Plusieurs pierres furent envoyées en Allemagne
et la date des gravures les faisaient remonter à la plus haute
antiquité. Mais, comme nous le savons tous n'est-ce pas ? il ne peut y
avoir eu des hommes à l'époque des dinosaures; l'homo sapiens n'existe que
depuis environ 100 000 ans.
La BBC fut informée de la
découverte et se précipita pour faire un documentaire sur les pierres
d'Ica. Cette diffusion médiatique provoqua une tempête de controverse.
Les archéologues critiquèrent le gouvernement péruvien pour son laxisme
en matière de protection des antiquités (mais cela n'était pas leur véritable préoccupation). Des personnes haut placées au gouvernement subirent des pressions.
Le fermier qui avait vendu les pierres à Cabrera fut arrêté; il
déclara les avoir trouvées dans une grotte mais refusa d'en révéler
l'emplacement exact aux autorités locales tout au moins à ce qu'ils
disent.
La question fut réglée avec une habileté à faire pâlir d'envie le
plus corrompu des politiciens. Le gouvernement péruvien menaça
d'inculper et d'emprisonner le fermier. On lui proposa, et il accepta,
un compromis juridique, il se rétracta par rapport à ses déclarations et
"reconnut" avoir gravé lui-même les pierres. Cela semble complètement
improbable, car il n'était ni éduqué, ni doué et il y avait en tout 11000 pierres.
Certaines étaient assez grandes et les gravures complexes
représentaient des animaux et des scènes que jamais ce fermier n'aurait
pu connaître à moins d'avoir été un paléontologue averti. Il aurait dû
travailler tous les jours pendant des décennies pour graver une telle
quantité de pierres. Cependant, tout cela éludait les faits
sous-jacents, les pierres Ica furent qualifiées de "canular" et oubliées.
( Note du webmaster: Voir à ce sujet l'ouvrage de R. Charroux : " L'énigme des Andes" paru chez Robert Laffont, Oct 1974)
Ce cas-là ne nécessita pas de confrontation face à face ni de
discrédit public de non-scientifiques par des scientifiques, il fut
réglé par des tactiques de pressions occultes. Comme l'affaire fut
classée "canular", les preuves énigmatiques ne durent jamais faire l'objet d'un examen, contrairement à l'exemple suivant
Censure de toute réflexion "interdite" : Preuves de la très antique origine de l'humanité.
Le cas de l'écrivain Michael Cremo
est bien connu et démontre aussi comment l'establishment scientifique
utilise des tactiques de pression envers les médias et les
gouvernements. Dans son livre Forbidden Archeoloy [l'Archéologie Interdite]
Cremo se penche sur plusieurs cas de vestiges ignorés qui prouvent que
l'homme existe depuis beaucoup plus longtemps que ce que prétendent
les chronologies reçues.
Les exemples qu'il présente, avec le coauteur de son livre, sont
discutables, mais le livre lui-même suscita bien davantage la
controverse que son contenu lorsqu'il fut utilisé dans un documentaire.
En 1996, la NBC produisit une émission spéciale intitulée The Mysterious Origins of Man Les Origines Mystérieuses de l'Homme],
qui fit appel à des matériaux du livre de Cremo. La réaction de la
communauté scientifique fit sauter l'échelle de Richter. La NBC fut
inondée de lettres de scientifiques furieux qui accusèrent le producteur
d' "imposteur" et qualifièrent le programme de "canular".
La forêt
de Waipoua en Nouvelle Zélande devint un site controversé parce qu 'une
fouille archéologique avait révélé l'existence d'une culture non
polynésienne qui aurait précédé celle des Maoris.
Mais les scientifiques allèrent plus loin; beaucoup
plus loin. Au fil d'une suite déraisonnable de manœuvres bizarres,
ils tentèrent d'empêcher NBC de poursuivre la diffusion de ce programme
très populaire, mais cette tentative échoua. Ils
prirent alors la mesure la plus radicale possible : ils exposèrent leur
plainte au gouvernement fédéral et déposèrent une requête auprès de la Commission Fédérale des Communications demandant d'interdire à NBC toute rediffusion de ce programme.
