Résumé du livre de Philip Corso
                        « The day after Roswell »

                               Par Alain H, équipe ADV (janvier 2001)

http://www.finart.be/UfocomHq/Corso_resume.htm
 

Avant-propos

Plus de 50 ans après l’événement, le crash de Roswell demeure une énigme. Il y a ceux qui sont convaincus que le crash eut
lieu, ceux qui sont convaincus du contraire et puis une majorité, dont je fais partie, qui se pose la question. Jusqu’ici, aucune
preuve tangible n’a été fournie pour étayer ou réfuter l’hypothèse.
C’est la raison pour laquelle le livre du Lieutenant Colonel Philip Corso de l’armée américaine, édité en juillet 1997, revêt une
telle importance.
Rappelons que ce livre a été écrit à partir de notes que Corso auraient prises tout au long de sa carrière. Certes, on ne peut
être que très perplexe devant un tel livre pour ne pas dire incrédule ! Si ce livre n’est pas un pur roman de science fiction, ce
dont il a l’apparence, il est alors un des livres les plus importants de l’histoire de l’humanité puisque Corso affirme avoir vu de
ses propres yeux un cadavre d'ET. Certes, Corso peut paraître mythomane mais l’a t’il été au point d’être parjure ? (Cf.
l’affidavit http://www.finart.be/UfocomHq/CorsoAffidavit.htm)
On s'est beaucoup interrogé sur les éventuelles retombées technologiques des découvertes de Roswell mais, selon moi, ce
point revêt une moindre importance.

Un bref résumé figure déjà sur notre site : http://www.finart.be/UfocomHq/corso.txt. Alain H. a adopté une démarche
différente, soulignant avant tout les éléments du livre vérifiables par l'historien.

Voici le commentaire d’Alain relatif à ce résumé du livre de Corso :
« J'ai tenté, dans ce résumé, de ne reprendre que les éléments, proches ou lointains, ayant une relation avec les faits de
Rowsell. Je me suis beaucoup attaché à relever - sans en oublier - les noms de personnes, de lieux et d'organismes,
ainsi que les dates.
Quand le contexte était important, je l'ai également traduit.
Certains chapitres ont ainsi fondu comme neige au soleil, alors que d'autres sont restés conséquents. Ce n'est donc
aucunement un résumé du livre, mais une concaténation des références remises dans leur contexte.
J'ai rajouté quelques photos, recherchées sur Internet, lorsque Corso faisait référence à certains projets ».

Puis, voici l'opinion d'Alain en ce qui concerne la personnalité de Corso :
« Concernant le crash, j'ai tendance à croire le récit des faits de Corso, car il s'agit d'un récit de première main, au
contraire de tous les autres. Je parle de ce que Corso a vécu ces jours là. Il en a vu assez pour rendre réel et crédible
toute cette affaire et le reste. C'est mon avis aujourd'hui, même si Corso s'est fait aider d'un romancier pour raconter
ces événements.
Concernant les débris, je pense qu'il est clair que Corso n'est pas un grand technicien. C'est plutôt une personne ayant
une bonne personnalité militaire, sachant s'attacher à ses convictions et doté d'une certaine dose d'imagination. Si on
lit bien le livre, on comprend que les scientifiques n'ont rien compris à ce qu'ils ont étudié. Ils n'ont trouvé aucune trace
de batterie pour alimenter les appareils et aucun moyen d'interconnexion entre ceux-ci. Ils ont pu faire des analyses
chimiques et c'est tout. Par contre, ils ont trouvé que l'émetteur laser émettait un rayon laser, les lunettes de nuit
permettaient de voir clair la nuit et que les étranges fibres étaient des fibres optiques. Ils n'ont pas du tout compris
comment ces machins fonctionnaient, et encore moins pour les circuits électroniques.
Corso avance le fait que ces débris aient aidé la science à progresser, et je veux bien le croire a priori, mais je ne crois
pas du tout que la science sache, même aujourd'hui, comment ces appareils fonctionnent. Le seul débris clair, quant à
son fonctionnement, est la fibre optique, mais elle n'a aucun mécanisme intrinsèque. Pour tout le reste, je crois que
nous sommes comme un forgeron du moyen âge ayant découvert un avion Tomcat écrasé. Le livre de Corso ne
contient aucun élément tendant à dire le contraire. Cette soucoupe reste un mystère complet pour nous, encore
aujourd'hui. »

Dans le texte, les quelques commentaires d’Alain figurent en italique. J’ai rajouté les photos qui figurent dans le livre de Corso
ainsi qu’une note et un rapport du général Twining. Je ne suis pas responsable de la mauvaise qualité de ce dernier document
qui est médiocre dans le livre.

Pour ceux qui seraient intéressés par la lecture du livre de Corso :
The Day After Roswell, par le Colonel Philip J. Corso (retraité), avec
William J. Birnes, Pocket Books Hardcovers, ISBN 0-671-00461-1.

Il existe également une traduction française disponible à cette adresse :
Le Jour après Roswell
Geneviève VANQUELEF
12, avenue du Vallespir
66700 ARGELES SUR MER
FRANCE
prix 130 F+  20F de port
Cet ouvrage n’est pas publié. Son prix couvre les frais importants de photocopie (plus de 200 pages).
Des extraits de ce livre sont diffusés sur http://www.multimania.com/pascuser/corso.html
 

N’hésitez pas à nous communiquer vos propres réflexions : [email protected]

Si vous ne vous y opposez pas, nous publierons vos réactions.

Simone, coord.adj. UFOCOM
Janvier 2001
 

                                       Le résumé

Introduction

En 1960, Corso est lieutenant colonel, chef du bureau des technologies étrangères du département « Recherche et
Développement » de l’armée, au Pentagone. Son chef est le lieutenant général Arthur Trudeau, directeur de cette division.
Corso est pensionné de l’armée début 1963.
Il travaillera plus tard comme enquêteur de la commission Warren, pour le compte du sénateur Richard Russel.
La première semaine de juillet 1947 le 509ème bataillon de l’air a retrouvé les débris de Roswell.
Une opération de camouflage fut mise en place, conduite par le directeur de l'espionnage, l’Administrateur Roscoe
Hillenkoetter.
Les débris furent retrouvés dans le ranch de Mac Razel, mais Corso a entendu parler de différents crashs, à différents endroits,
entre autre à San Augustin et à Corona, et d'autres endroits proches de la ville.
Dans tous les cas, les lieux des crashs se trouvaient être assez proche des bases sensibles d'Alamogordo et White Sand
 
 
 

