Par Alain H, équipe ADV (janvier 2001)
http://www.finart.be/UfocomHq/Corso_resume.htm
Avant-propos
Plus de 50 ans après l’événement,
le crash de Roswell demeure une énigme. Il y a ceux qui sont convaincus
que le crash eut
lieu, ceux qui sont convaincus du contraire et
puis une majorité, dont je fais partie, qui se pose la question.
Jusqu’ici, aucune
preuve tangible n’a été fournie
pour étayer ou réfuter l’hypothèse.
C’est la raison pour laquelle le livre du Lieutenant
Colonel Philip Corso de l’armée américaine, édité
en juillet 1997, revêt une
telle importance.
Rappelons que ce livre a été écrit
à partir de notes que Corso auraient prises tout au long de sa carrière.
Certes, on ne peut
être que très perplexe devant un
tel livre pour ne pas dire incrédule ! Si ce livre n’est pas un
pur roman de science fiction, ce
dont il a l’apparence, il est alors un des livres
les plus importants de l’histoire de l’humanité puisque Corso affirme
avoir vu de
ses propres yeux un cadavre d'ET. Certes, Corso
peut paraître mythomane mais l’a t’il été au point
d’être parjure ? (Cf.
l’affidavit http://www.finart.be/UfocomHq/CorsoAffidavit.htm)
On s'est beaucoup interrogé sur les éventuelles
retombées technologiques des découvertes de Roswell mais,
selon moi, ce
point revêt une moindre importance.
Un bref résumé figure déjà
sur notre site : http://www.finart.be/UfocomHq/corso.txt. Alain H. a adopté
une démarche
différente, soulignant avant tout les
éléments du livre vérifiables par l'historien.
Voici le commentaire d’Alain relatif à
ce résumé du livre de Corso :
« J'ai tenté, dans ce résumé,
de ne reprendre que les éléments, proches ou lointains, ayant
une relation avec les faits de
Rowsell. Je me suis beaucoup attaché à
relever - sans en oublier - les noms de personnes, de lieux et d'organismes,
ainsi que les dates.
Quand le contexte était important, je
l'ai également traduit.
Certains chapitres ont ainsi fondu comme neige
au soleil, alors que d'autres sont restés conséquents. Ce
n'est donc
aucunement un résumé du livre,
mais une concaténation des références remises dans
leur contexte.
J'ai rajouté quelques photos, recherchées
sur Internet, lorsque Corso faisait référence à certains
projets ».
Puis, voici l'opinion d'Alain en ce qui concerne
la personnalité de Corso :
« Concernant le crash, j'ai tendance à
croire le récit des faits de Corso, car il s'agit d'un récit
de première main, au
contraire de tous les autres. Je parle de ce
que Corso a vécu ces jours là. Il en a vu assez pour rendre
réel et crédible
toute cette affaire et le reste. C'est mon avis
aujourd'hui, même si Corso s'est fait aider d'un romancier pour raconter
ces événements.
Concernant les débris, je pense qu'il
est clair que Corso n'est pas un grand technicien. C'est plutôt une
personne ayant
une bonne personnalité militaire, sachant
s'attacher à ses convictions et doté d'une certaine dose
d'imagination. Si on
lit bien le livre, on comprend que les scientifiques
n'ont rien compris à ce qu'ils ont étudié. Ils n'ont
trouvé aucune trace
de batterie pour alimenter les appareils et aucun
moyen d'interconnexion entre ceux-ci. Ils ont pu faire des analyses
chimiques et c'est tout. Par contre, ils ont
trouvé que l'émetteur laser émettait un rayon laser,
les lunettes de nuit
permettaient de voir clair la nuit et que les
étranges fibres étaient des fibres optiques. Ils n'ont pas
du tout compris
comment ces machins fonctionnaient, et encore
moins pour les circuits électroniques.
Corso avance le fait que ces débris aient
aidé la science à progresser, et je veux bien le croire a
priori, mais je ne crois
pas du tout que la science sache, même
aujourd'hui, comment ces appareils fonctionnent. Le seul débris
clair, quant à
son fonctionnement, est la fibre optique, mais
elle n'a aucun mécanisme intrinsèque. Pour tout le reste,
je crois que
nous sommes comme un forgeron du moyen âge
ayant découvert un avion Tomcat écrasé. Le livre de
Corso ne
contient aucun élément tendant
à dire le contraire. Cette soucoupe reste un mystère complet
pour nous, encore
aujourd'hui. »
Dans le texte, les quelques commentaires d’Alain
figurent en italique. J’ai rajouté les photos qui figurent dans
le livre de Corso
ainsi qu’une note et un rapport du général
Twining. Je ne suis pas responsable de la mauvaise qualité de ce
dernier document
qui est médiocre dans le livre.
Pour ceux qui seraient intéressés
par la lecture du livre de Corso :
The Day After Roswell, par le Colonel Philip
J. Corso (retraité), avec
William J. Birnes, Pocket Books Hardcovers, ISBN
0-671-00461-1.
Il existe également une traduction française
disponible à cette adresse :
Le Jour après Roswell
Geneviève VANQUELEF
12, avenue du Vallespir
66700 ARGELES SUR MER
FRANCE
prix 130 F+ 20F de port
Cet ouvrage n’est pas publié. Son prix
couvre les frais importants de photocopie (plus de 200 pages).
Des extraits de ce livre sont diffusés
sur http://www.multimania.com/pascuser/corso.html
N’hésitez pas à nous communiquer vos propres réflexions : [email protected]
Si vous ne vous y opposez pas, nous publierons vos réactions.
Simone, coord.adj. UFOCOM
Janvier 2001
Le résumé
Introduction
En 1960, Corso est lieutenant colonel, chef du
bureau des technologies étrangères du département
« Recherche et
Développement » de l’armée,
au Pentagone. Son chef est le lieutenant général Arthur Trudeau,
directeur de cette division.
Corso est pensionné de l’armée
début 1963.
Il travaillera plus tard comme enquêteur
de la commission Warren, pour le compte du sénateur Richard Russel.
La première semaine de juillet 1947 le
509ème bataillon de l’air a retrouvé les débris de
Roswell.
Une opération de camouflage fut mise en
place, conduite par le directeur de l'espionnage, l’Administrateur Roscoe
Hillenkoetter.
Les débris furent retrouvés dans
le ranch de Mac Razel, mais Corso a entendu parler de différents
crashs, à différents endroits,
entre autre à San Augustin et à
Corona, et d'autres endroits proches de la ville.
Dans tous les cas, les lieux des crashs se trouvaient
être assez proche des bases sensibles d'Alamogordo et White Sand
Chapitre 1
Le désert de Roswell
La nuit du 1er juillet, la base radar du 509ème
a constaté d'étranges échos sur ses écrans.
Les deux autres bases ont fait la
même constatation.
Les services de renseignements de l’armée,
à Washington, décidèrent alors d'envoyer du personnel
de contre-espionnage au
509ème.
Les anomalies radar continuèrent le lendemain.