Ceci était non seulement une atteinte manifeste à la liberté de
parole et un acte flagrant d'empêchement au commerce, c'était aussi une
tentative sans précédent de censure du débat intellectuel. Si le public
ou n'importe quelle instance gouvernementale essayait de pareille
façon de museler l'establishment scientifique, cela n'en finirait
pas de faire des gorges chaudes. La lettre que le Dr. Allison Palmer, président du Institute for Carnbrian Studies, écrivit à la CFC est révélatrice:
Il faudrait au moins que la NBC soit priée de faire, aux heures
d'audience maximale et pendant une période assez longue, des excuses
substantielles à leurs téléspectateurs de manière à ce que ceux-ci
comprennent clairement qu'ils ont été dupés. En outre, peut-être
conviendrait-il d'infliger à NBC une amende suffisante pour constituer
un fond important destiné à l'éducation scientifique publique.
Je pense que nous avons quelques bons indices sur qui sont ces "policiers des idées". Et je ne pense pas que le mot "conspiration"
soit exagéré, parce que pour chaque tentative de censure révélée,
comme celle-ci, il y en a dix autres qui réussissent. Nous n'avons pas
idée combien d'artefacts ou de dates ont été qualifiés d' "erreurs" et mis au rancart ou égarés en "circulaires" pour ne jamais revoir le jour.
Rejet de données: Datation incorrecte au Mexique.
Ensuite il y a le cas de la Dr. Virginia Steen- McIntyre, une géologue très en vue qui travaille pour le US Geological Survey
(USGS), qui fut envoyée, dans les années 1970, sur un site
archéologique au Mexique pour dater un ensemble d'artefacts. Cette
parodie illustre également jusqu'où peuvent aller des scientifiques en
place pour défendre leurs positions orthodoxes.
McIntyre utilisa un matériel dernier cri et vérifia ses mesures en
ayant recours à quatre méthodes différentes, mais ses résultats
sortaient complètement des limites habituelles. L'archéologue en chef s'attendait à une date remontant à 25 000 ans maximum, et la géologue avait trouvé 250 000 ans ou davantage.
Le chiffre de 25 000 ans maximum était un élément clef de la théorie de la "traversée" du détroit de Béring, et c'est pour cela que l'archéologue principal balança les résultats de Mclntyre dans un dossier "circulaire"
et ordonna une autre série de mesures. Ce genre de réaction ne se
produit pas lorsque les mesures correspondent au modèle chronologique
qui confirme les théories reçues.
On offrit à Steen-McIntyre l'occasion de
se rétracter; elle refusa. Dés ce jour, elle eut les plus grandes
difficultés à faire publier ses recherches et elle perdit une chaire
dans une université américaine [étatsunienne].
Suppression par le gouvernement et ethnocentrisme : Dissimulation de preuves hors normes en Nouvelle Zélande, en Chine et au Mexique.
....le cas des momies du désert de Takia Makan en Chine occidentale.
Dans les années 1970 et 1980, on découvrit soudain en Chine les traces imprévues d'une culture caucasienne...
En Nouvelle Zélande l'intervention gouvernementale alla jusqu'au
vote d'une loi interdisant l'accès public à une zone archéologique
sujette à controverse. Cette histoire est relatée dans le livre Ancient Celtic New Zealand (ancienne Nouvelle Zélande Celtique), de Mark Doutré.
Cependant comme nous le verrons (et ainsi que je vous en avais averti au début de cet article), c'est une conspiration compliquée. Les scientifiques soucieux de protéger leurs "sacro-saintes"
théories tout en assurant leurs carrières ne sont pas les seuls à
tenter de supprimer des indices et des dates. C'est là que la situation
se corse.
La forêt de Waipoua en Nouvelle
Zélande devint un site controversé parce qu'une fouille archéologique
avait révélé l'existence d'une culture non polynésienne qui aurait
précédé celle des Maoris ; ce qui dérangeait la tribu concernée. Ils
furent informés avant le grand public du résultat des fouilles et s'en
plaignirent au gouvernement. Selon Doutré, la conséquence fut "un
document d'archives officiel indiquant clairement l'intention des
départements gouvemementaux néo-zélandais de soustraire l'information
archéologique à l'examen public pendant 75 ans".
Le public eut vent de cette affaire, mais le gouvernement nia son
existence. Pourtant des documents officiels révèlent que le site fut mis
sous embargo. Doutré est étudiant d'histoire et d'archéologie
néo-zélandaise. Il est préoccupé et dit que des artefacts prouvant
qu'une culture ancienne avait précédé les Maorîs sont absents des
musées. Il demande ce que sont devenus plusieurs vestiges anormaux :
Où sont les anciens échantillons de cheveux indo-européens (ondulés bruns-roux), trouvés dans un abri rocheux près de Watakere, qui furent exposés au Aukland War Memorial Museum pendant plusieurs années ? Où est le grand squelette trouvé près de Mitimati ?