Chapitre 1

Le désert de Roswell

La nuit du 1er juillet, la base radar du 509ème a constaté d'étranges échos sur ses écrans. Les deux autres bases ont fait la
même constatation.
Les services de renseignements de l’armée, à Washington, décidèrent alors d'envoyer du personnel de contre-espionnage au
509ème.
Les anomalies radar continuèrent le lendemain. Dan Wilmot confirme avoir observé de la vitrine de son magasin, des éclairs au
loin, témoignage de violents orages dans le désert. A 22h, les éclairs se sont accentués, ainsi que les bruits de tonnerre. A ce
moment-là, Dan et sa femme ont vu un objet ovale survoler leur maison, en direction du nord-ouest. Steve Robinson vu la
même chose, depuis son camion de lait. Les spécialistes du contre-espionnage arrivèrent de Washington et se mirent en civil.
Ils rejoignirent les officiers des renseignements de la base, comme le Major Jesse Marcel et Steve Arnold qui a servi, durant la
2ème guerre mondiale, à Roswell, base de construction de la bombe d'Hiroshima.
Le soir de 4 juillet (date non confirmée), un des échos radar a disparu subitement de l'écran. Dans les secondes qui ont suivit,
l'armée s'est mise en mouvement. Un avis national de sécurité fut émis. Avant même que l'officier radar ait appelé le
commandant de la base du 509ème, le colonel William Blanchard, pour lui rapporter qu'un objet non identifié s'était écrasé au
nord ouest de Roswell, l'équipe de contre-espionnage s'était déjà mobilisée pour aller verrouiller la zone du crash. Le shérif
George Willox, de la région de Chavez, reçut beaucoup d'appels de témoins du crash. Un groupe de chercheurs de vestiges
indiens appela par radio le shérif pour lui indiquer le point de chute de l'objet, à 37 miles au SO de Roswell. A 4h30 ce
matin-là, une auto pompe et une voiture de police traversaient le désert via la Pine Lodge road. Mais Steve Arnold arriva le
premier sur les lieux du crash et un MP descendit du premier véhicule pour bloquer tout véhicule civil.
Arnold vit alors le lieu du crash, anormalement exempt de débris. En revanche, le vaisseau semblait intact et n'avoir perdu
aucune pièce. Des lumières puissantes furent rapidement disposées autour du site et Arnold distingua alors clairement les
formes du vaisseau, son nez enfoncé dans un talus et ses deux empennages s'élevant dans les airs. De la chaleur s'échappait
encore des débris, alors que le crash avait eu lieu plus de 4 heures auparavant. Une déchirure était visible sur le côté du
vaisseau et 5 corps gisaient auprès. Arnold s'approcha de la déchirure et constata que l’intérieur était lumineux, comme en plein
jour. Un des êtres fit mine de s'éloigner. Un des militaires, après les sommations habituelles, le tua. A ce moment-là, le convoi
civil s'approcha du site. Arnold ordonna d'agrandir le périmètre de sécurité et demanda aux médecins d’emporter les corps sur
des civières.
Un cordon se mit en place, comme sur le site des avalanches, et les militaires, main dans la main ou à genoux, ratissèrent le site
à la recherche du moindre débris. Au même moment, le pompier Dan Dwyer, au volant de son auto pompe Ward Lafrance,
approchait du site par le côté opposé. Il put distinguer une grue soulever une forme étrange, triangulaire, ne présentant pas de
dégât apparent. Puis, une bâche fut jetée sur le chargement. Dan distingua aussi les civières avec les corps, dont un bougeait
encore, alors que les autres étaient recouverts d'une couverture. Dan reconnu encore Jesse Marcel. Dan descendit de son
camion et s'approcha du cordon de MP. Ce fut à ce moment-là qu'il croisa les infirmiers qui portaient la créature encore
vivante. Dan ramassa un morceau de tissu métallique, qui, une fois plié dans le creux de sa main, se déplia pour reprendre sa
forme originale. Il montra ce morceau à sa fille Sally qui, 45 ans plus tard, le décrira lors d'une émission de télévision. A ce
moment-là, il fut remarqué par un MP qui l'amena au major Jesse Marcel. Ce dernier connaissait Dan, et lui demanda de ne
parler à personne de ce qu'il venait de voir.
A la base du 509ème, un sous-traitant plombier, Roy Danzer, avait travaillé toute la nuit. Il voyait bien qu'il se passait quelque
chose d'anormal à la base. Il venait de sortir de l'hôpital pour fumer une cigarette, avant de retourner à son travail. A ce
moment-là, la même civière passa près de lui, et il put plonger ses yeux dans ceux de l'être qui se trouvait sur cette civière.
Danzer fut alors lui aussi remarqué par un MP. A lui aussi, on demanda de tout oublier.
Le commandant de la base du 509ème, Bull Blanchard, parla de la chute d'une soucoupe. Ensuite, le général Roger Ramey,
des quartiers généraux de la 8ème armée de l’Air, au Texas, ordonna au major Jesse Marcel de contacter de nouveau la
presse afin de démentir l'histoire de la soucoupe. C'est lui qui dû poser devant de faux débris, manifestement ceux d'un ballon.
Toute la population des environs ayant été témoin de l'incident fut forcée de garder le silence, ainsi que deux journalistes qui
avaient déjà interviewé des témoins, John Mcboyle de KSWS et Walt Whitmore SR. de KGFL.
Steve Arnold resta encore quelques années à Roswell et fit partie de l'équipe de Corso jusqu'aux années 60.
Les débris furent envoyés à Fort Bliss au Texas, au QG de la 8ème armée de l’Air, où ils furent sommairement analysés.
Aussitôt arrivés, certains de ces débris furent envoyés dans l'Ohio et mis sous clé à Wright Airfield, plus tard renommé Wright
Patterson. Le reste fut chargé sur un camion et envoyé à Fort Riley dans le Kansas. Corso se demandera toujours si la
soucoupe était tombée à cause des éclairs ou à cause des radars.
 
 

Chapitre 2
 

Convoi pour Fort Riley
 

A cette époque, Corso était justement caserné à Fort Riley. Ses aptitudes au bowling l'avaient fait rejoindre l'équipe de la base,
selon une idée du sergent Bill Brown. Dave Bender, John Miller, Brownie et Sal Federico faisaient partie de l'équipe.
Ce soir du 6 juillet, personne n'avait fait attention aux 5 camions (de 2,5 tonnes), venant de Fort Bliss au Texas, en direction du
Commandement de l’armée de l’Air, à Wright Field dans l'Ohio. Le seul indice insolite était que le matériel allait habituellement
de Wright Field vers des bases comme Fort Bliss, plutôt que le contraire. Ce soir là, Corso était officier de garde et son ami
Brownie était en poste devant un des anciens bâtiments vétérinaires. Lors de son tour de garde, Corso fut interpellé par
Brownie afin de venir voir les étranges caisses qui étaient en transit dans le bâtiment. Corso ouvrit lui-même une des caisses et y
vit une des créatures mortes. Il trouva des papiers du service de renseignements de l’armée décrivant la créature comme un des
occupants d'un vaisseau écrasé à Roswell plus tôt dans la semaine, ainsi qu'une feuille de route pour la conduire au
commandement du matériel de l’Air, à Wright Field, puis à la morgue de l’hôpital de l’armée Walter Reed.
 
