Voici une entrevue que Jean Hudon a
donné ce matin à l'animateur Martin Pelletier au
FM 1077 - après avoir rédigé, fait
approuver et diffusé notre nouveau
communiqué de presse.
Compteurs intelligents, la Régie
de l'énergie donne son aval....les dés
étaient-ils pipés d'avance ? (7:49)
Si vous voulez l'écouter
car bientôt ça ne sera plus en ligne…
Et voici une entrevue donnée
en anglais par Kathya Heppell à CBC - ville de
Québec
Quebec resident considering legal action
against Hydro Québec (October 9, 2012) 10 minutes
Quebec's energy board, la Régie
de l'Énergie, gave Hydro-Québec its approval for
the installation of a new generation of meters. The project
has sparked a debate among both consumer groups and
environmental organizations. Kathya Heppell says she moved
from Montreal to Sutton because of her electrosensitivity and
she's considering a lawsuit against Hydro Québec
because of this decision.
Jean Hudon
Co-fondateur et webmestre
Coalition québécoise de lutte contre la pollution
électromagnétique
http://www.cqlpe.ca
Communiqué de presse
Pour diffusion immédiate
L'Anse-Saint-Jean, mardi le 9 octobre 2012
HYDRO-QUÉBEC S'EN VA DROIT DANS LE MUR ET COMMET UNE
VIOLATION DES DROITS ET LIBERTÉS
Pour la CQLPE, l'autorisation accordée par Richard Lassonde
de la Régie de l'énergie à la phase I du
déploiement des compteurs 'intelligents' repose sur des
arguments fallacieux, sur une absence complète de rigueur
au plan de la prétendue rentabilité
économique à long terme de ce choix technologique,
et sur un déni éhonté du droit le plus
fondamental à vivre dans un environnement sain qui ne met
pas en danger la santé et la qualité de vie de la
population.
•*Il est fallacieux de prétendre que les micro-ondes
émises sont si faibles qu'elles ne posent aucun risque
à la santé humaine. En effet, en se basant sur la
moyenne des pics d’émissions, la véritable puissance
des salves répétées constituant un assaut
incessant contre le fragile équilibre bioélectrique
et biologique de toute forme de vie est camouflée (voir
http://ow.ly/ekwHd). En réalité, et quoi qu'en dise
Santé Canada dont les responsables refusent de tenir compte
du poids désormais prépondérant des
études scientifiques établissant sans la moindre
ambiguïté les pernicieux effets biologiques
causés par des niveaux d'exposition des milliers de fois
plus faibles que ceux autorisés par la directive du Code de
sécurité 6, les effets génotoxiques et
cancérogènes des micro-ondes pulsées
émises par ces compteurs sont pour nous indéniables.
Déployer un réseau maillé où des
millions d'émetteurs vont communiquer continuellement
ensemble et avec les routeurs retransmettant un déluge de
données aux antennes du réseau cellulaire de Rogers,
c'est comme ajouter un nouveau réseau de
téléphonie cellulaire sur les stéroïdes,
puisqu'il fonctionnera sans arrêt, et ce sera
indubitablement l'orage électromagnétique qui fera
déborder le vase déjà bien rempli du niveau
élevé d'électrosmog ambiant. Refuser
d'admettre cette évidence, c'est considérer comme
acceptables la dégradation de la santé de toute la
population et l'épidémie
d'électrosensibilité qui en résulteront
inévitablement.
• Plusieurs intervenants ont clairement fait la
démonstration que les $300 millions d'économie sur
20 ans qu'Hydro-Québec prétend pouvoir
réaliser avec cette technologie ne sont que de la poudre
aux yeux. Au contraire, il en coûtera AU MOINS $100 millions
de plus que si l'on conservait le système de relève
manuelle actuelle. Cherchez l'erreur !
De plus, connaissant bien les nombreux dépassements de
coûts auxquels Hydro-Québec nous a habitués,
et ses précédentes bourdes financières comme
la centrale thermique inutilisée de Bécancour qui,
selon Radio-Canada – voir L'éléphant blanc
d'Hydro-Québec (http://ow.ly/ekrlT) – pourrait nous
coûter en tout d'ici 14 ans ´ plus de 2
milliards de dollars sans jamais produire
d'électricité*ª, la véritable facture de
cette fuite technologique en avant risque d'être très
salée. Qui va la payer en bout de ligne ? Tous les
Québécois. Avons-nous envie de prendre un tel risque
alors que le gouvernement peine à juguler le déficit
chronique des finances publiques*? Certainement pas.