Ceci n'est malheureusement pas le seul incident de ce type.
L'ethnocentrisme est devenu un facteur de la conspiration visant à
occulter la véritable histoire de l'humanité. L'auteur Graham Nancock a subi des attaques de la part de divers groupes ethniques pour avoir révélé des découvertes similaires.
( Note du Webmaster :Il est l'auteur des ouvrages remarquables l'Empreinte des Dieux et Le mystère de Mars chez Pygmalion)
Le problème pour les chercheurs qui ont le souci d'établir la
véritable histoire de l'humanité est que les motivations des
nationalistes, ou groupes ethniques, qui prétendent avoir été les
premiers occupants d'un lieu coïncident souvent avec celles des
évolutionnistes culturels.
Les archéologues sont prompts à se faire complices de la suppression
de cette sorte de découvertes inhabituelles, Une des raisons qui
poussent les égyptologues à dissimuler la date de construction de la
grande pyramide est une question de fierté nationale.
Un autre exemple du phénomène est le cas des momies du désert de Takia Makan en Chine occidentale.
Dans les années 1970 et 1980, on découvrit soudain en Chine les traces
imprévues d'une culture caucasienne. L'environnement aride avait
préservé les restes d'un peuple aux cheveux blonds et aux yeux bleus
ayant vécu en Chine pré-dynastique. Ils portaient des habits, des
bottes, des bas et des chapeaux colorés. Les Chinois n'apprécièrent pas
cette trouvaille et s'efforcèrent de la passer sous silence, bien que
l'on trouva des restes d'asiatiques aux côtés des momies caucasiennes.
Dans un article du National Geographic en 1996, l'écrivain Thomas B. Allen
relate avec ironie sa trouvaille d'un morceau de poterie portant
l'empreinte digitale. Lorsqu'il demanda s'il pouvait soumettre le
fragment à l'examen d'un anthropologue légiste, le scientifique chinois
demanda s'il "serait capable de dire si le potier était de race blanche".
Allen dit qu'il n'en était pas sûr, sur quoi le fonctionnaire mit le
fragment dans sa poche et s'en alla calmement. Il semble bien que
beaucoup de choses font obstacle à la découverte scientifique et à sa
révélation.
L'existence de la culture Olmec, au Mexique, a toujours posé un problème. D'où provenait le peuple négroïde représenté sur les têtes colossales ? (Note du webmaster: Voir les deux images suivantes où la présence d'une amie sert à donner l'échelle).
Pourquoi des Caucasiens sont-ils gravés sur la stèle parmi ce qui
représente la civilisation originale du Mexique ? Pire, pourquoi ne
trouve-t-on pas le peuple mexicain indigène parmi les vestiges Olmec ?
Un archéologue mexicain trancha récemment la question par une
déclaration extravagante: que les têtes Olmec - auxquelles des
générations de personnes de tous les groupes ethniques ont reconnu des
ressemblances africaines - étaient en réalité des représentations d'une
tribu locale.
Nous avons pu
constater la même approche
"non scientifique" en archéologie et en anthropologie, où des
"scientifiques" refusent tout simplement de prouver leurs théorie et
s'imposent comme seuls ultimes arbitres des "faits".
TROUPES D'ASSAUT POUR LE DARWINISME.
Le public ne semble pas conscient du fait que l'establishment
scientifique applique deux poids, deux mesures, lorsqu'il s'agit de
diffusion de l'information. Au fond, les choses se présentent comme
ceci... Les scientifiques ont une éducation et un entraînement poussés,
ils sont intellectuellement capable d'exploiter toutes sortes
d'informations et ils peuvent faire la distinction critique entre les
faits et la fiction, la réalité et la fantaisie. Le public ignare est
tout simplement incapable de fonctionner sur ce plan mental élevé.
Le noble idéal du scientifique - observateur entraîné, impartial,
apolitique et assembleur de faits établis en un corpus de savoir utile -
semble s'être étiolé sous les pressions et exigences du monde réel. La
science a apporté beaucoup de bienfaits à la société, mais il est temps
de constater qu'elle a aussi un côté sombre, négatif. Ces braves gars
disciplinés, sous leurs tabliers blancs, ne nous ont-ils pas donné des
bombes atomiques et les armes biologiques . Le temps de l'innocence
s'est terminé au moment de la deuxième guerre mondiale.