 

Chapitre 3
 

Les objets de Roswell

En 1957, Corso était un habitué du bureau ovale du président Eisenhower, à qui il remettait directement les documents rédigés
par l'équipe de la Sécurité Nationale pour le compte de qui il faisait des rapports. Ce jour là, Corso voulait voir le président
seul à seul, afin de lui demander la permission de se retirer après 5 ans passés au service de la Sécurité Nationale de la Maison
Blanche pour prendre le commandement de son bataillon de missiles guidés anti-aériens, formé à Red Canyon, Nouveau
Mexique. Corso aurait eu ce poste de 1957 à 1961.
De retour au Pentagone en 1961, Corso se retrouve devant la porte arrière du bureau du général Trudeau, au 3ème étage de
l'anneau externe du bâtiment. Corso était alors lieutenant-colonel, affecté au bureau des technologies étrangères de la division
Recherche et Développement.. Le seul souvenir qu'il a gardé de cette période est son trophée de bowling de Fort Riley et une
plaque à son nom taillée dans le nez d'un missile Nike ramené d'Allemagne.
Le général confia ce jour-là à Corso un classeur à 4 tiroirs contenant la part des débris de Roswell revenant à l'armée. Le
général lui avait demandé de se présenter par la porte arrière de son bureau, sachant ce qu'il allait lui confier et la discrétion
dont il fallait entourer cette mission. Un escalier menait directement du bureau du général à celui de Corso, au deuxième étage.
A ce moment-là, Corso s’est souvenu des anomalies radar de la base de missiles de Red Canyon et les alertes étranges
connues à la base aérienne de Ramstein en Allemagne de l'Ouest.
Le classeur contenait juste une boîte à chaussure dans laquelle se trouvaient divers objets :
·        Des fils enchevêtrés.
·        Des plaquettes d'environ 5cm, en forme de cracker Ritz, vraisemblablement superposées. On voyait des formes de circuits
   imprimés avec des dizaines de liaisons partant de ceux-ci comme des pattes d'araignées.
·        Un document descriptif accompagnait un jeu de deux lentilles oculaires, fines comme de la peau. Le pathologiste de Walter
   Reed déclarait qu'elles adhéraient aux globes oculaires des créatures et semblaient réfléchir la lumière, de telle façon qu'il
   soit possible de voir dans l'obscurité totale. Le rapport disait que les pathologistes avaient essayé sur eux les lentilles et vu
   leurs collègues illuminés d'une lumière orange grisâtre, selon les mouvements de ceux-ci. S’ils se rapprochaient l'un de
   l'autre, leurs formes fusionnaient. Il était aussi possible de voir le contour des objets, des murs et des bureaux.
·        Une feuille grise, de couleur mat argenté, impossible à plier ou à tordre sans qu'elle revienne à sa forme originale sans
   aucune marque. Ce matériau sera plus tard appelé « super-résistant ». Des veines le parcouraient, s'orientant selon l'effort
   demandé au matériau.
·        Un autre document descriptif accompagnait un appareil ayant la forme d'une lampe -crayon et ne contenant rien qui
   ressemble à une batterie. Les scientifiques de Wright Field compareront ses effets à ceux d'un laser.
·        Un bandeau serre-tête, avec des électrodes des deux côtés. Rien n'a permis de conclure a quoi que ce soit quant au rôle
   de cet appareil. Il n'y a pas de raccord visible ni de source d'alimentation ou de batteries.
 
 

Chapitre 4
 

Au bureau des technologies étrangères du Pentagone

Corso parle des services de Walter Reed et de Bethesda, qui auraient analysé la physiologie des extraterrestres. Corso
mentionne aussi la base Edwards de l’Air Force en Californie, qui possèderait l’OVNI et effectuerait des recherches sur la
propulsion par ondes électromagnétiques. Selon Corso, la technologie de Roswell serait également présente dans les dernières
ailes volantes. Il parle d'une similitude très troublante entre les empennages de l'OVNI de Roswell et les 4 empennages
verticaux du prototype YB49 de Jack Northrop fabriqué en 1948/49 .
NdAH : voici une photo du N9MB, construit en 1944, au 1/3 du futur projet YB49, sans empennage vertical.

N9M Flying Wing
 

 
                              Et voici le YB49, construit plus tard, avec les 4 empennages verticaux :

Corso possèderait des croquis de l'engin de Roswell dans ses dossiers. Il déclare savoir qu'après sa création, l'USAF stocka
certains de ses débris de Roswell à sa base de Wright Field, près de Dayton, dans l'Ohio, parce que c'est là également que la
cargaison fut envoyée, avant de s'arrêter en chemin à Fort Riley.
A propos de l'US Navy, le général Trudeau déclarera à Corso qu'elle est plus préoccupée de savoir ce qu’elle doit faire des
USOs (objets sous-marins non identifiés). Ces objets peuvent plonger dans l'eau, se déplacer et émerger sans que les
sous-marins ne puissent les repérer. Ils disent que la Navy mène une véritable guerre contre ces engins, se demandant même
s'ils ne construisent pas de véritables bases sous-marines à de très grandes profondeurs, inaccessibles aux meilleurs
sous-marins. Ils disent qu'il n'y a aucun bureau officiel chargé d'analyser les débris de Roswell, ni à l'US Army ni à l’US Air
Force.
Corso parle du crash de Roswell, mais aussi de ceux de Corona et de San Augustin sans garantir ces deux derniers, mais les
datant également au début juillet 47. Il rappelle que c'est Bill Blanchard qui a emporté les débris et les a envoyés à Fort Bliss,
où l'équipe du général Roger Ramey a déterminé la position finale du gouvernement. Ce général Ramey a envoyé des ordres de
désinformation au 509ème et à Fort Bliss. Après que le matériel eut quitté le commandement de Ramey, il arriva entre les mains
du Lt Gen Nathan P. Twining, commandant du matériel de l’Air à Wright Field. Ramey utilisa tous les moyens dont il disposait
pour faire taire les civils de Roswell aussi bien que les militaires, tous témoins de l'incident. Au matin du 8 juillet, tout était en
place pour effacer cette histoire. Le fermier Marc Brazel reçu une camionnette toute neuve.