Dan Wilmot confirme avoir observé de la vitrine de son magasin,
des éclairs au
loin, témoignage de violents orages dans
le désert. A 22h, les éclairs se sont accentués, ainsi
que les bruits de tonnerre. A ce
moment-là, Dan et sa femme ont vu un objet
ovale survoler leur maison, en direction du nord-ouest. Steve Robinson
vu la
même chose, depuis son camion de lait.
Les spécialistes du contre-espionnage arrivèrent de Washington
et se mirent en civil.
Ils rejoignirent les officiers des renseignements
de la base, comme le Major Jesse Marcel et Steve Arnold qui a servi, durant
la
2ème guerre mondiale, à Roswell,
base de construction de la bombe d'Hiroshima.
Le soir de 4 juillet (date non confirmée),
un des échos radar a disparu subitement de l'écran. Dans
les secondes qui ont suivit,
l'armée s'est mise en mouvement. Un avis
national de sécurité fut émis. Avant même que
l'officier radar ait appelé le
commandant de la base du 509ème, le colonel
William Blanchard, pour lui rapporter qu'un objet non identifié
s'était écrasé au
nord ouest de Roswell, l'équipe de contre-espionnage
s'était déjà mobilisée pour aller verrouiller
la zone du crash. Le shérif
George Willox, de la région de Chavez,
reçut beaucoup d'appels de témoins du crash. Un groupe de
chercheurs de vestiges
indiens appela par radio le shérif pour
lui indiquer le point de chute de l'objet, à 37 miles au SO de Roswell.
A 4h30 ce
matin-là, une auto pompe et une voiture
de police traversaient le désert via la Pine Lodge road. Mais Steve
Arnold arriva le
premier sur les lieux du crash et un MP descendit
du premier véhicule pour bloquer tout véhicule civil.
Arnold vit alors le lieu du crash, anormalement
exempt de débris. En revanche, le vaisseau semblait intact et n'avoir
perdu
aucune pièce. Des lumières puissantes
furent rapidement disposées autour du site et Arnold distingua alors
clairement les
formes du vaisseau, son nez enfoncé dans
un talus et ses deux empennages s'élevant dans les airs. De la chaleur
s'échappait
encore des débris, alors que le crash
avait eu lieu plus de 4 heures auparavant. Une déchirure était
visible sur le côté du
vaisseau et 5 corps gisaient auprès. Arnold
s'approcha de la déchirure et constata que l’intérieur était
lumineux, comme en plein
jour. Un des êtres fit mine de s'éloigner.
Un des militaires, après les sommations habituelles, le tua. A ce
moment-là, le convoi
civil s'approcha du site. Arnold ordonna d'agrandir
le périmètre de sécurité et demanda aux médecins
d’emporter les corps sur
des civières.
Un cordon se mit en place, comme sur le site
des avalanches, et les militaires, main dans la main ou à genoux,
ratissèrent le site
à la recherche du moindre débris.
Au même moment, le pompier Dan Dwyer, au volant de son auto pompe
Ward Lafrance,
approchait du site par le côté opposé.
Il put distinguer une grue soulever une forme étrange, triangulaire,
ne présentant pas de
dégât apparent. Puis, une bâche
fut jetée sur le chargement. Dan distingua aussi les civières
avec les corps, dont un bougeait
encore, alors que les autres étaient recouverts
d'une couverture. Dan reconnu encore Jesse Marcel. Dan descendit de son
camion et s'approcha du cordon de MP. Ce fut
à ce moment-là qu'il croisa les infirmiers qui portaient
la créature encore
vivante. Dan ramassa un morceau de tissu métallique,
qui, une fois plié dans le creux de sa main, se déplia pour
reprendre sa
forme originale. Il montra ce morceau à
sa fille Sally qui, 45 ans plus tard, le décrira lors d'une émission
de télévision. A ce
moment-là, il fut remarqué par
un MP qui l'amena au major Jesse Marcel. Ce dernier connaissait Dan, et
lui demanda de ne
parler à personne de ce qu'il venait de
voir.
A la base du 509ème, un sous-traitant
plombier, Roy Danzer, avait travaillé toute la nuit. Il voyait bien
qu'il se passait quelque
chose d'anormal à la base. Il venait de
sortir de l'hôpital pour fumer une cigarette, avant de retourner
à son travail. A ce
moment-là, la même civière
passa près de lui, et il put plonger ses yeux dans ceux de l'être
qui se trouvait sur cette civière.
Danzer fut alors lui aussi remarqué par
un MP. A lui aussi, on demanda de tout oublier.
Le commandant de la base du 509ème, Bull
Blanchard, parla de la chute d'une soucoupe. Ensuite, le général
Roger Ramey,
des quartiers généraux de la 8ème
armée de l’Air, au Texas, ordonna au major Jesse Marcel de contacter
de nouveau la
presse afin de démentir l'histoire de
la soucoupe. C'est lui qui dû poser devant de faux débris,
manifestement ceux d'un ballon.
Toute la population des environs ayant été
témoin de l'incident fut forcée de garder le silence, ainsi
que deux journalistes qui
avaient déjà interviewé
des témoins, John Mcboyle de KSWS et Walt Whitmore SR. de KGFL.
Steve Arnold resta encore quelques années
à Roswell et fit partie de l'équipe de Corso jusqu'aux années
60.
Les débris furent envoyés à
Fort Bliss au Texas, au QG de la 8ème armée de l’Air, où
ils furent sommairement analysés.
Aussitôt arrivés, certains de ces
débris furent envoyés dans l'Ohio et mis sous clé
à Wright Airfield, plus tard renommé Wright
Patterson. Le reste fut chargé sur un
camion et envoyé à Fort Riley dans le Kansas. Corso se demandera
toujours si la
soucoupe était tombée à
cause des éclairs ou à cause des radars.
Chapitre 2
Convoi pour Fort Riley
A cette époque, Corso était justement
caserné à Fort Riley. Ses aptitudes au bowling l'avaient
fait rejoindre l'équipe de la base,
selon une idée du sergent Bill Brown.
Dave Bender, John Miller, Brownie et Sal Federico faisaient partie de l'équipe.
Ce soir du 6 juillet, personne n'avait fait attention
aux 5 camions (de 2,5 tonnes), venant de Fort Bliss au Texas, en direction
du
Commandement de l’armée de l’Air, à
Wright Field dans l'Ohio. Le seul indice insolite était que le matériel
allait habituellement
de Wright Field vers des bases comme Fort Bliss,
plutôt que le contraire. Ce soir là, Corso était officier
de garde et son ami
Brownie était en poste devant un des anciens
bâtiments vétérinaires. Lors de son tour de garde,
Corso fut interpellé par
Brownie afin de venir voir les étranges
caisses qui étaient en transit dans le bâtiment. Corso ouvrit
lui-même une des caisses et y
vit une des créatures mortes. Il trouva
des papiers du service de renseignements de l’armée décrivant
la créature comme un des
occupants d'un vaisseau écrasé
à Roswell plus tôt dans la semaine, ainsi qu'une feuille de
route pour la conduire au
commandement du matériel de l’Air, à
Wright Field, puis à la morgue de l’hôpital de l’armée
Walter Reed.