• Dans sa décision, le régisseur Lassonde
écarte du revers de la main les témoignages
présentés par un expert de renommée
internationale, le Dr David Carpenter, qu'il a eu l'audace de
bidouillonner en acceptant sans réfléchir la
requête de l'avocate d'Hydro-Québec qui exigeait
qu'aucune compétence ne soit reconnue au Dr. Carpenter pour
se prononcer sur toute question d'ordre médical, ce qui
formait pourtant l'essence même de ce qu'il avait à
révéler.
C'est à une véritable parodie du mandat
d'enquête de la Régie que Richard Lassonde a
présidé. Telle la tour de Pise, sa sympathie
penchait systématiquement tout au long des audiences, du
côté des thèses indéfendables
d'Hydro-Québec. Qui plus est, il n'a pas su admettre le
fait que lui-même ne possède pas les
compétences scientifiques et médicales
nécessaires pour analyser, comprendre et évaluer les
informations qui lui ont été
présentées en preuve.
Devant un tel simulacre de justice qui démontre à
quel point les dés étaient pipés à
l'avance, il ne faudra pas se surprendre si la population des
zones visées par la Phase I décide d'opposer une
résistance farouche et déterminée à
cette violation du droit à la santé, à la
sécurité et à la liberté
qu'Hydro-Québec s'apprête à commettre. Mais
cette fois, elle n'aura pas à descendre dans la rue pour
taper sur des casseroles. Comme une grande partie des compteurs
dans la ville de Montréal sont situés à
l'intérieur des résidences, il est fort probable
qu'un grand nombre de gens suivront l'exemple des 6 500
abonnés de l'arrondissement Villeray qui ont simplement
refusé à 3 reprises d'ouvrir leur porte aux
techniciens chargés de remplacer leur compteur.
Plutôt qu'un chant du coq après ces 3 tentatives
infructueuses de remplacer le compteur des irréductibles
Montréalais, c'est un chant du cygne qui
s'élèvera et viendra faire avorter cette
grossière atteinte à la décence, cette
invasion en règle de nos domiciles par une technologie
n'ayant JAMAIS fait l'objet, nulle part dans le monde, d'une
étude d'impacts permettant de confirmer les
prétentions indéfendables d'innocuité que
l'on ne cesse de nous répéter, comme si le fait de
les répéter suffisait à les prouver.
Ça ne passera pas.
La CQLPE attend du nouveau gouvernement péquiste qu'il ne
suive pas les traces du précédent gouvernement, mais
qu'il exige d'Hydro-Québec de sursoir sans délai
à ce projet. À l'instar d'autres organismes
mobilisés pour stopper cette arnaque inqualifiable, nous
réclamons que le mandat soit confié dans les plus
brefs délais au Bureau d'audiences publiques sur
l'environnement de mettre sur pied une commission d'enquête
itinérante, composée d'experts indépendants,
et de lui confier le mandat d'examiner tous les aspects de ce
projet afin de déterminer quelle est la meilleure voie
à suivre afin de remplacer, si besoin est, le
système actuel qui nous a si bien servi depuis tant
d'années.
Nous l'enjoignons également d'ordonner séance
tenante à Hydro-Québec de remplacer, sur simple
demande des abonnés et sans frais additionnels, comme au
Vermont (voir http://ow.ly/ekyG6), par des compteurs
électromécaniques les compteurs à
radiofréquences de marque Landis+Gyr et Itron
déjà installés, afin d'éviter de
prolonger encore plus longtemps les souffrances souvent
intolérables et la détérioration inacceptable
de la qualité de vie des personnes affectées du
syndrome d'intolérance aux champs
électromagnétiques. Pour la CQLPE, tout compteur
numérique doté d'un émetteur et engendrant
des hautes fréquences transitoires (communément
appelée °électricité sale° ª un
autre défaut de cette technologie - voir
http://ow.ly/eky1L) constitue un risque inacceptable en raison des
nombreux symptômes d'électrohypersensibilité
qu'il déclenche chez les citoyens exposés aux 840
000 appareils de ce type déjà déployés
aux quatre coins du Québec.
Pour prendre connaissance d’éléments d’information
complémentaire, veuillez consulter le
http://www.cqlpe.ca/Annexe9-10-12.htm
Pour plus d'informations ou pour une demande d'entrevue, veuillez
contacter José Lévesque ([email protected])
450-432-6820, porte-parole de la Coalition
québécoise de lutte contre la pollution
électromagnétique - www.cqlpe.ca
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