Nathan participa peu après à de nombreuses réunions secrètes avec Eisenhower à la Maison Blanche. L'assistant spécial du
NSC (Sécurité Nationale Spéciale), Robert Cutler, était également présent, et rapportait directement à Eisenhower. Corso
était membre du NSC à cette époque. Twining fit partie du groupe mis en place plus tard par le président Truman pour étudier
les implications du crash de Roswell. Twining était présent à la base de Alamogordo au moins jusqu'au 10 juillet 1947. Twining
passera le reste de l'été à rédiger un rapport pour le président Truman. Le premier rapport fut transmis le 23 septembre 1947,
au commandement général de l'Air Force à Washington, à l'attention du Général George Schulgen. Ce rapport parle surtout
des OVNIs en général, de leurs performances et de leur comportement. Il est dit qu'ils ne génèrent pas de traînées sauf lors de
manœuvres extrêmes. Ils sont décrits comme ayant une forme classique circulaire ou elliptique, plate au-dessous et bombée
au-dessus. Ils volent souvent en formation de 3 à 9 engins, sans faire de bruit hormis un sourd bourdonnement à de rares
occasions. Leur vitesse est supérieure à 300 nœuds. C'est dans ce rapport que Twining suggère de séparer l'Air Force du reste
de l'armée, afin de leur faciliter l'exploitation de la technologie extraterrestre. Corso remarque que la description des projets de
la base 51 et de Nellis AFB correspond assez bien au résultat des recommandations de Twining. Néanmoins, Twining termine
son rapport en disant qu'il n'existe pas de preuve physique de l'existence de ces engins. Mais juste après avoir dit cela, il dit que
son haut commandement a ordonné une étude détaillée de cette affaire, comprenant toute donnée pertinente, qui sera rendu
disponible à l'armée, la Navy, la commission de l'énergie atomique, le JRDB, le Air Force Scientific Advisory Group, les
projets NACA, RAND et NEPA pour commentaires et recommandations, avec déjà un pré-rapport prévu dans les 15 jours
suivant la réception des données, et des rapports futurs tous les mois. Ces organismes sont exactement ceux qui ont dirigé la
dissémination des débris de Roswell.
Trois jours après, le 26 septembre, Twining remit au président Truman son rapport sur le crash de Roswell ainsi qu'une liste
des personnes officielles qu'il conseille de charger du management du groupe de recherche :
·        Central Intelligence director Adm. Roscoe H. Hillenkoetter.
·        Vannecar Bush, Joint Research and Development Board chairman.
·        Secretary of Defense James Forrestal.
·        Général Hoyt Vandenberg, Central Intelligence Group director avant Roscoe Hillenkoetter, ensuite USAF Chief of Staff en
   1948.
·        Dr. Detlev Bronk, chairman of the National Research Council et biologiste, qui se finalement nommé au National Advisory
   Commitee on Aeronautics.
·        Jerome Hunsaker, ingénieur en aviation et directeur du National Advisory Committee on Aeronautics.
·        Sidney W. Souers, directeur du National Security Council.
·        Gordon Gray, secrétaire du président des armées Truman et chairman de la CIA's Psychological Strategy Board.
·        Professeur Donald Menzel, astronome à Harvard et expert en cryptographie à la Naval Intelligence.
·        Général. Robert M. Montague, adjoint du Gen Twining à West Point, commandant à Fort Bliss avec un contrôle
   opérationnel sur le commandement à White Sands.
·        Lloyd V. Berkner, membre du Joint Research and Development Board.
·        Lieutenant-général. Nathan Twining du AAF et du USAF Air Material Command.
Cette liste est celle du MJ-12 qui officiera pendant 50 ans.
Un an après la création de ce groupe, l'Air Force Intelligence, devenue alors l'Air Force, émit le rapport 100-203-79, nommé
"Analyse des incidents d'objets volants aux États-Unis", dans lequel les OVNIs ne sont jamais rattachés à une technologie
extraterrestre mais bien à une technologie étrangère. Ce rapport, le premier de la sorte, indiquera comment va fonctionner par
la suite la vaste opération de camouflage. L'idée était de faire émerger au bureau des technologies étrangères toutes les
technologies et recherches rattachées aux OVNIs.
 
 

Chapitre 5

La « cover-up »
 

Corso parle de la réaction de Staline au Kremlin. A cette époque les recherches des russes et des américains étaient toutes
deux fondées sur les travaux allemands. Corso a participé intimement à ce partage des connaissances, via l'opération
Paper-Clip, qui commença en 1944. L'histoire de Roswell mit Staline en rage car elle redonnait, pensait-il, une avance
technologique aux américains.
Une opération d'espionnage de haute priorité fut lancée par les russes mais le contre-espionnage américain était déjà informé et
sur son pied de guerre. C'est sans doute le secrétaire de la défense James Forestal ou peut-être le directeur du
contre-espionnage Hillenkoetter, qui eu l'idée de créer le MJ-12.
Une allusion sera faite au projet Manhattan. Au même moment, Twining décidait d'envoyer les restes des extraterrestres à
l'hôpital naval de Bethesda et à celui de l'armée à Walter Reed, le vaisseau lui-même restant à Wright Field. Trois mois après le
crash, Twining révèlera en personne au Président que ce qui est tombé à Roswell n'est définitivement pas terrestre. Pour
Twining, la similitude de forme entre le vaisseau de Roswell et l'aile volante de Horten. restera comme étant bien plus qu'une
coïncidence…

NdAH : Treize modèles différents furent étudiés par les frères Horten : Voici le modèle numéro 9. Ils sont tous visibles
sur le site : http://www2s.biglobe.ne.jp/~FlyWing/FlyingWing_Horten.html
 

Ni Werner Von Braun ni Willy Ley, basés à Alamogordo ne nieront ce fait.
Le projet Blue Book sera créé et géré par l'Air Force afin de récolter tout nouveau témoignage relatif aux OVNIs, Pour le
public la majorité des témoignages furent attribués à des phénomènes explicables et le reste à des technologies étrangères.
 
 

Chapitre 6
 

La stratégie

Corso parle de contacts que son pays aurait eus (et maintenus) avec des aliens avant le crash de Roswell. Il parle ensuite des
projets Grudge et Sign destinés aussi à masquer les collectes de témoignages, alors que les projets Blue Fly et Twinkle étaient
destinés à camoufler les projets Horizon, Haarp, Rainbow et même Space Defense Initiative, tous reliés à la technologie alien.
La deuxième année de l'administration Truman, le Général W.B. Smith remplaça le secrétaire Forrestal au MJ-12 après le
suicide de ce dernier.
Dans les années 50, J.Edgar Hoover, un vieil ami de Corso, devint investigateur du cas Roswell.
Corso décrit un autre dossier contenu dans son armoire : celui des autopsies. Les photos jointes ne lui semblent pas d'une
grande utilité. En revanche, voici ce que dit le rapport :
« Les êtres font 4 pieds de haut, les organes, les os et la peau sont différents des nôtres. Leur cœur et leurs poumons
sont plus grands que les nôtres. Les os sont plus fins mais semblent plus solides. Leur peau, comme les os, semble avoir
un alignement atomique spécifique. La peau en profiterait sans doute pour mieux résister aux rayons cosmiques, ou à
des radiations ou à des forces gravitationnelles. Leur cerveau est plus grand mais très semblable au nôtre. Le rapport
utilise le terme EBE pour désigner cette « entité biologique extraterrestre ».
Corso voit en ces EBEs un bel exemple d'engineering génétique. Le Dr Hermann Oberth suggère, quant à lui, qu'il s'agit d'une
machine à voyager dans le temps.
 