Chapitre 3
Les objets de Roswell
En 1957, Corso était un habitué
du bureau ovale du président Eisenhower, à qui il remettait
directement les documents rédigés
par l'équipe de la Sécurité
Nationale pour le compte de qui il faisait des rapports. Ce jour là,
Corso voulait voir le président
seul à seul, afin de lui demander la permission
de se retirer après 5 ans passés au service de la Sécurité
Nationale de la Maison
Blanche pour prendre le commandement de son bataillon
de missiles guidés anti-aériens, formé à Red
Canyon, Nouveau
Mexique. Corso aurait eu ce poste de 1957 à
1961.
De retour au Pentagone en 1961, Corso se retrouve
devant la porte arrière du bureau du général Trudeau,
au 3ème étage de
l'anneau externe du bâtiment. Corso était
alors lieutenant-colonel, affecté au bureau des technologies étrangères
de la division
Recherche et Développement.. Le seul souvenir
qu'il a gardé de cette période est son trophée de
bowling de Fort Riley et une
plaque à son nom taillée dans le
nez d'un missile Nike ramené d'Allemagne.
Le général confia ce jour-là
à Corso un classeur à 4 tiroirs contenant la part des débris
de Roswell revenant à l'armée. Le
général lui avait demandé
de se présenter par la porte arrière de son bureau, sachant
ce qu'il allait lui confier et la discrétion
dont il fallait entourer cette mission. Un escalier
menait directement du bureau du général à celui de
Corso, au deuxième étage.
A ce moment-là, Corso s’est souvenu des
anomalies radar de la base de missiles de Red Canyon et les alertes étranges
connues à la base aérienne de Ramstein
en Allemagne de l'Ouest.
Le classeur contenait juste une boîte à
chaussure dans laquelle se trouvaient divers objets :
·
Des fils enchevêtrés.
·
Des plaquettes d'environ 5cm, en forme de cracker Ritz, vraisemblablement
superposées. On voyait des formes de circuits
imprimés avec des dizaines
de liaisons partant de ceux-ci comme des pattes d'araignées.
·
Un document descriptif accompagnait un jeu de deux lentilles oculaires,
fines comme de la peau. Le pathologiste de Walter
Reed déclarait qu'elles adhéraient
aux globes oculaires des créatures et semblaient réfléchir
la lumière, de telle façon qu'il
soit possible de voir dans l'obscurité
totale. Le rapport disait que les pathologistes avaient essayé sur
eux les lentilles et vu
leurs collègues illuminés
d'une lumière orange grisâtre, selon les mouvements de ceux-ci.
S’ils se rapprochaient l'un de
l'autre, leurs formes fusionnaient.
Il était aussi possible de voir le contour des objets, des murs
et des bureaux.
·
Une feuille grise, de couleur mat argenté, impossible à plier
ou à tordre sans qu'elle revienne à sa forme originale sans
aucune marque. Ce matériau
sera plus tard appelé « super-résistant ». Des
veines le parcouraient, s'orientant selon l'effort
demandé au matériau.
·
Un autre document descriptif accompagnait un appareil ayant la forme d'une
lampe -crayon et ne contenant rien qui
ressemble à une batterie.
Les scientifiques de Wright Field compareront ses effets à ceux
d'un laser.
·
Un bandeau serre-tête, avec des électrodes des deux côtés.
Rien n'a permis de conclure a quoi que ce soit quant au rôle
de cet appareil. Il n'y a pas de
raccord visible ni de source d'alimentation ou de batteries.
Chapitre 4
Au bureau des technologies étrangères du Pentagone
Corso parle des services de Walter Reed et de
Bethesda, qui auraient analysé la physiologie des extraterrestres.
Corso
mentionne aussi la base Edwards de l’Air Force
en Californie, qui possèderait l’OVNI et effectuerait des recherches
sur la
propulsion par ondes électromagnétiques.
Selon Corso, la technologie de Roswell serait également présente
dans les dernières
ailes volantes. Il parle d'une similitude très
troublante entre les empennages de l'OVNI de Roswell et les 4 empennages
verticaux du prototype YB49 de Jack Northrop
fabriqué en 1948/49 .
NdAH : voici une photo du N9MB, construit en
1944, au 1/3 du futur projet YB49, sans empennage vertical.
Et voici le YB49, construit plus tard, avec les 4 empennages verticaux
:
Corso possèderait des croquis de l'engin
de Roswell dans ses dossiers. Il déclare savoir qu'après
sa création, l'USAF stocka
certains de ses débris de Roswell à
sa base de Wright Field, près de Dayton, dans l'Ohio, parce que
c'est là également que la
cargaison fut envoyée, avant de s'arrêter
en chemin à Fort Riley.
A propos de l'US Navy, le général
Trudeau déclarera à Corso qu'elle est plus préoccupée
de savoir ce qu’elle doit faire des
USOs (objets sous-marins non identifiés).
Ces objets peuvent plonger dans l'eau, se déplacer et émerger
sans que les
sous-marins ne puissent les repérer. Ils
disent que la Navy mène une véritable guerre contre ces engins,
se demandant même
s'ils ne construisent pas de véritables
bases sous-marines à de très grandes profondeurs, inaccessibles
aux meilleurs
sous-marins. Ils disent qu'il n'y a aucun bureau
officiel chargé d'analyser les débris de Roswell, ni à
l'US Army ni à l’US Air
Force.
Corso parle du crash de Roswell, mais aussi de
ceux de Corona et de San Augustin sans garantir ces deux derniers, mais
les
datant également au début juillet
47. Il rappelle que c'est Bill Blanchard qui a emporté les débris
et les a envoyés à Fort Bliss,
où l'équipe du général
Roger Ramey a déterminé la position finale du gouvernement.
Ce général Ramey a envoyé des ordres de
désinformation au 509ème et à
Fort Bliss. Après que le matériel eut quitté le commandement
de Ramey, il arriva entre les mains
du Lt Gen Nathan P. Twining, commandant du matériel
de l’Air à Wright Field. Ramey utilisa tous les moyens dont il disposait
pour faire taire les civils de Roswell aussi
bien que les militaires, tous témoins de l'incident. Au matin du
8 juillet, tout était en
place pour effacer cette histoire. Le fermier
Marc Brazel reçu une camionnette toute neuve.
Nathan participa peu après à de
nombreuses réunions secrètes avec Eisenhower à la
Maison Blanche. L'assistant spécial du
NSC (Sécurité Nationale Spéciale),
Robert Cutler, était également présent, et rapportait
directement à Eisenhower. Corso
était membre du NSC à cette époque.