Le sens hypertrophié de supériorité
intellectuelle de l'establishment scientifique est à peine voilé par une
façade de relation publique soigneusement montée. Nous
pensons toujours voir science et progrès avançant main dans la main. En
tant qu'institution dans une société démocratique, la science devrait
fonctionner selon les mêmes normes que cette société; elle se devrait
ouverte au débat, argument et contre-argument. Il ne peut y avoir de
place à un autoritarisme intouchable. La science moderne répond-t-elle à
ces critères ?
A l'automne de 2001, la station PBS diffusa une série intitulée
"Évolution". À première vue, ceci ne semble pas porter à conséquence.
Cependant, alors que le programme était présenté comme du journalisme
d'investigation scientifique pur et objectif, il fut complètement en
deçà de la plus élémentaire impartialité. La série privilégiait
fortement la théorie de l'évolution en la présentant comme "un fait scientifique" accepté "pratiquement par tous les scientifiques réputés du monde",
et non comme une théorie non exempte de failles et en but à de
sérieuses critiques. Les animateurs ne se donnèrent même pas la peine
d'interviewer des scientifiques qui mettent le darwinisme en question;
pas nécessairement des "créationnistes",
mais des chercheurs simple-ment de bonne foi. Pour faire échec à cette
situation, un groupe de cent scientifiques dissidents furent amenés à
émettre un communiqué de presse, "Opposition Scientifique au Darwinisme", le jour de la mise sur antenne du premier épisode de la série. Parmi eux se trouvait le candidat au prix Nobel Henry "Fritz" Schaefer. Il plaida pour un débat public sur la théorie de Darwin :
Certains défenseurs du darwinisme adoptent, en matière d'évolution,
des critères de preuve que, en tant que scientifiques, ils
n'accepteraient jamais en d'autres circonstances.
Nous avons pu constater la même approche "non scientifique" en archéologie et anthropologie, où des "scientifiques" refusent tout simplement de prouver leurs théorie et s'imposent comme seuls ultimes arbitres des "faits".
Il faut être naïf pour penser que ceux qui ont participé à la
production de cette émission ne se soient pas doutés qu'il n'y aurait
aucune présentation d'opposants à la théorie de Darwin.
Richard Milton est un journaliste scientifique. Il avait été un
fidèle adhérent à la doctrine darwinienne jusqu'au jour où son instinct
investigateur se réveilla. Après avoir passé 20 ans à étudier et à écrire
sur l'évolution, il se rendit brusquement compte qu'il y avait
plusieurs failles dans la théorie. Il décida d'en avoir le cœur net et
de se prouver la théorie à lui-même en suivant le chemin classique de
l'enquête journalistique.
Milton entreprit une série de visites au célèbre musée londonien
d'Histoire Naturelle. Patiemment, il passa au crible les principes
fondamentaux et chaque preuve classique du darwinisme. Il fut perturbé
par les résultats. Il découvrit que la théorie ne résistait même pas à
la rigueur de l'investigation journalistique de routine.
Ce vétéran de l'écriture scientifique prit une mesure audacieuse et publia un livre intitulé:
The Facts of Life : Shattering the Myths of Darwinism [Les Faits de la Vie : Les Mythes du Darwinisme Pulvérisés].
Il est clair que, pour lui, le mythe darwinien avait été pulvérisé,
mais la sortie de son livre allait briser bien d'autres mythes
concernant la science. Milton écrit :
"Je fis l'expérience directe de la chasse aux sorcières de la
police darwiniste... ce fut très décourageant de me voir qualifié de "cinglé", "stupide" et "en mal d'assistance psychiatrique" par un éminent zoologue d'Oxford (Richard Dawkins), comme seule réponse à une enquête purement scientifique."
(Ceci ne ressemble-t-il pas à ces histoires qui
filtrèrent, il y a 20 ans, d'Union Soviétique, lorsque des
scientifiques dissidents firent entendre leurs voix?)
Dawkins lança une campagne de correspondance aux éditeurs de journaux, laissant entendre que Milton était un "créationniste"
à la mode et qu'il ne convenait pas d'accorder crédit à son travail.