 

Chapitre 7

Où les EBEs sont assimilés à des robots.

Les restes des EBEs, examinés par les pathologistes de Walter Reed, étaient déjà très décomposés, ce qui leur a laissé penser
que notre atmosphère leur était toxique. Mais ils ont quand même pu en déduire que leur cœur présentait une structure
différente du nôtre. Le rapport dit que deux créatures étaient encore vivantes après le crash, dont une fut tuée. Le vaisseau est
vu comme un éclaireur ou un vaisseau de surveillance, ce qui explique qu'il n'était pas équipé d'un dispositif d'atterrissage. Un
détail frappa l'attention de ceux qui inspectèrent le vaisseau à Wright Field : l'absence de nourriture ou de système de traitement
des déchets. Les systèmes sanguin et lymphatique de ces EBEs semblent avoir été combinés. Leur alimentation et leurs
déjections pourraient aussi s'effectuer au travers de leur peau ou de ce qui leur sert de protection.
Ce vêtement protecteur fait d'une seule pièce, était constitué d'atomes soigneusement alignés (comme du téflon). Mais la vraie
peau des créatures intrigua encore plus les médecins : jamais ils n'avaient vu un tel tissu, totalement perméable, et comme si les
systèmes sanguin et lymphatique s'échangeait en continu. Etait-ce comme cela que les créatures se nourrissaient et évacuaient
leurs déchets ? Leur bouche très petite et l'absence de système digestif pourraient confirmer cette hypothèse, ainsi que
l'absence de nourriture à bord, de système de préparation de cette nourriture et d'évacuation ou de stockage des déchets. Une
autre explication serait le fait que le vaisseau ne servirait qu'à de courtes missions et ne s'éloignerait jamais d'un vaisseau plus
important. Il est fait allusion aux impressions ressenties par les militaires ayant approché les créatures vivantes. Ils auraient perçu
des sensations de souffrance émanant de ces créatures. Pas de mots, juste des impressions. Des personnes rapportent avoir
essayé les serre-tête, contenant des rangées complètes d'électrodes. Ils rapportent avoir vu des lueurs dans leurs yeux ou avoir
eu des maux de tête, en fonction de la position donnée au bandeau sur leur crâne. Corso dit que de tels systèmes de contrôle
commencent à apparaître fin des années 90 pour les pilotes d'hélicoptères et comme périphériques d'ordinateurs. Une autre
constatation étonnante était l'absence de système de navigation et de propulsion.
Corso n'a pas reçu de copie du rapport de l'autopsie de l'EBE reçu par la NAVY à Bethesda. Les autres corps sont restés à
Wright Field puis ont été distribués dans les différents services pour repartir de Wright Field, où ils attendaient au côté de leur
vaisseau, sous la garde de l'USAF, à la base de Norton Air Force en Californie. Là, l'USAF commence des expériences de
reproduction du système de propulsion du vaisseau, puis les continue à la base de Nellis AFB au Nevada, sur le fameux site de
Groom Lake. En revanche, l'armée se serait intéressée uniquement aux systèmes d'armement qui équipaient le vaisseau. Ce
vaisseau resta à la base de Norton, où l'USAF et la CIA maintinrent une sorte de musée de la technologie extraterrestre. Corso
n'a jamais vu ce musée à Norton, mais il a vu suffisamment de rapports qui en parlaient pour croire à son existence. Cela
implique qu'un nombre assez important de personnalités a visité ce musée, mais aussi que ces personnes ont aussitôt dû se
soumettre au secret. Corso sait que fin 70, personne n'était encore parvenu à reproduire le mode propulsion du vaisseau. Il n'y
avait aucune trace de moteur atomique, de fusée, de réacteur ou aucun autre mode de propulsion. Corso dit que le vaisseau
pouvait déplacer son centre de gravité via la propagation d’ondes magnétiques créées en déplaçant des pôles magnétiques
autour du vaisseau, de manière à contrôler, ou diriger, non pas un système de propulsion mais une force de répulsion de charge
équivalente. Une fois que les scientifiques eurent découvert ceci, ils se ruèrent tous afin de tenter de comprendre comment le
vaisseau pouvait retenir sa charge électrique et comment son pilote pouvait vivre au sein du champ d'énergie. Finalement, ce
n'était pas une grande découverte, mais cela déboucha sur des contrats de recherche de plusieurs milliards de dollars (sic) pour
une vaste campagne, à l'échelle d'une génération, de recherche en matière de vaisseaux aériens et de sous-marins. L'USAF
découvrit que le vaisseau se comportait comme un condensateur géant. Ce vaisseau aurait été capable d'atteindre des vitesses
supérieures à 11.000 km/h, sans nuire au pilote, car c'était comme si la gravité était pliée autour de l'onde qui entourait le
vaisseau.
 
 

Chapitre 8
 

Le projet continue

Robert Sarbacher avait été mis au courant du crash, tout comme l’avait été Hermann Oberth.
La face externe du vaisseau était recouverte de l'alliage de cuivre et d'argent le plus pur jamais vu. Ce métal était extrêmement
conducteur. Pendant les années 50, au moins deux répliques du vaisseau furent fabriquées à la base de Norton. Le matériau qui
constituait les vêtements des pilotes présentait une structure atomique alignée dans un sens particulier, sans doute afin de
pouvoir y faire circuler du courant.
Il y avait, dans le vaisseau, des panneaux superposés avec des empreintes négatives adaptées aux mains des EBEs.
Corso cite des travaux de propulsion électromagnétique menés dans les années 20 par Paul Biefeld et Townsend Brown à
l'institut des Hautes Études de Californie.
A l'époque de la parution du livre, Corso cite un projet d’avion en préparation à la base de Nellis et Edwards, un avion
intercepteur de très haute altitude, capable de rester immobile ou de voler à plus de 11.000km/h et aussi capable de se mettre
en orbite.
Von Braun aurait été choisi par Trudeau pour travailler sur tous les aspects 'propulsion' du vaisseau. Corso dit que Von Braun
aurait avoué en 1959 que l'US Army aurait acquis de nouvelles technologies grâce à des recherches top-secrètes sur des
OVNIs. Trudeau voulait contacter John Van Neumann pour l'analyse des circuits imprimés de forme elliptique. Le Dr Robert
Sarbacher fut à l'origine de la décision de renvoyer les débris du vaisseau a Wright Field pour une pré-analyse, avant de les
disperser dans les services de recherche militaire. Lui aussi fut inscrit sur la liste des personnes chargées de faire de
« l’ingénierie à l’envers ». Dans une note au contrôleur des télécommunications, en novembre 1950, le Dr Wilbert Smith
reprochait au gouvernement canadien d’étudier la nature de la technologie extraterrestre que les Américains auraient récupérée
d'un vaisseau écrasé. Ce vaisseau fut étudié à l’époque par Vannevar Bush. Ainsi, Trudeau ajouta Smith à la liste.
Trudeau voulait également contacter les sociétés suivantes: Bells Labs, IBM, Monsanto, Dow, General Electric et Hughes.
Le premier contact de Corso fut à Fort Belvoir concernant le système de vision nocturne.
 