Twining fit partie du groupe mis en place plus tard par le président
Truman pour étudier
les implications du crash de Roswell. Twining
était présent à la base de Alamogordo au moins jusqu'au
10 juillet 1947. Twining
passera le reste de l'été à
rédiger un rapport pour le président Truman. Le premier rapport
fut transmis le 23 septembre 1947,
au commandement général de l'Air
Force à Washington, à l'attention du Général
George Schulgen. Ce rapport parle surtout
des OVNIs en général, de leurs
performances et de leur comportement. Il est dit qu'ils ne génèrent
pas de traînées sauf lors de
manœuvres extrêmes. Ils sont décrits
comme ayant une forme classique circulaire ou elliptique, plate au-dessous
et bombée
au-dessus. Ils volent souvent en formation de
3 à 9 engins, sans faire de bruit hormis un sourd bourdonnement
à de rares
occasions. Leur vitesse est supérieure
à 300 nœuds. C'est dans ce rapport que Twining suggère de
séparer l'Air Force du reste
de l'armée, afin de leur faciliter l'exploitation
de la technologie extraterrestre. Corso remarque que la description des
projets de
la base 51 et de Nellis AFB correspond assez
bien au résultat des recommandations de Twining. Néanmoins,
Twining termine
son rapport en disant qu'il n'existe pas de preuve
physique de l'existence de ces engins. Mais juste après avoir dit
cela, il dit que
son haut commandement a ordonné une étude
détaillée de cette affaire, comprenant toute donnée
pertinente, qui sera rendu
disponible à l'armée, la Navy,
la commission de l'énergie atomique, le JRDB, le Air Force Scientific
Advisory Group, les
projets NACA, RAND et NEPA pour commentaires
et recommandations, avec déjà un pré-rapport prévu
dans les 15 jours
suivant la réception des données,
et des rapports futurs tous les mois. Ces organismes sont exactement ceux
qui ont dirigé la
dissémination des débris de Roswell.
Trois jours après, le 26 septembre, Twining
remit au président Truman son rapport sur le crash de Roswell ainsi
qu'une liste
des personnes officielles qu'il conseille de
charger du management du groupe de recherche :
·
Central Intelligence director Adm. Roscoe H. Hillenkoetter.
·
Vannecar Bush, Joint Research and Development Board chairman.
·
Secretary of Defense James Forrestal.
·
Général Hoyt Vandenberg, Central Intelligence Group director
avant Roscoe Hillenkoetter, ensuite USAF Chief of Staff en
1948.
·
Dr. Detlev Bronk, chairman of the National Research Council et biologiste,
qui se finalement nommé au National Advisory
Commitee on Aeronautics.
·
Jerome Hunsaker, ingénieur en aviation et directeur du National
Advisory Committee on Aeronautics.
·
Sidney W. Souers, directeur du National Security Council.
·
Gordon Gray, secrétaire du président des armées Truman
et chairman de la CIA's Psychological Strategy Board.
·
Professeur Donald Menzel, astronome à Harvard et expert en cryptographie
à la Naval Intelligence.
·
Général. Robert M. Montague, adjoint du Gen Twining à
West Point, commandant à Fort Bliss avec un contrôle
opérationnel sur le commandement
à White Sands.
·
Lloyd V. Berkner, membre du Joint Research and Development Board.
·
Lieutenant-général. Nathan Twining du AAF et du USAF Air
Material Command.
Cette liste est celle du MJ-12 qui officiera
pendant 50 ans.
Un an après la création de ce groupe,
l'Air Force Intelligence, devenue alors l'Air Force, émit le rapport
100-203-79, nommé
"Analyse des incidents d'objets volants aux États-Unis",
dans lequel les OVNIs ne sont jamais rattachés à une technologie
extraterrestre mais bien à une technologie
étrangère. Ce rapport, le premier de la sorte, indiquera
comment va fonctionner par
la suite la vaste opération de camouflage.
L'idée était de faire émerger au bureau des technologies
étrangères toutes les
technologies et recherches rattachées
aux OVNIs.
Chapitre 5
La « cover-up »
Corso parle de la réaction de Staline au
Kremlin. A cette époque les recherches des russes et des américains
étaient toutes
deux fondées sur les travaux allemands.
Corso a participé intimement à ce partage des connaissances,
via l'opération
Paper-Clip, qui commença en 1944. L'histoire
de Roswell mit Staline en rage car elle redonnait, pensait-il, une avance
technologique aux américains.
Une opération d'espionnage de haute priorité
fut lancée par les russes mais le contre-espionnage américain
était déjà informé et
sur son pied de guerre. C'est sans doute le secrétaire
de la défense James Forestal ou peut-être le directeur du
contre-espionnage Hillenkoetter, qui eu l'idée
de créer le MJ-12.
Une allusion sera faite au projet Manhattan.
Au même moment, Twining décidait d'envoyer les restes des
extraterrestres à
l'hôpital naval de Bethesda et à
celui de l'armée à Walter Reed, le vaisseau lui-même
restant à Wright Field. Trois mois après le
crash, Twining révèlera en personne
au Président que ce qui est tombé à Roswell n'est
définitivement pas terrestre. Pour
Twining, la similitude de forme entre le vaisseau
de Roswell et l'aile volante de Horten. restera comme étant bien
plus qu'une
coïncidence…
NdAH : Treize modèles différents
furent étudiés par les frères Horten : Voici le modèle
numéro 9. Ils sont tous visibles
sur le site : http://www2s.biglobe.ne.jp/~FlyWing/FlyingWing_Horten.html
Ni Werner Von Braun ni Willy Ley, basés
à Alamogordo ne nieront ce fait.
Le projet Blue Book sera créé et
géré par l'Air Force afin de récolter tout nouveau
témoignage relatif aux OVNIs, Pour le
public la majorité des témoignages
furent attribués à des phénomènes explicables
et le reste à des technologies étrangères.
Chapitre 6
La stratégie
Corso parle de contacts que son pays aurait eus
(et maintenus) avec des aliens avant le crash de Roswell. Il parle ensuite
des
projets Grudge et Sign destinés aussi
à masquer les collectes de témoignages, alors que les projets
Blue Fly et Twinkle étaient
destinés à camoufler les projets
Horizon, Haarp, Rainbow et même Space Defense Initiative, tous reliés
à la technologie alien.
La deuxième année de l'administration
Truman, le Général W.B. Smith remplaça le secrétaire
Forrestal au MJ-12 après le
suicide de ce dernier.
Dans les années 50, J.Edgar Hoover, un
vieil ami de Corso, devint investigateur du cas Roswell.
Corso décrit un autre dossier contenu
dans son armoire : celui des autopsies. Les photos jointes ne lui semblent
pas d'une
grande utilité. En revanche, voici ce
que dit le rapport :
« Les êtres font 4 pieds de haut,
les organes, les os et la peau sont différents des nôtres.
Leur cœur et leurs poumons
sont plus grands que les nôtres. Les os
sont plus fins mais semblent plus solides. Leur peau, comme les os, semble
avoir
un alignement atomique spécifique. La
peau en profiterait sans doute pour mieux résister aux rayons cosmiques,
ou à
des radiations ou à des forces gravitationnelles.
Leur cerveau est plus grand mais très semblable au nôtre.
Le rapport
utilise le terme EBE pour désigner cette
« entité biologique extraterrestre ».
Corso voit en ces EBEs un bel exemple d'engineering
génétique. Le Dr Hermann Oberth suggère, quant à
lui, qu'il s'agit d'une
machine à voyager dans le temps.