Quiconque est un peu attentif à la politique reconnaîtra dans ces
manœuvres une tactique "d'assassinat de caractère"
du plus classique machiavélisme. Et cela de la part de Dawkins,
scientifique respecté, très influent dans la communauté scientifique par
sa réputation et sa qualité.
Comme le raconte Milton, l'affaire se précipita lorsque le
Supplément pour l’Éducation Supérieure du Times de Londres lui demanda
d'écrire une critique du darwinisme. Le journal annonça l'article à
venir "la semaine prochaine : Richard Milton attaque". Dawkins eut vent de ceci et s'empressa de tuer "l'hérésie" dans l’œuf. Il prit contact avec l'éditrice, Auriol Stevens, accusa Milton de "créationnisme",
et la convainquit de ne pas publier l'article. Informé de ces
manœuvres de coulisses, Mîlton fit appel à Stevens. Mais finalement
l'éditrice céda aux pressions de Dawkins et rejeta l'article.
Imaginez ce qui arriverait, si un politicien ou un bureaucrate
utilisait de tels moyens de pression pour faire obstacle à une
information dans les médias. Cela soulèverait un scandale énorme. Mais
pas avec les scientifiques; vénérés comme des "vaches sacrées" ils
semblent se trouver au-dessus de toute critique. Ces affaires entraînent
plusieurs conséquences dérangeantes. La théorie
de l'évolution de Darwin est la seule, parmi celles qui sont
régulièrement enseignées dans notre système d'écoles publiques, qui
n'a jamais été soumise à un examen rigoureux ; et aucune critique n'a
jamais été incluse dans les programmes.
Ce fait est intéressant, parce qu'un récent sondage a révélé que le
public américain [étatsunien] souhaite que la théorie de l'évolution soit enseignée à
ses enfants. Cependant, "71% des personnes
interrogées déclarent que les professeurs de biologie devraient
enseigner à la fois le darwinisme et les éléments qui s'opposent à cette
théorie". Malgré tout, aucune mesure n'a jusqu'ici été prise pour rendre effective cette démarche équilibrée.
Curieusement, Richard Dawkins a été nommé Professeur de la
Compréhension Publique de la Science à l'université d'Oxford. C'est un
troupier d'assaut classique de la "police des idées", en patrouille sur
le front des neurones cervicaux. L'establishment scientifique occidental
et les masse médias se targuent d'être des forums publics libres de
tout préjugé ou censure. Et pourtant aucun programme de télévision
exposant les faiblesses du darwinisme n'a jamais été diffusé sur les
antennes du pays natal de Darwin ou en Amérique [Aux États-Unis]. Un scientifique qui
s'oppose à cette théorie ne réussit pas à se faire publier.
" Les Origines Mystérieuses de l'Homme "
n'était pas une attaque frontale contre le darwinisme; cette émission
n'avait pour prétention que de présenter des faits qui s'avèrent
anormaux à la lumière de la théorie de l'évolution.
Pour en revenir au bastion de l'intégrité intellectuelle, Forest Mims
est un journaliste scientifique aguerri et compétent. Il ne s'était
jamais trouvé impliqué dans une controverse et fut invité à composer la
rubrique la plus lue du prestigieux Scientific American [étatsunien], "Le
Scientifique Amateur", une tâche qu'il accepta avec joie. Mims raconte
que Jonathan Piel, l'éditeur de la
revue, apprit qu'il écrivait aussi des articles pour certaines revues
chrétiennes. L'éditeur fit venir Mims dans son bureau et l'interrogea.
"Croyez-vous en la théorie de l'évolution?" demanda Piel.
Mims répondit : "non, et Stephen Jay Gould non plus".
Sa réponse ne modifia pas la décision de Piel
d'évincer Mims des colonnes prestigieuses après seulement trois
articles.
Tout cela charrie une forte odeur de chasse aux sorcières. Cet
écrivain n'avait jamais divulgué publiquement ses convictions
personnelles ; il semble donc que les "troupiers d'assaut" considèrent à présent qu'ils ont ordre de faire en sorte que la pensée "non approuvée" ne soit jamais publiquement révélée.
TABOU, PAS TABOU?