 

Chapitre 9
 

Les intentions hostiles et l’autre Guerre Froide

Fort Belvoir, école d’ingénieur de l'armée, aurait dans ses dossiers de nombreux documents et films montrant l'armée
récupérant des OVNIs écrasés. Il y aurait près de Fort Belvoir une base ultra secrète de l'Air Force, spécialisée dans la
récupération d’OVNI.
Corso parle des abductions, en disant que beaucoup sont fausses, mais que certaines sont vraies et que cela a inquiété le
groupe de recherche. Il dit encore que la course à l’armement et aux avions de plus en plus puissants était dirigée par une
volonté de protéger la Terre contre l’envahisseur, et non contre les Russes. D'autre part, le groupe Hillenkoetter se serait
occupé des mutilations d'animaux.
L’espace n’était pas reste, et Corso cite que de nombreuses missions spatiales ont été malmenées par des actions
extraterrestres, lesquelles brouillaient les transmissions ou perturbaient le fonctionnement des appareils électriques. Il parle de
nombreuses observations d’appareils extraterrestres par les astronautes et précise que les retransmissions filmées et envoyées
sur Terre étaient brouillées afin que le public n’ait pas un accès direct à cette information. Il est dit qu’en 1962 lors d’un vol du
X-15, un OVNI fut filmé par Joe Walker. Le vol Mercury 7 est également cité comme ayant connu une approche d’OVNI,
ainsi que l’alunissage d’Apollo 11. Le général Douglas MacArthur aurait dit en 1955, rompant le secret auquel il était tenu, que
la prochaine guerre serait interplanétaire. Il parle d’un OVNI qui aurait été abattu par un missile antiaérien en mai 1974 près de
Ramstein AFB en Allemagne. Le vaisseau aurait été retrouvé et envoyé à la base de Nellis AFB au Nevada.
(NdAH : Une liste des crashs possibles d’OVNIs se trouve sur le site : http://www.cseti.org/crashes/crash.htm)
La NASA aurait 122 photos prises lors de ses missions montrant la présence d’extraterrestres.
Des générateurs d’EMP furent construits pour tester le matériel militaire contre des attaques possibles d’extraterrestres (Harry
Diamond Laboratories à Adelphia dans le Maryland pour l’US Army, les simulateurs d’EMP Empress I et II, pour la Navy
dans la baie Chesapeake et  dans le lac China en Californie). L’Air Force créa ses simulateurs EMP à Kirkland AFB au
Nouveau Mexique et l’armée construisit encore d’autres installations à White Sands, Nouveau Mexique et à l’arsenal de
Redstone en Alabama.
Corso parle de nouveau de sa visite, à Fort Belvoir, au consultant en développement technologique, le Dr Paul Fredericks.
 
 

Chapitre 10
 

Le programme U2 et le projet Corona

Corso explique la provenance des systèmes de vision nocturne des extraterrestres à Fredericks. Il dit aussi que de tels
systèmes étaient déjà à l’étude dans les années 50. En 1963, le projet était entre les mains de Martin Marietta Electronics
(maintenant Lockheed Martin) prêt à être déployé au Vietnam et en Europe. Corso parle du projet Corona, consistant à
cacher secrètement une caméra d’observation dans les satellites Discoverer de la Nasa, pour mieux étudier les russes. Et voir
s’il n’y avait pas de crash ou de base extraterrestre sur leur territoire.
 
 

Chapitre 11
 

Projet de base sur la Lune

Le projet HORIZON, qui devait démarrer en 1959, visait à implanter une base sur la lune pour 1966, au plus tard. Mais la
création de la NASA en tant qu’agence civile va mettre un terme à ce projet. Corso lui-même visitera Robert Kennedy pour le
convaincre de l’utilité du projet, sans pour autant en donner sa vraie raison : défendre la Terre contre une invasion
extraterrestre.
 
 

Chapitre 12
 

Le fragment de circuit imprimé.
 

Du site du crash de Roswell à la Silicon Valley.

Peu de jours après le crash, le personnel de la base de commandement du matériel de l’air d’Alamogordo avait déjà été
renseigné à propos des débris retrouvés. Corso appela  le professeur Hermann Oberth pour savoir quelles recherches avaient
déjà été entreprises sur les débris. Ce dernier répondit que le personnel d’Alamogordo avait vu les débris au hangar de Walker
Field. Toute l’équipe s’était rendue à Roswell avec le général Twining, chargé de superviser l’envoi à Wright Field. Il cite les
travaux sur les transistors menés depuis 1946 par William Shockley (alors à Bell Telephone Laboratories ?).
Corso aurait également discuté du circuit imprimé avec Hans Kohler et visité Sperry-Rand.
 
 

Chapitre 13
 

Le laser
 

Corso cite des études sur les émissions d’énergie stimulée, qui deviendront plus tard les micro-ondes. Il rappelle que dit le
principe était déjà énoncé en 1945 et le premier four à micro-onde sortit des usines Raytheon, Massachussetts, en 1947.
En 1954, alors que Corso était à la Maison Blanche, le NSC recevait des rapports de Charles H. Townes décrivant comment
les atomes d’un gaz pouvaient être excités à de très hauts niveaux d’énergie par l’application d’un courant d’énergie. Le
premier « maser » (laser à micro-ondes) sorti de chez Bell Laboratories en 1956.
Sur le site du crash, aurait été trouvé une sorte de crayon émettant un mince rayon de lumière capable de couper le métal.
C’est ainsi que les scientifiques auraient eut l’idée de la technologie révolutionnaire du laser, amplificateur de lumière, qui fit son
apparition en 1960.

De 1961 à 1963, Corso passa en revue des dossiers d’animaux retrouvés mutilés et de personnes enlevées. Il était, en fait,
chargé d’écrire un dossier sur les possibles usages que les EBEs auraient eus du laser. Bien que le premier rapport officiel
n’arriva à la Maison Blanche qu’en 1967, les premiers dossiers d’animaux mutilés, cachés à la presse, virent le jour dans les
années 50, au Colorado. Des rapports de police décrivent ces mutilations comme étant très sophistiquées et ne pouvant avoir
été pratiquées avec le matériel chirurgical de l’époque. Mais de telles mutilations auraient pu être réalisées à l’aide du pointeur
laser découvert à Roswell. Pour Corso, si ce pointeur laser pouvait faire office de scalpel, ce serait une arme redoutable.
Fin 1961, Corso visita, à Fort Belvoir, le Dr Mark Johnston, chercheur en aéronautique de Hughes Aircraft. L’idée était de
proposer à Hughes Aircraft de participer à un projet de recherche sur un laser militaire. Le projet fut accepté et se nomme
maintenant HEL, High Energy Laser.
Le plus gros projet que Corso ait démarré lors de son service sous Trudeau fut le projet de missile anti-missile, projet dont le
vrai nom aurait dû être « missile anti-OVNI ».
 