Chapitre 7
Où les EBEs sont assimilés à des robots.
Les restes des EBEs, examinés par les pathologistes
de Walter Reed, étaient déjà très décomposés,
ce qui leur a laissé penser
que notre atmosphère leur était
toxique. Mais ils ont quand même pu en déduire que leur cœur
présentait une structure
différente du nôtre. Le rapport
dit que deux créatures étaient encore vivantes après
le crash, dont une fut tuée. Le vaisseau est
vu comme un éclaireur ou un vaisseau de
surveillance, ce qui explique qu'il n'était pas équipé
d'un dispositif d'atterrissage. Un
détail frappa l'attention de ceux qui
inspectèrent le vaisseau à Wright Field : l'absence de nourriture
ou de système de traitement
des déchets. Les systèmes sanguin
et lymphatique de ces EBEs semblent avoir été combinés.
Leur alimentation et leurs
déjections pourraient aussi s'effectuer
au travers de leur peau ou de ce qui leur sert de protection.
Ce vêtement protecteur fait d'une seule
pièce, était constitué d'atomes soigneusement alignés
(comme du téflon). Mais la vraie
peau des créatures intrigua encore plus
les médecins : jamais ils n'avaient vu un tel tissu, totalement
perméable, et comme si les
systèmes sanguin et lymphatique s'échangeait
en continu. Etait-ce comme cela que les créatures se nourrissaient
et évacuaient
leurs déchets ? Leur bouche très
petite et l'absence de système digestif pourraient confirmer cette
hypothèse, ainsi que
l'absence de nourriture à bord, de système
de préparation de cette nourriture et d'évacuation ou de
stockage des déchets. Une
autre explication serait le fait que le vaisseau
ne servirait qu'à de courtes missions et ne s'éloignerait
jamais d'un vaisseau plus
important. Il est fait allusion aux impressions
ressenties par les militaires ayant approché les créatures
vivantes. Ils auraient perçu
des sensations de souffrance émanant de
ces créatures. Pas de mots, juste des impressions. Des personnes
rapportent avoir
essayé les serre-tête, contenant
des rangées complètes d'électrodes. Ils rapportent
avoir vu des lueurs dans leurs yeux ou avoir
eu des maux de tête, en fonction de la
position donnée au bandeau sur leur crâne. Corso dit que de
tels systèmes de contrôle
commencent à apparaître fin des
années 90 pour les pilotes d'hélicoptères et comme
périphériques d'ordinateurs. Une autre
constatation étonnante était l'absence
de système de navigation et de propulsion.
Corso n'a pas reçu de copie du rapport
de l'autopsie de l'EBE reçu par la NAVY à Bethesda. Les autres
corps sont restés à
Wright Field puis ont été distribués
dans les différents services pour repartir de Wright Field, où
ils attendaient au côté de leur
vaisseau, sous la garde de l'USAF, à la
base de Norton Air Force en Californie. Là, l'USAF commence des
expériences de
reproduction du système de propulsion
du vaisseau, puis les continue à la base de Nellis AFB au Nevada,
sur le fameux site de
Groom Lake. En revanche, l'armée se serait
intéressée uniquement aux systèmes d'armement qui
équipaient le vaisseau. Ce
vaisseau resta à la base de Norton, où
l'USAF et la CIA maintinrent une sorte de musée de la technologie
extraterrestre. Corso
n'a jamais vu ce musée à Norton,
mais il a vu suffisamment de rapports qui en parlaient pour croire à
son existence. Cela
implique qu'un nombre assez important de personnalités
a visité ce musée, mais aussi que ces personnes ont aussitôt
dû se
soumettre au secret. Corso sait que fin 70, personne
n'était encore parvenu à reproduire le mode propulsion du
vaisseau. Il n'y
avait aucune trace de moteur atomique, de fusée,
de réacteur ou aucun autre mode de propulsion. Corso dit que le
vaisseau
pouvait déplacer son centre de gravité
via la propagation d’ondes magnétiques créées en déplaçant
des pôles magnétiques
autour du vaisseau, de manière à
contrôler, ou diriger, non pas un système de propulsion mais
une force de répulsion de charge
équivalente. Une fois que les scientifiques
eurent découvert ceci, ils se ruèrent tous afin de tenter
de comprendre comment le
vaisseau pouvait retenir sa charge électrique
et comment son pilote pouvait vivre au sein du champ d'énergie.
Finalement, ce
n'était pas une grande découverte,
mais cela déboucha sur des contrats de recherche de plusieurs milliards
de dollars (sic) pour
une vaste campagne, à l'échelle
d'une génération, de recherche en matière de vaisseaux
aériens et de sous-marins. L'USAF
découvrit que le vaisseau se comportait
comme un condensateur géant. Ce vaisseau aurait été
capable d'atteindre des vitesses
supérieures à 11.000 km/h, sans
nuire au pilote, car c'était comme si la gravité était
pliée autour de l'onde qui entourait le
vaisseau.
Chapitre 8
Le projet continue
Robert Sarbacher avait été mis au
courant du crash, tout comme l’avait été Hermann Oberth.
La face externe du vaisseau était recouverte
de l'alliage de cuivre et d'argent le plus pur jamais vu. Ce métal
était extrêmement
conducteur. Pendant les années 50, au
moins deux répliques du vaisseau furent fabriquées à
la base de Norton. Le matériau qui
constituait les vêtements des pilotes présentait
une structure atomique alignée dans un sens particulier, sans doute
afin de
pouvoir y faire circuler du courant.
Il y avait, dans le vaisseau, des panneaux superposés
avec des empreintes négatives adaptées aux mains des EBEs.
Corso cite des travaux de propulsion électromagnétique
menés dans les années 20 par Paul Biefeld et Townsend Brown
à
l'institut des Hautes Études de Californie.
A l'époque de la parution du livre, Corso
cite un projet d’avion en préparation à la base de Nellis
et Edwards, un avion
intercepteur de très haute altitude, capable
de rester immobile ou de voler à plus de 11.000km/h et aussi capable
de se mettre
en orbite.
Von Braun aurait été choisi par
Trudeau pour travailler sur tous les aspects 'propulsion' du vaisseau.
Corso dit que Von Braun
aurait avoué en 1959 que l'US Army aurait
acquis de nouvelles technologies grâce à des recherches top-secrètes
sur des
OVNIs. Trudeau voulait contacter John Van Neumann
pour l'analyse des circuits imprimés de forme elliptique. Le Dr
Robert
Sarbacher fut à l'origine de la décision
de renvoyer les débris du vaisseau a Wright Field pour une pré-analyse,
avant de les
disperser dans les services de recherche militaire.
Lui aussi fut inscrit sur la liste des personnes chargées de faire
de
« l’ingénierie à l’envers
». Dans une note au contrôleur des télécommunications,
en novembre 1950, le Dr Wilbert Smith
reprochait au gouvernement canadien d’étudier
la nature de la technologie extraterrestre que les Américains auraient
récupérée
d'un vaisseau écrasé. Ce vaisseau
fut étudié à l’époque par Vannevar Bush. Ainsi,
Trudeau ajouta Smith à la liste.