[NDT : en anglais Taboo or not Taboo,
intraduisible ; quasi calembour sur les mots célèbres que W.Shakespeare
fait dire à Hamlet]
Ainsi donc, les gouverneurs de la "pensée juste"
ne se trouvent pas seulement, comme nous l'avons vu dans plusieurs cas,
parmi l'élite de la communauté scientifique; il y en a aussi parmi les
producteurs de télévision et les éditeurs de revues. Ils sont
apparemment tous motivés par le singulier souci de promouvoir
"l'éducation scientifique du public", comme l'a si pertinemment formulé
le président du Cambrian Institute.
Cependant, il y a un deuxième objectif au programme protéger le public
contre la pensée et les idées "non scientifiques" qui pourraient contaminer le mental des masses. Au début de cet article, nous avons résumé certains de ces sujets tabous; il
nous faut ajouter qu'il est également "pernicieux" et "inacceptable" de
se livrer à des recherches dans les domaines suivants : les phénomènes
paranormaux, les OVNIs, la fusion froide, l'énergie libre et toutes les
autres "pseudosciences". Cela vous semble-t-il familier ? Percevons-nous les premières cloches d'un fanatisme religieux?
La science moderne est
devenue
un labyrinthe de filtres dressés pour
promouvoir certaines théories orthodoxes
et pour éliminer les données
préjugées inacceptables. Les preuves et la qualité ne sont plus
les principes directeurs; la conformité et les références au sein de la
communauté établie ont remplacé l'objectivité, l'accessibilité et
l'ouverture.
Qui donc aurait mandaté la science d'une mission d'organisation et
de direction de l'instinct de curiosité des citoyens du monde libre ? Il
est pratiquement impossible de faire publier, dans un journal
scientifique officiel, un rapport de recherche qui aurait des
ramifications anti-darwiniennes.
Il est tout aussi impossible que des sujets "tabous" parviennent sur
la table d'une rédaction, et ne comptez pas sur l'apparition de votre
nom sous le titre de n'importe quel article de Nature . Si vous n'êtes
pas un scientifique accrédité, même si vous êtes un autre Albert
Einstein.
Reprenons les bases de cette conspiration; il y a deux filtres
l'accréditation et l'évaluation collégiale. La science moderne est
devenue un labyrinthe (le filtres dressés pour promouvoir certaines
théories orthodoxes et pour éliminer les données préjugées inacceptables.
Les preuves et la qualité ne sont plus les principes directeurs ; la
conformité et les références au sein de la communauté établie ont
remplacé l'objectivité, l'accessibilité et l'ouverture.
Les scientifiques n'hésitent pas à lancer les attaques personnelles
les plus extravagantes contre ceux qu'ils perçoivent comme leurs
ennemis. À propos du livre Forbidden Archeology [l'Archéologie Interdite], l'éminent paléontologue Louis Leaky a émis cette phrase acerbe :
"Votre bouquin est de la pure fumisterie et ne mérite pas que quiconque, sauf un idiot, ne le prenne au sérieux ".
Toujours l'attaque personnelle, les mérites de la recherche et les
arguments présentés ne sont ni examinés, ni débattus. C'est un oukase
brutal et autoritaire.
Dans une prochaine publication, nous aborderons des cas plus
documentés et nous examinerons plus à fond les mécanismes de la
conspiration.
Traduction André Dufour
Références et
sources
- Cremo, Michael A. , Richard L. Thompson, Forbidden Archeology, Govardhan Hill,
USA, 1993.
- Cremo,.Michael
A., The Controversy over "The
Mysterious Origins of Man", Nexus 5/04, 1998,
Forbidden Archeology's
impact, Bhaktivedanta Book publishing , USA 1998, site web
: http://www.mcremo.com/
Voir site web pour une copie du livre du
Dr Javier Cabrera, the Message of
the Engraved stone.
- Steen-McIntryre
Virginia , Suppressed Evidence
for Ancien in Mexico, Nexus 5/05, 1998
- Tampa Bay Tribune, 12 octobre
2001 (le darwinisme/évolution,
citation), site: http://www.tampatrib.com/
A propos de l'auteur :
Will Hart est un
journaliste indépendant, écrivain, photographe de la nature et producteur de
films documentaires.. Il habite et poursuit la plus grande parie de sa recherche
dans la région du lac Tahoe aux USA, et alimente une colonne intitulée the Tahoe
naturalist dans une publication locale. Il a produit et dirigé des films sur les
loups et les chevaux sauvages.
Article mis en page le 10/01/03 et revu le 19/01/03, puis le 04/06/05, puis le 25/07/08 .
Pour tout contact : [email protected]
Retour à la page d'accueil
Voir aussi :