 

Chapitre 14
 

Le projet missile anti-missile
 

En 1962, le général Trudeau et Corso avaient eut l’idée d’utiliser le laser comme arme anti-missiles, arme qui, dans leur esprit
aurait pu servir à abattre des OVNIs. Début 1963, venant de quitter l’armée pour prendre sa retraite, Corso avait quitté le
Pentagone. Le sénateur Stromb Thurmond lui proposa alors de se joindre à son équipe pour travailler sur des projets de
sécurité nationale et militaire, en particulier sur un projet de missile anti-missile.

Corso indique que des mesures électroencéphalographiques effectuées sur un des EBEs encore vivant révélaient des ondes de
basses fréquences. Corso était convaincu que c’était grâce à ces ondes basses fréquences que le cerveau des EBEs pilotaient
le vaisseau de Roswell. Il suggéra la conception d’un prototype d’ordinateur, utilisant le cerveau humain comme modèle, pour
piloter un anti-missile.
NdAH : Site consacré au pilotage d'appareils par la pensée :
http://www.clic.it/inf010106e.htm
 
 

Chapitre 15
 

Ma dernière année aux R&D :
 

Le dossier Hoover, les fibres optiques, la super-résistance et autres objets.

Les fibres optiques découvertes dans les débris de Roswell étaient au nombre de douze et sortaient d’un boîtier. Selon la fibre
choisie, une source de lumière, appliquée à un bout, ressortait d’une couleur différente de l’autre côté. Les chercheurs
pouvaient bien plier la fibre comme un trombone, la lumière parvenait encore à trouver son chemin. Kohler montra à Corso que
les fibres étaient entourées d’une deuxième couche, invisible à l’œil nu, mais visible au microscope.
Corso rencontra un chercheur de Western Electric, près de Princeton dans le New Jersey, pour lui donner les fibres et relancer
la recherche sur un certain nombre d’idées élaborées avec Kohler.
Corso parle des « fibres super-tenaces », sorte de tissu mat et rugueux pouvant être tordu et étiré dans tous les sens puis
reprendre son état initial comme si rien ne s’était passé. Plutôt que de le comparer à du tissu ou à de la soie, il préfère le
comparer à de la céramique. Manifestement, ce matériau entourait le vaisseau. Monsanto et Dow furent contactés pour savoir
où s’effectuaient les recherches approfondies sur ce type de propriété. Mais Monsanto et Dow travaillaient déjà sur ce genre
de technologie en essayant plutôt de cloner le gène du fil d’araignée.
Corso cite le  Dr Richard Feynamn, qui a travaillé sur des matériaux dont la structure moléculaire aurait été réarrangée afin de
leur donner une plus grande résistance. En fait, le principe de la structure moléculaire compressée émanerait des premières
analyses effectuées sur les débris de Roswell au Commandement du Matériel de l’Air de Wright Field. Feydman aurait été en
contact avec les scientifiques de la base du Commandement du Matériel de l’Air à Alamogordo. Feynman recevra un prix
Nobel pour ses travaux.
Corso a eut d’autres contacts avec Du Pont et Monsanto pour leur demander de développer des matériaux à structure croisée
pouvant servir de gilet pare-balles. En 1965, Du Pont inventait le Kevlar.
Corso indique que toutes les recherches menées afin de produire un matériau identique à celui de la coque du vaisseau furent
vaines.
L’idée leur est venue de fabriquer des obus invisibles des radars. En fait, des obus contenant de l’uranium appauvri seront
fabriqués. Ils présentent une force de pénétration exceptionnelle dans le blindage et ont été utilisés pendant la guerre du Golfe.
Corso parle du projet HARP (High Altitude Research Project), conçu par l’ingénieur Gérald Bull, assassiné en Belgique
pendant la Guerre du Golfe. Le Général Trudeau fut un des plus grands supporters du projet de Bull. Mais les gouvernements
canadien, américain et anglais décidèrent que le projet était trop nouveau et y mirent fin.
Corso dit qu’une boîte fut aussi retrouvée parmi les débris. Cette boîte ressemblait à une boîte de secours comme on en voit
dans les voitures, avec des sortes de bandages à l’intérieur.
Le Dr Hermann Oberth pensait que le vaisseau était une machine à voyager dans le temps. Corso préférait quant à lui,
l'hypothèse où les EBEs auraient été des androïdes, fabriqués pour supporter de longs voyages.
Corso demanda encore à démarrer deux projets : l’un pour la préservation de la nourriture, en prévision des longs voyages
spatiaux, l’autre pour la construction d’un moteur atomique, assemblé dans l’espace et pouvant servir de centrale nucléaire
pour alimenter un vaisseau.
Un jour, il se rendit avec le Général Trudeau au Quartermaster Center. Là, on leur montra des expériences d’irradiation sur des
aliments et ils firent même un repas improvisé avec cette nourriture. A ce moment-là, des tests étaient encore en cours afin
d'être certain de la sécurité du procédé.
NdAH : Sur l'Internet , on trouve une référence à ce sujet : http://www.gao.gov/new.items/rc00217.pdf
Comme on le voit, les premières expériences d’irradiation de le la nourriture pour une longue conservation remontent
bien à cette époque.
Corso parle de réacteur atomique portable, dont un exemplaire aurait été réalisé en coopération avec l’Air Force et utilisé à la
station de radar de Sundance, à six miles de Sundance dans le Wyoming début 62.
Mais ceci n’était pas du tout le premier réacteur portable, comme beaucoup le pensent. Le premier fut construit pour une
installation de recherche au Groenland, sous la glace arctique, à Camp Century, à 900 miles du Pôle Nord, opéré par le Army
Polar Research and Development Center. Ce projet, qui devait rester secret, devint vite connu du public, en raison du trop
grand nombre de sous-traitants et des mouvements trop visibles dans les ports voisins. Cette base qui devait permettre la
présence humaine au pôle, en partie pour surveiller des mouvements possibles d’OVNIs, fut reclassée en base de recherche
scientifique. La construction de la base dura 77 jours et elle fut utilisée d’octobre 1960 à août 1963.
 
 

Chapitre 16
 

Le « rayon de la mort de Tesla » et l’arme à rayon de particules accélérées.