Trudeau voulait également contacter les
sociétés suivantes: Bells Labs, IBM, Monsanto, Dow, General
Electric et Hughes.
Le premier contact de Corso fut à Fort
Belvoir concernant le système de vision nocturne.
Chapitre 9
Les intentions hostiles et l’autre Guerre Froide
Fort Belvoir, école d’ingénieur
de l'armée, aurait dans ses dossiers de nombreux documents et films
montrant l'armée
récupérant des OVNIs écrasés.
Il y aurait près de Fort Belvoir une base ultra secrète de
l'Air Force, spécialisée dans la
récupération d’OVNI.
Corso parle des abductions, en disant que beaucoup
sont fausses, mais que certaines sont vraies et que cela a inquiété
le
groupe de recherche. Il dit encore que la course
à l’armement et aux avions de plus en plus puissants était
dirigée par une
volonté de protéger la Terre contre
l’envahisseur, et non contre les Russes. D'autre part, le groupe Hillenkoetter
se serait
occupé des mutilations d'animaux.
L’espace n’était pas reste, et Corso cite
que de nombreuses missions spatiales ont été malmenées
par des actions
extraterrestres, lesquelles brouillaient les
transmissions ou perturbaient le fonctionnement des appareils électriques.
Il parle de
nombreuses observations d’appareils extraterrestres
par les astronautes et précise que les retransmissions filmées
et envoyées
sur Terre étaient brouillées afin
que le public n’ait pas un accès direct à cette information.
Il est dit qu’en 1962 lors d’un vol du
X-15, un OVNI fut filmé par Joe Walker.
Le vol Mercury 7 est également cité comme ayant connu une
approche d’OVNI,
ainsi que l’alunissage d’Apollo 11. Le général
Douglas MacArthur aurait dit en 1955, rompant le secret auquel il était
tenu, que
la prochaine guerre serait interplanétaire.
Il parle d’un OVNI qui aurait été abattu par un missile antiaérien
en mai 1974 près de
Ramstein AFB en Allemagne. Le vaisseau aurait
été retrouvé et envoyé à la base de
Nellis AFB au Nevada.
(NdAH : Une liste des crashs possibles d’OVNIs
se trouve sur le site : http://www.cseti.org/crashes/crash.htm)
La NASA aurait 122 photos prises lors de ses
missions montrant la présence d’extraterrestres.
Des générateurs d’EMP furent construits
pour tester le matériel militaire contre des attaques possibles
d’extraterrestres (Harry
Diamond Laboratories à Adelphia dans le
Maryland pour l’US Army, les simulateurs d’EMP Empress I et II, pour la
Navy
dans la baie Chesapeake et dans le lac
China en Californie). L’Air Force créa ses simulateurs EMP à
Kirkland AFB au
Nouveau Mexique et l’armée construisit
encore d’autres installations à White Sands, Nouveau Mexique et
à l’arsenal de
Redstone en Alabama.
Corso parle de nouveau de sa visite, à
Fort Belvoir, au consultant en développement technologique, le Dr
Paul Fredericks.
Chapitre 10
Le programme U2 et le projet Corona
Corso explique la provenance des systèmes
de vision nocturne des extraterrestres à Fredericks. Il dit aussi
que de tels
systèmes étaient déjà
à l’étude dans les années 50. En 1963, le projet était
entre les mains de Martin Marietta Electronics
(maintenant Lockheed Martin) prêt à
être déployé au Vietnam et en Europe. Corso parle du
projet Corona, consistant à
cacher secrètement une caméra d’observation
dans les satellites Discoverer de la Nasa, pour mieux étudier les
russes. Et voir
s’il n’y avait pas de crash ou de base extraterrestre
sur leur territoire.
Chapitre 11
Projet de base sur la Lune
Le projet HORIZON, qui devait démarrer
en 1959, visait à implanter une base sur la lune pour 1966, au plus
tard. Mais la
création de la NASA en tant qu’agence
civile va mettre un terme à ce projet. Corso lui-même visitera
Robert Kennedy pour le
convaincre de l’utilité du projet, sans
pour autant en donner sa vraie raison : défendre la Terre contre
une invasion
extraterrestre.
Chapitre 12
Le fragment de circuit imprimé.
Du site du crash de Roswell à la Silicon Valley.
Peu de jours après le crash, le personnel
de la base de commandement du matériel de l’air d’Alamogordo avait
déjà été
renseigné à propos des débris
retrouvés. Corso appela le professeur Hermann Oberth pour
savoir quelles recherches avaient
déjà été entreprises
sur les débris. Ce dernier répondit que le personnel d’Alamogordo
avait vu les débris au hangar de Walker
Field. Toute l’équipe s’était rendue
à Roswell avec le général Twining, chargé de
superviser l’envoi à Wright Field. Il cite les
travaux sur les transistors menés depuis
1946 par William Shockley (alors à Bell Telephone Laboratories ?).
Corso aurait également discuté
du circuit imprimé avec Hans Kohler et visité Sperry-Rand.
Chapitre 13
Le laser
Corso cite des études sur les émissions
d’énergie stimulée, qui deviendront plus tard les micro-ondes.
Il rappelle que dit le
principe était déjà énoncé
en 1945 et le premier four à micro-onde sortit des usines Raytheon,
Massachussetts, en 1947.
En 1954, alors que Corso était à
la Maison Blanche, le NSC recevait des rapports de Charles H. Townes décrivant
comment
les atomes d’un gaz pouvaient être excités
à de très hauts niveaux d’énergie par l’application
d’un courant d’énergie. Le
premier « maser » (laser à
micro-ondes) sorti de chez Bell Laboratories en 1956.
Sur le site du crash, aurait été
trouvé une sorte de crayon émettant un mince rayon de lumière
capable de couper le métal.
C’est ainsi que les scientifiques auraient eut
l’idée de la technologie révolutionnaire du laser, amplificateur
de lumière, qui fit son
apparition en 1960.
De 1961 à 1963, Corso passa en revue des
dossiers d’animaux retrouvés mutilés et de personnes enlevées.
Il était, en fait,
chargé d’écrire un dossier sur
les possibles usages que les EBEs auraient eus du laser. Bien que le premier
rapport officiel
n’arriva à la Maison Blanche qu’en 1967,
les premiers dossiers d’animaux mutilés, cachés à
la presse, virent le jour dans les
années 50, au Colorado. Des rapports de
police décrivent ces mutilations comme étant très
sophistiquées et ne pouvant avoir
été pratiquées avec le matériel
chirurgical de l’époque. Mais de telles mutilations auraient pu
être réalisées à l’aide du pointeur
laser découvert à Roswell. Pour
Corso, si ce pointeur laser pouvait faire office de scalpel, ce serait
une arme redoutable.
Fin 1961, Corso visita, à Fort Belvoir,
le Dr Mark Johnston, chercheur en aéronautique de Hughes Aircraft.
L’idée était de
proposer à Hughes Aircraft de participer
à un projet de recherche sur un laser militaire. Le projet fut accepté
et se nomme
maintenant HEL, High Energy Laser.
