations. Et son
accumulation permet la visite en
soi de l'Esprit.
La LAMPE de l'Ermite est allumée,
indiquant ainsi qu'il doit être
sans cesse vigilant, éveillé.
Et même pendant son sommeil. Elle
est voilée. Car la
lumière de la Sagesse, tout comme l'Illumination
intérieure, peuvent aveugler
ceux et celles qui n'ont pas les yeux
préparés à
les regarder. Toutefois, elle rayonne suffisamment pour
éclairer la marche constante,
assurée de l'Initié. Elle lui permet
d'avancer lentement, sûrement,
d'éviter les embûches, les sillons de
la route à parcourir.
Le BÂTON qui le guide dans
sa démarche est celui du pèlerin. Il
rappelle que la vie sur la terre
est un voyage et que son itinéraire
est inscrit dans l'âme même
du voyageur. En tant que baguette
magique, il le met en contact avec
la terre. Ses sept (7) noeuds
évoquent les trésors
spirituels cachés dans cette formule ALCHIMIQUE
formée par les lettres initiales
des mots qui la composent:
V.I.T.R.I.O.L.(U.M.) Cette
formule se lit ainsi: V(isita)
I(nteriora) T(errae) R(ectificanda)
I(nvenies) O(ccultum) L(apidem)
U(eram) M(edicinam).
Ce qui signifie: Visite l'intérieur de la
terre, en rectifiant ta façon
de voir les choses, tu trouveras la
pierre cachée (et) la vrai
médecine, celle qui guérit soi-même et les
autres.
Ce centre de la terre que L'Initié doit visiter a plusieurs sens.
. Il évoque l'AGARTHA,
ce Royaume souterrain décrit par St-Yves
d'Alveydre dans sa Mission de l'Inde:
"C'est à l'AGARTHA que les
alchimistes faisaient allusion dans le mot
VITRIOLUM. L'Agartha, c'est
aussi cette terre intérieur qu'il faut
visiter. Car l'homme est
fait à l'image de L'Univers et tout ce quie
xiste en dehors de lui existe aussi
en lui."
. Cette terre
intérieure humaine symbolise aussi LE CENTRE "HARA",
ce centre de la vie, ce centre
de gravité à la fois corporel et
spirituel. Corporel, puisqu'il
se situe à quatre centimètres du
nombril. Spirituel, car il
désigne une force intérieure, grâce à
laquelle l'être humain expérimente
des moments de transcendance.
S'il en est vraiment conscient
et s'il le développe adéquatement, il
ne perdra jamais l'équilibre
ni la sérénité. Ce qui le
rendra "infatigable et invincible".
D'ailleurs, la posture de l'Ermite
n'est pas sans rappeler celle du
centre Hara. Cette dernière
est "celle que forme le corps lorsque le
rapport exact est observé
entre cette coupe (nom donné au centre
Hara) et l'axe de la colonne vertébrale.
Cela implique que l'Homme
debout tient ses pieds parallèles
l'un à l'autre et séparés l'un de
l'autre de la longueur d'un pieds
environ. Ses genoux non raidis
sont prêts à la flexion,
prêts à jouer avec les chevilles et les
hanches pour que l'équilibre
mouvant soit toujours assuré."
Le SERPENT qui accompagne l'Ermite
est, pour sa part, un symbole
appartenant à toutes les
traditions. Il est l'ancien titre donné aux
Initiés. Et, dans
l'Égypte antique, l'uraeus (figure du serpent
appelé Naja) servait d'ornement
aux coiffes des rois, des prêtres,
prêtresse et des dieux.
Dans l'Ancien Testament, il personnifie le
Tentateur des premiers êtres
humains au Paradis terrestre. Pour les
alchimistes, il est l'attribut
essentiel de la Prudence. En
médecine, il signifie la
santé, la vie. Comment le compagnon de
l'Ermite peut-il signifier de teles
réalités si différentes ?
En tant qu'Initié ayant réussi
son programme initiatique, l'Ermite a
bien droit au titre et aux décorations
de son haut rang. Ainsi, sans
porter visiblement des vêtements
éclatants, il est reconnu comme
ROI. Et c'est le serpent,
debout à ses côtés, qui l'affirme.
De plus, comme tous les êtres
humains, l'Ermite-Initié es assailli
par des forces puissantes, notamment
par l'énergie sexuelle. Mais il
sait comment les charmer, les apprivoiser,
les utiliser pour
évoluer. Le serpent,
compagnon domestiqué qui rampe paisiblement à
ses côtés exprime
cette force sexuelle qu'il a transformée en
sagesse, en circonspection.
Enfin, ce travail de métamorphose,
symbolisé par le serpent, apporte
la prudence. Vertu qui englobe
la prévoyance, l'intelligence,
l'expérience, la sagacité,
lesquelles sont les qualités
caractéristiques de l'Initié-Ermite.
CONCLUSION:
Disons qu l'Ermite est la synthèse
vivante de tous les personnages
tarotiques qui l'ont précédé.
Il résume l'intelligence de la
Papesse, l'Amour de l'Impératrice,
la puissance de l'Emperreur, le
sacrifice du Pape, le choix de
l'Amoureux, l'ascension du Vainqueur
et l'équité de la
Justice.
Dans une formule ésotérique
bien connu, il désigne le verbe "SE
TAIRE". C'est-à-dire,
travailler dans le silence intérieur. Les
autres verbes de la même
formule se répartissent ainsi. "Savoir",
domaine de la Papesse et de l'Impératrice.
"Pouvoir", rôle de
l'Emperreur. "Oser", attribut
du Pape, de l'Amoureux, du Chariot et
de la Justice.
Par ses qualités de compréhension,
de bons conseils, d'intuition, de
résistance, symbolisées
par la couleur jaune et le nombre neuf,
l'Ermite témoigne de l'Esprit
de Sagesse.
XOX