Corso évoque les travaux sous-estimés de Nikola Tesla et de la première démonstration d’énergie dirigée, en 1958. Autrement
dénommée accélérateur de rayon de particules, avec comme nom de code Seesaw, cette arme devait détruire des missiles
guidés.
Deux ans plus tard survenait la première démonstration de tir laser, par le Advanced Research Projects Agency (ARPA). A ce
moment, Corso se trouvait à Red Canyon à New Mexico. ARPA avait été créé afin de combler le manque de productivité des
services de recherche de l’armée, mais fut souvent en conflit avec elle à cause d’agendas différents.
L’ancêtre de ARPA était le NSC (National Research Council, formé parle président Wilson, pour concurrencer le Naval
Consulting Board, mené par Thomas Edison). Dans les années 70, ARPA devint DARPA. Corso parle longuement des
travaux de Tesla, de ses rayons de particules dirigées, à propos desquels beaucoup de recherches eurent lieu, pour déboucher
dans les années 80 sur deux grandes familles d’armes, les exo-atmosphériques (dans l’espace) et les endo-atmosphériques.
Une des difficultés d’applications de ces rayons est qu’ils doivent rester sur l’objectif pendant un certain avant de produire un
l’effet. Un autre problème est la difficulté de recharger l’émetteur assez rapidement, c’est-à-dire en quelques secondes
seulement. Corso ne dit pas qu’une telle arme existe aujourd’hui. Il cite juste une version légère qui équipe les voitures de la
police américaine, pour stopper des véhicules poursuivis, en créant un mini effet EMP sur le système électrique de leurs
voitures.
 
 

Chapitre 17
 

La guerre des Etoiles
 

En décembre 1947, le Général Hoyt Vandenberg demanda à l’Air Force d’évaluer les témoignages d’OVNIs et donna au
projet le nom de « Sign ». Le projet était si critique que le J. Edgar Hoover ordonna, via le Bulletin du Bureau 59, que tous les
nouveaux témoignages soient envoyés à l’Air Force plutôt qu’au FBI.
Bien que n’étant pas officiellement dédié aux OVNIs, le projet « Sign » examina 243 témoignages et envoya ses conclusions en
février 1949. Mais au même moment, l’Air Technical Intelligence Center émettait sa propre estimation de la situation. Cet autre
rapport concluait que nous étions envahis par des extraterrestres qui nous observaient depuis leurs OVNIs. Le Général
Vandenberg fut si furieux à la lecture de ce rapport qu’il ordonna qu’il fut brûlé. Ce fut la dernière émission officielle de
document parlant d’OVNIs et passible d’être délivrée au public. Cet épisode marque le début du grand « cover-up ».
Il y eut aussi le projet Grudge, citant 244 observations, puis en 1949, une note de l’Office of Scientific Investigation de la CIA,
puis en 1952 une autre note de la direction du même office, mais de la division des Armes et Equipements, encore pour se
plaindre du manque d’information à propos des OVNIs.
En 1952, le projet BlueBook fut démarré pour montrer au public que l’armée se préoccupait des rapports relatant des
observations d’OVNIs. Le 14 janvier 1953, un groupe se réunit, dirigé par H. P. Robertson, employé de la CIA et directeur
du groupe d’évaluation des systèmes d’armes. Lloud Berkner faisait partie du groupe, ainsi qu’un physicien et un directeur du
Brookhaven National Laboratories. Le groupe tint une séance dans le bureau du secrétaire de la défense pendant 3 jours,
conclut qu’il n’y avait pas de menace pour la nation et recommanda que le gouvernement dénigre dorénavant tout nouveau
témoignage.
Cette attitude fut la seule tenue par le gouvernement américain, au moins jusqu’en 1988. En 89, le Général Nathan Twining,
chef de l’Air Force, signa le document  « Air Force Regulation 2002 » et rendit possible la divulgation de rapports aux media
dans les cas où l’objet est identifiable. La décision de déclarer comme identifié un objet volant sera prise par l’Air Technical
Intelligence Center (ATIC).
Corso parle du projet « Moon Dust », démarré en 47 mais révélé seulement en 61 par l’Air Force. Ce projet était spécialisé
dans la récupération d’OVNIs crashés alors que le but officiel, révélé en 61, était de récupérer des débris de satellites russes
écrasés.
Le projet « Blur Fly », lui,  s’occupait de faire suivre tout débris à la base AFB de Wright Patterson à  Dayton, dans l’Ohio.
En 62, il devint clair pour Corso que l’USAF avait prit le contrôle du phénomène OVNI. L’USAF démarrera encore les
projets « Saint » et « Blue gemini » des années plus tard, via le code USAF 7795, dédiés aux projets antisatellites (et, plus
secrètement, anti-OVNIs). « Saint » était un satellite orbital d’inspection d’OVNI, décliné des satellites Agena B, que la CIA
utilisait à cette époque. Ils étaient équipés d’une caméra TV et d’un système de tracking radar.
 La cible une fois repérée, le satellite tueur, « Blue Gemini » devait se raprocher. « Blue Gemini » était la version militaire
développée par Huges Aircraft de la capsule Gemini bien connue. Sa mission pouvait même s’étendre à immobiliser l’objet
repéré et attendre la venue d’une mission habitée
Le 17 décembre 1969, le projet Blue  Book était stoppé. L'analyse de 13.000 témoignages n'avait pas mis en évidence de
risques que les OVNIs auraient fait encourir à la nation américaine. D'ailleurs, la quasi-totalité des objets étaient assimilés à des
phénomènes naturels. Blue Book avait rempli son rôle. Mais le travail de l’armée ne s’arrêtait pas pour autant.
En 1975 et 1976, la base d’armes nucléaires de l’Air Force à Loring, dans la Maine, la base du Strategic Air Command à
Minot dans le Dakota du Nord, et d’autres bases dans le Montana, le Michigan et même la base de la Royal Canadian Air
Force à Falconbridge dans l’Ontario furent toutes approchées par des OVNIs. A chaque fois les OVNIs avaient un
comportement investigateur, provoquant des alertes de sécurité et générant des rapports classifiés à Washington.
La NASA décida alors de démarrer un projet d’écoute des émissions radio extra terrestres, le projet SETI.
Corso évoque encore la fin de la guerre froide et la guerre des étoiles (Strategic Defense Initiative-SDI), deux événements liés
montrant l’accord entre les Américains et les Russes afin de lutter ensemble contre les EBEs.
Corso parle de l’OVNI qui survola la base de Ramstein en Allemagne en 1974. Maintenant, le réseau de défense satellitaire
par laser couvre même les états russes.
 
 

Epilogue

Corso cite un autre programme, démarré également en 1947, et gardé secret pendant presque aussi longtemps que le crash de
Roswell : il s’agit du projet « Shamrock ». C’est James Forrestal qui convainquit le président Truman de demander à ITT,
Western Union et RCA d’écouter le trafic des communications internationales. Initialement il était dédié à détecter la
transmission de secrets militaires, il n’y eut jamais aucun contrôle sur ce qui était filtré. Ce projet fut sorti du secret en 1975.

Photos

Appendice A :
Projet Horizon.
56 pages sont dédiées à la publication, sans aucune explication, de documents techniques relatifs au projet horizon

Appendice B :
Note du Général Twining

Appendice C :
Rapport du Général Twining
 
 
 

Alain H.
UFOCOM, janvier 2001.