Le plus gros projet que Corso ait démarré
lors de son service sous Trudeau fut le projet de missile anti-missile,
projet dont le
vrai nom aurait dû être « missile
anti-OVNI ».
Chapitre 14
Le projet missile anti-missile
En 1962, le général Trudeau et Corso
avaient eut l’idée d’utiliser le laser comme arme anti-missiles,
arme qui, dans leur esprit
aurait pu servir à abattre des OVNIs.
Début 1963, venant de quitter l’armée pour prendre sa retraite,
Corso avait quitté le
Pentagone. Le sénateur Stromb Thurmond
lui proposa alors de se joindre à son équipe pour travailler
sur des projets de
sécurité nationale et militaire,
en particulier sur un projet de missile anti-missile.
Corso indique que des mesures électroencéphalographiques
effectuées sur un des EBEs encore vivant révélaient
des ondes de
basses fréquences. Corso était
convaincu que c’était grâce à ces ondes basses fréquences
que le cerveau des EBEs pilotaient
le vaisseau de Roswell. Il suggéra la
conception d’un prototype d’ordinateur, utilisant le cerveau humain comme
modèle, pour
piloter un anti-missile.
NdAH : Site consacré au pilotage d'appareils
par la pensée :
http://www.clic.it/inf010106e.htm
Chapitre 15
Ma dernière année aux R&D :
Le dossier Hoover, les fibres optiques, la super-résistance et autres objets.
Les fibres optiques découvertes dans les
débris de Roswell étaient au nombre de douze et sortaient
d’un boîtier. Selon la fibre
choisie, une source de lumière, appliquée
à un bout, ressortait d’une couleur différente de l’autre
côté. Les chercheurs
pouvaient bien plier la fibre comme un trombone,
la lumière parvenait encore à trouver son chemin. Kohler
montra à Corso que
les fibres étaient entourées d’une
deuxième couche, invisible à l’œil nu, mais visible au microscope.
Corso rencontra un chercheur de Western Electric,
près de Princeton dans le New Jersey, pour lui donner les fibres
et relancer
la recherche sur un certain nombre d’idées
élaborées avec Kohler.
Corso parle des « fibres super-tenaces
», sorte de tissu mat et rugueux pouvant être tordu et étiré
dans tous les sens puis
reprendre son état initial comme si rien
ne s’était passé. Plutôt que de le comparer à
du tissu ou à de la soie, il préfère le
comparer à de la céramique. Manifestement,
ce matériau entourait le vaisseau. Monsanto et Dow furent contactés
pour savoir
où s’effectuaient les recherches approfondies
sur ce type de propriété. Mais Monsanto et Dow travaillaient
déjà sur ce genre
de technologie en essayant plutôt de cloner
le gène du fil d’araignée.
Corso cite le Dr Richard Feynamn, qui a
travaillé sur des matériaux dont la structure moléculaire
aurait été réarrangée afin de
leur donner une plus grande résistance.
En fait, le principe de la structure moléculaire compressée
émanerait des premières
analyses effectuées sur les débris
de Roswell au Commandement du Matériel de l’Air de Wright Field.
Feydman aurait été en
contact avec les scientifiques de la base du
Commandement du Matériel de l’Air à Alamogordo. Feynman recevra
un prix
Nobel pour ses travaux.
Corso a eut d’autres contacts avec Du Pont et
Monsanto
pour leur demander de développer des matériaux à structure
croisée
pouvant servir de gilet pare-balles. En 1965,
Du Pont inventait le Kevlar.
Corso indique que toutes les recherches menées
afin de produire un matériau identique à celui de la coque
du vaisseau furent
vaines.
L’idée leur est venue de fabriquer des
obus invisibles des radars. En fait, des obus contenant de l’uranium appauvri
seront
fabriqués. Ils présentent une force
de pénétration exceptionnelle dans le blindage et ont été
utilisés pendant la guerre du Golfe.
Corso parle du projet HARP (High Altitude Research
Project), conçu par l’ingénieur Gérald Bull, assassiné
en Belgique
pendant la Guerre du Golfe. Le Général
Trudeau fut un des plus grands supporters du projet de Bull. Mais les gouvernements
canadien, américain et anglais décidèrent
que le projet était trop nouveau et y mirent fin.
Corso dit qu’une boîte fut aussi retrouvée
parmi les débris. Cette boîte ressemblait à une boîte
de secours comme on en voit
dans les voitures, avec des sortes de bandages
à l’intérieur.
Le Dr Hermann Oberth pensait que le vaisseau
était une machine à voyager dans le temps. Corso préférait
quant à lui,
l'hypothèse où les EBEs auraient
été des androïdes, fabriqués pour supporter de
longs voyages.
Corso demanda encore à démarrer
deux projets : l’un pour la préservation de la nourriture, en prévision
des longs voyages
spatiaux, l’autre pour la construction d’un moteur
atomique, assemblé dans l’espace et pouvant servir de centrale nucléaire
pour alimenter un vaisseau.
Un jour, il se rendit avec le Général
Trudeau au Quartermaster Center. Là, on leur montra des expériences
d’irradiation sur des
aliments et ils firent même un repas improvisé
avec cette nourriture. A ce moment-là, des tests étaient
encore en cours afin
d'être certain de la sécurité
du procédé.
NdAH : Sur l'Internet , on trouve une référence
à ce sujet : http://www.gao.gov/new.items/rc00217.pdf
Comme on le voit, les premières expériences
d’irradiation de le la nourriture pour une longue conservation remontent
bien à cette époque.
Corso parle de réacteur atomique portable,
dont un exemplaire aurait été réalisé en coopération
avec l’Air Force et utilisé à la
station de radar de Sundance, à six miles
de Sundance dans le Wyoming début 62.
Mais ceci n’était pas du tout le premier
réacteur portable, comme beaucoup le pensent. Le premier fut construit
pour une
installation de recherche au Groenland, sous
la glace arctique, à Camp Century, à 900 miles du Pôle
Nord, opéré par le Army
Polar Research and Development Center. Ce projet,
qui devait rester secret, devint vite connu du public, en raison du trop
grand nombre de sous-traitants et des mouvements
trop visibles dans les ports voisins. Cette base qui devait permettre la
présence humaine au pôle, en partie
pour surveiller des mouvements possibles d’OVNIs, fut reclassée
en base de recherche
scientifique. La construction de la base dura
77 jours et elle fut utilisée d’octobre 1960 à août
1963.
Chapitre 16
Le « rayon de la mort de Tesla » et l’arme à rayon de particules accélérées.
Corso évoque les travaux sous-estimés
de Nikola Tesla et de la première démonstration d’énergie
dirigée, en 1958. Autrement
dénommée accélérateur
de rayon de particules, avec comme nom de code Seesaw, cette arme devait
détruire des missiles
guidés.
Deux ans plus tard survenait la première
démonstration de tir laser, par le Advanced Research Projects Agency
(ARPA). A ce
moment, Corso se trouvait à Red Canyon
à New Mexico. ARPA avait été créé afin
de combler le manque de productivité des
services de recherche de l’armée, mais
fut souvent en conflit avec elle à cause d’agendas différents.
L’ancêtre de ARPA était le NSC (National
Research Council, formé parle président Wilson, pour concurrencer
le Naval
Consulting Board, mené par Thomas Edison).
Dans les années 70, ARPA devint DARPA. Corso parle longuement des
travaux de Tesla, de ses rayons de particules
dirigées, à propos desquels beaucoup de recherches eurent
lieu, pour déboucher
dans les années 80 sur deux grandes familles
d’armes, les exo-atmosphériques (dans l’espace) et les endo-atmosphériques.
Une des difficultés d’applications de
ces rayons est qu’ils doivent rester sur l’objectif pendant un certain
avant de produire un
l’effet. Un autre problème est la difficulté
de recharger l’émetteur assez rapidement, c’est-à-dire en
quelques secondes
seulement. Corso ne dit pas qu’une telle arme
existe aujourd’hui. Il cite juste une version légère qui
équipe les voitures de la
police américaine, pour stopper des véhicules
poursuivis, en créant un mini effet EMP sur le système électrique
de leurs
voitures.
Chapitre 17
La guerre des Etoiles
En décembre 1947, le Général
Hoyt Vandenberg demanda à l’Air Force d’évaluer les témoignages
d’OVNIs et donna au
projet le nom de « Sign ». Le projet
était si critique que le J. Edgar Hoover ordonna, via le Bulletin
du Bureau 59, que tous les
nouveaux témoignages soient envoyés
à l’Air Force plutôt qu’au FBI.
Bien que n’étant pas officiellement dédié
aux OVNIs, le projet « Sign » examina 243 témoignages
et envoya ses conclusions en
février 1949. Mais au même moment,
l’Air Technical Intelligence Center émettait sa propre estimation
de la situation. Cet autre
rapport concluait que nous étions envahis
par des extraterrestres qui nous observaient depuis leurs OVNIs. Le Général
Vandenberg fut si furieux à la lecture
de ce rapport qu’il ordonna qu’il fut brûlé. Ce fut la dernière
émission officielle de
document parlant d’OVNIs et passible d’être
délivrée au public. Cet épisode marque le début
du grand « cover-up ».
Il y eut aussi le projet Grudge, citant 244 observations,
puis en 1949, une note de l’Office of Scientific Investigation de la CIA,
puis en 1952 une autre note de la direction du
même office, mais de la division des Armes et Equipements, encore
pour se
plaindre du manque d’information à propos
des OVNIs.
En 1952, le projet BlueBook fut démarré
pour montrer au public que l’armée se préoccupait des rapports
relatant des
observations d’OVNIs. Le 14 janvier 1953, un
groupe se réunit, dirigé par H. P. Robertson, employé
de la CIA et directeur
du groupe d’évaluation des systèmes
d’armes. Lloud Berkner faisait partie du groupe, ainsi qu’un physicien
et un directeur du
Brookhaven National Laboratories. Le groupe tint
une séance dans le bureau du secrétaire de la défense
pendant 3 jours,
conclut qu’il n’y avait pas de menace pour la
nation et recommanda que le gouvernement dénigre dorénavant
tout nouveau
témoignage.
Cette attitude fut la seule tenue par le gouvernement
américain, au moins jusqu’en 1988. En 89, le Général
Nathan Twining,
chef de l’Air Force, signa le document
« Air Force Regulation 2002 » et rendit possible la divulgation
de rapports aux media
dans les cas où l’objet est identifiable.
La décision de déclarer comme identifié un objet volant
sera prise par l’Air Technical
Intelligence Center (ATIC).
Corso parle du projet « Moon Dust »,
démarré en 47 mais révélé seulement
en 61 par l’Air Force. Ce projet était spécialisé
dans la récupération d’OVNIs crashés
alors que le but officiel, révélé en 61, était
de récupérer des débris de satellites russes
écrasés.
Le projet « Blur Fly », lui,
s’occupait de faire suivre tout débris à la base AFB de Wright
Patterson à Dayton, dans l’Ohio.
En 62, il devint clair pour Corso que l’USAF
avait prit le contrôle du phénomène OVNI. L’USAF démarrera
encore les
projets « Saint » et « Blue
gemini » des années plus tard, via le code USAF 7795, dédiés
aux projets antisatellites (et, plus
secrètement, anti-OVNIs). « Saint
» était un satellite orbital d’inspection d’OVNI, décliné
des satellites Agena B, que la CIA
utilisait à cette époque. Ils étaient
équipés d’une caméra TV et d’un système de
tracking radar.
La cible une fois repérée,
le satellite tueur, « Blue Gemini » devait se raprocher. «
Blue Gemini » était la version militaire
développée par Huges Aircraft de
la capsule Gemini bien connue. Sa mission pouvait même s’étendre
à immobiliser l’objet
repéré et attendre la venue d’une
mission habitée
Le 17 décembre 1969, le projet Blue
Book était stoppé. L'analyse de 13.000 témoignages
n'avait pas mis en évidence de
risques que les OVNIs auraient fait encourir
à la nation américaine. D'ailleurs, la quasi-totalité
des objets étaient assimilés à des
phénomènes naturels. Blue Book
avait rempli son rôle. Mais le travail de l’armée ne s’arrêtait
pas pour autant.
En 1975 et 1976, la base d’armes nucléaires
de l’Air Force à Loring, dans la Maine, la base du Strategic Air
Command à
Minot dans le Dakota du Nord, et d’autres bases
dans le Montana, le Michigan et même la base de la Royal Canadian
Air
Force à Falconbridge dans l’Ontario furent
toutes approchées par des OVNIs. A chaque fois les OVNIs avaient
un
comportement investigateur, provoquant des alertes
de sécurité et générant des rapports classifiés
à Washington.
La NASA décida alors de démarrer
un projet d’écoute des émissions radio extra terrestres,
le projet SETI.
Corso évoque encore la fin de la guerre
froide et la guerre des étoiles (Strategic Defense Initiative-SDI),
deux événements liés
montrant l’accord entre les Américains
et les Russes afin de lutter ensemble contre les EBEs.
Corso parle de l’OVNI qui survola la base de
Ramstein en Allemagne en 1974. Maintenant, le réseau de défense
satellitaire
par laser couvre même les états
russes.
Epilogue
Corso cite un autre programme, démarré
également en 1947, et gardé secret pendant presque aussi
longtemps que le crash de
Roswell : il s’agit du projet « Shamrock
». C’est James Forrestal qui convainquit le président Truman
de demander à ITT,
Western Union et RCA d’écouter le trafic
des communications internationales. Initialement il était dédié
à détecter la
transmission de secrets militaires, il n’y eut
jamais aucun contrôle sur ce qui était filtré. Ce projet
fut sorti du secret en 1975.
Photos
Appendice A :
Projet Horizon.
56 pages sont dédiées à
la publication, sans aucune explication, de documents techniques relatifs
au projet horizon
Appendice B :
Note du Général Twining
Appendice C :
Rapport du Général Twining
Alain H.
UFOCOM, janvier 2001.